Groseillier

genre d'arbustes

Ribes

Les groseilliers (genre Ribes) sont des arbustes de la famille des Grossulariacées, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord et de la Cordillère des Andes, dont plusieurs espèces sont cultivées pour leurs fruits diversement colorés tels que les groseilles et les cassis ou comme plantes ornementales.

Lorsqu'il ne porte pas encore de fruits, un groseillier (rouge) est reconnaissable d'un cassissier, par l'absence d'odeur produite par ses feuilles au froissement entre les doigts.

La casseille résulte de l'hybridation entre le cassissier (ou groseillier noir) et le groseillier à maquereau.

Culture modifier

Les groseilliers se multiplient facilement par bouture, marcotte ou semis. Les boutures ou marcottes fructifient en 2 à 3 ans alors que les semis nécessitent 4 à 5 ans.

Ravageurs modifier

Des pucerons jaune-orangé Cryptomyzus ribis vivant au revers du limbe peuvent provoquer des boursouflures vertes ou rouges sur les feuilles.

Les papillons de nuit (hétérocères) suivants se nourrissent de groseilliers :

(Voir aussi ces papillons sur le Wiktionnaire)

Principales espèces modifier

Détermination (Europe) modifier

Il existe des espèces sauvages et d'autres cultivées dont certaines se répandent comme subspontanées. La présence d'épines identifie le Groseillier épineux Ribes uva-crispa L.[1], sauvage, qui porte des fruits de 1 cm maximum à poils raides et le Groseillier à maquereau et ses cultivars, dont les baies de 1 à 4 cm peuvent être glabres ou entourées de poils mous.

Les espèces sans épines se distinguent par le parfum des feuilles: Groseillier noir (Cassis)[1], un pétiole court plus petit que la moitié de la longueur du limbe de la feuille: Groseillier des Alpes R. alpinum L., il se remarque aussi par ses baies rouges en grappes dressées[2]; La forme et la taille des feuilles différencie le Groseillier rouge[1] avec ses feuilles en forme de cœur de 6 à 7 cm et le Groseillier des Rochers R. petraeum Wulf. dont les feuilles en cœur tronqué ont plus de 7 cm[3].

Les cassissiers modifier

Les groseilliers à grappes modifier

 
Groseillier rouge avec baies en grappes.

Parfois aussi appelés "gadelle", guedelle ou guédelle, et toujours "raisinets" en Suisse romande.

Les groseilliers à maquereau modifier

Ces groseilles doivent leur nom au fait que leur jus peut servir d'assaisonnement aux maquereaux. Il peut également aciduler les sauces. Ils ressemblent aux groseilliers classiques avec des feuilles un peu plus grandes.

La véritable différence se fait au niveau des fruits, qui ne sont pas en grappes mais individuels, ovales et bien plus gros. De la taille d'une cerise à eau de vie, la groseille à maquereau garde le goût caractéristique acidulé des groseilles en grappes.

Dans le patois du Nord de la France, certains l'appellent "gratte-poux" ou encore "croque-poux" [4].

Liste complète des espèces modifier

 
Groseillier à fleurs (Ribes sanguinem), 1918, Henri Bergé, Musée de l'École de Nancy

Notes et références modifier

  1. a b c et d Gerhart Wagner, Ernest Gfeller et Andreas Gygax, Flora Helvetica : flore illustrée de Suisse, P. Haupt, (ISBN 978-3-258-07206-7 et 3-258-07206-X, OCLC 717930974, lire en ligne)
  2. Jeanne Covillot, Clé d'identification illustrée des plantes sauvages de nos régions, Chêne-Bougerie, Jeanne Covillot, 1991, 2e édition 2007, 232 p., p. 77
  3. Pierre, ... Normandie roto impr.), Le livre des arbres, arbustes & arbrisseaux, Actes Sud, (ISBN 2-7427-4778-8 et 978-2-7427-4778-8, OCLC 470419220, lire en ligne)
  4. « Le patois d'Estaires - les plantes », sur estaires.com via Wikiwix (consulté le ).

Liens externes modifier

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