Le gros nez est une caractéristique physique assez typique de l'école belge enfantine[1],[2],[3],[4]. Cette caractéristique admet l'auto-parodie. En effet, en bande dessinée, on peut définir une œuvre par son format, son style de dessin et son genre narratif. Il arrive que l'on nomme aussi, de façon à simplifier, un style de dessin par le nom du pays d'origine, ou de ce que l'on appelle communément une « école ».

Ainsi, en Belgique, lorsque sont apparus, au début des années 1950, des dessins dont les personnages étaient proches de la caricature, on classa ceux-ci dans le style humoristique. Le terme de « gros nez » apparut avec notamment la bande dessinée Astérix ou encore Spirou et Fantasio.

Entre eux, certains auteurs adoptèrent le terme d’« école belge » ou « gros nez »[5],[6],[7] pour désigner un style de dessin proche de ce qui se faisait en Belgique[6], comme Spirou ou Gaston Lagaffe.

Les auteurs qui illustrent le mieux l’« école belge » :

Le personnage Achille Talon est célèbre pour son gros nez, et un album est titré Achille Talon a un gros nez. Frank Margerin utilise aussi ce style dans Lucien, par exemple.

Références modifier

  1. « Dessins et styles graphiques des BD », sur Youscribe
  2. « Ligne claire et gros nez », sur Causeur.fr
  3. « Dessins et styles graphiques des BD », sur Youscribe
  4. « La BD franco-belge aujourd'hui », sur Bibliothèque Centre Pompidou
  5. « Blutch, Un gros nez n’est pas un manifeste politique », sur ActuaBD
  6. a et b « Après les nez, les gros nez », sur La Libre Belgique
  7. « Les Gros Nez », sur Coin BD