Greta Stevenson

mycologue néozélandaise (1911-1990)
Greta Stevenson
Greta Stevenson en 1941.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Greta Barbara StevensonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Department of Scientific and Industrial Research (en)
Wellington City Council (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Wellington Botanical Society (d)
New Zealand Alpine Club
Ladies' Alpine Club (en)
New Zealand Women Writers' Society (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sports
Tramping en Nouvelle-Zélande (en), alpinismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en botanique
G.Stev.Voir et modifier les données sur Wikidata

Greta Barbara Stevenson, née le et morte le , est une botaniste et mycologue néo-zélandaise. Elle a décrit de nombreuses nouvelles espèces d'Agaricales (champignons).

Biographie modifier

Stevenson est née à Auckland, en Nouvelle-Zélande, et est l'aînée des quatre enfants de William Stevenson et de sa femme Grace Mary Scott. Son père est le directeur général de la fabrique de conserves alimentaires Irvine and Stevenson[1]. La famille Stevenson déménage à Dunedin en 1914 et Greta Stevenson étudie au Columba College (en) de 1925 à 1928. Elle étudie ensuite à l'Université d'Otago en 1929, où elle obtient un Bachelor of Science en 1932, puis une maîtrise en botanique avec mention très bien en 1933[2]. Sa thèse porte sur le cycle de vie de la plante parasite Korthalsella[3]. Après avoir obtenu son diplôme, elle déménage à Londres pour suivre des cours à l'Imperial College of Science and Technology, où elle obtient un doctorat en mycologie et phytopathologie. Elle épouse Edgar Cone en 1936, étudiant-chercheur en génie chimique, avec qui elle aura deux enfants. De retour en Nouvelle-Zélande, alors que ses enfants sont jeunes, elle est employée par le conseil municipal de Wellington en tant qu'analyste et microbiologiste des sols pour le bureau des sols du Département de la Recherche Scientifique et Industrielle (le DSIR - Department of Scientific and Industrial Research). Pendant cette période, elle enseigne également les sciences dans plusieurs écoles secondaires[2]. Stevenson est une alpiniste passionnée et a gravi le sommet est du mont Earnslaw (en), réalisation importante pour un groupe entièrement féminin[4].

Stevenson occupe plusieurs postes : Université d'Otago ; Conseil municipal de Wellington ; Institut Cawthron, à Nelson ; Imperial College de Londres ; Crawley College of Further Education ; et au King Alfred's College[1]. Elle meurt à Londres le , à l'âge de 79 ans[2].

En 2017, Stevenson est sélectionnée comme l'une des 150 women in 150 words (en) (« 150 femmes en 150 mots ») par la Royal Society Te Apārangi, célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[5].

Recherches en mycologie modifier

Stevenson publie trois livres sur les fougères et les champignons, tous illustrés par ses propres dessins. Elle est connue pour sa série en cinq parties sur les Agaricales de Nouvelle-Zélande, publiée dans le Kew Bulletin entre 1962 et 1964, dans laquelle elle décrit plus de 100 nouvelles espèces[6],[7]. Sa collection privée historiquement importante de champignons néo-zélandais a été incorporée à celles de Marie Taylor (en) et Barbara Segedin pour former la base du New Zealand Fungarium[8].

Taxa éponymes modifier

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Greta Stevenson » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Mary Skipworth, « Family of John SCOTT and Ann HAMILTON », genealogy.ianskipworth.com,‎ , p. 1-62 (lire en ligne   [PDF])
  2. a b et c (en) Kay McFarlane, « Stevenson, Greta Barbara »  , sur Dictionary of New Zealand Biography, (consulté le )
  3. (en) Taylor M., « Obituary. Greta B Stevenson Cone », New Zealand Botanical Society Newsletter, no 23,‎ , p. 7 (lire en ligne   [PDF])
  4. (en) M. B. Scott, « Women climbers of New Zealand », The New Zealand Alpine Journal, vol. 10, no 30,‎ , p. 22–29
  5. (en) « Greta Stevenson »  , sur Royal Society Te Apārangi, (consulté le )
  6. (en) E. H. C. McEnzie, « Mycological history and exploration in New Zealand », Archives of Natural History, vol. 11, no 2,‎ , p. 233–247 (DOI 10.3366/anh.1983.11.2.233, lire en ligne)
  7. (en) Val Smith, Common Ground: Who's Who in New Zealand botanical names., New zealand, Wordsmith, , 223 p. (ISBN 9780473308476)
  8. (en) « Historically important mushroom collections added to the New Zealand Fungal Herbarium » [archive du ], www.landcareresearch.co.nz, Landcare Research New Zealand Limited, (consulté le )
  9. (en) Egon Horak, Entoloma (Agaricales) in Indomalaya and Australasia (Beihefte zur Nova Hedwigia), J. Cramer, (ISBN 978-3-7682-5465-6), p. 50
  10. (en) Alec E. Wood et Tom W. May, « Nomenclatural notes on Australian macrofungi », Mycotaxon, vol. 54,‎ , p. 147–150 (lire en ligne  )

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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G.Stev. est l’abréviation botanique standard de Greta Stevenson.

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