Gravelotte

commune française du département de la Moselle

Gravelotte
Gravelotte
Église Saint-Léonard.
Blason de Gravelotte
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Michel Torloting
2020-2026
Code postal 57130
Code commune 57256
Démographie
Gentilé Gravelottin
Population
municipale
810 hab. (2021 en diminution de 2,53 % par rapport à 2015)
Densité 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 38″ nord, 6° 01′ 50″ est
Altitude Min. 221 m
Max. 325 m
Superficie 5,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Moselle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Gravelotte
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Gravelotte
Liens
Site web http://gravelotte.org/

Gravelotte est une commune française située dans le département de la Moselle.

Géographie modifier

Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Gravelotte se situe sur le plateau messin, à une altitude de 320 mètres, sur l’axe Metz-Verdun, à une quinzaine de kilomètres de Metz. Il y existe une activité agricole intensive avec des cultures de betteraves, de céréales et de l’élevage.

La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].

Hydrographie modifier

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Parfond Val et le ruisseau la Mance[Carte 1].

 
Réseaux hydrographique et routier de Gravelotte.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Gravelotte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,8 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (7,3 %), prairies (5,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

  • Graveium (1137) ; Gravei (1192) ; Gravey (1348) ; Gravilette (XVe siècle) ; Gracelette/Gravelette (1544) ; Gravelatte (1572) ; Gravela (XVIIe siècle).

Histoire modifier

Le village est connu sous le nom de Graveium en 1137. Détruit au XIVe siècle, il sera reconstruit par les seigneurs de Heu, famille noble messine.

Théâtre de violents combats en 1870, le village sera à nouveau détruit en , pendant la bataille de Metz[15].

Depuis 2003, la commune est membre de la communauté d'agglomération de Metz Métropole.

Bataille de Gravelotte modifier

 
Le corps de garde en prise à Saint-Privat-la-Montagne lors de la bataille de Gravelotte. Gravure d’après une œuvre originale de Christian Gell.
 
Les sœurs de la Miséricorde de Mercy à la bataille de Gravelotte.

Gravelotte et ses environs sont le siège de terribles combats au cours de la guerre franco-prussienne en , au point que les deux batailles de Rezonville le et de Saint-Privat le sont parfois englobées sous la dénomination de « bataille de Gravelotte ». On ne sait si c’est la densité du tir des armes à feu et des canons ou le nombre de soldats tombés sur le champ de bataille qui a donné naissance à l’expression « ça tombe comme à Gravelotte » ou « pleuvoir comme à Gravelotte » lorsqu’il pleut ou grêle énormément.

La bataille oppose les VIIe et VIIIe corps prussiens, dirigés par le général von Steinmetz, aux 2e corps du général Frossard et au 3e corps français du général Leboeuf, sous les ordres du maréchal François Achille Bazaine. Les Prussiens occupent alors le village de Gravelotte et le côté ouest du ravin de la Mance, tandis que les Français occupent le côté est du ravin sur les hauteurs de Rozérieulles. Durant les mouvements prussiens du , le génie français a fortifié ses positions et les fermes avoisinantes du Point du Jour, Saint-Hubert et de Moscou. Les Prussiens ont rencontré une vive résistance française, sans jamais réussir à déstabiliser l’organisation adverse. Au prix de pertes terribles, ils réussissent à prendre la ferme de Saint-Hubert. La nuit mettra fin au carnage. On déplore près de 5 300 morts et 14 500 blessés du côté prussien et 1 200 morts, 4 420 disparus et 6 700 blessés du côté français. Malgré l’indécision des combats et sa supériorité relative, l’armée française choisit alors d’abandonner le terrain pour se réfugier à Metz.

Cette bataille marque un tournant de la guerre, avec la destruction de l’une des deux armées françaises, celle du Rhin, et le début du siège de Metz, qui capitulera le . C’est également la dernière bataille occidentale où la cavalerie, emmenée notamment par le général Michel Baud, joua un rôle important.

Annexion allemande modifier

À la demande expresse de Guillaume Ier, nouvel empereur allemand, qui surnommait le champ de bataille « le tombeau de ma Garde », Gravelotte et les villages voisins furent cédés à l’Empire allemand en échange de Belfort, qui resta française. Les champs de bataille devinrent des lieux de pèlerinage et plusieurs monuments commémoratifs à la mémoire des soldats allemands tombés au champ d’honneur furent érigés. L’ancien champ de bataille de Gravelotte-Saint-Privat fut honoré de plusieurs visites impériales et doté d’un musée, aujourd’hui à Gravelotte[16]. La Halle du Souvenir, le monument commémoratif le plus important de cette époque dans la région, est inaugurée en 1905 par l’empereur Guillaume II en personne. C’est aujourd’hui un lieu de paix et de recueillement pour l’Allemagne et la France.

Première Guerre mondiale modifier

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent « naturellement » pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes mosellans tombent au champ d’honneur, cette fois sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres[17]. Le village est cependant épargné par les combats. Après l’Armistice de 1918 et la signature du traité de Versailles en , la commune de Gravelotte redevient française.

Seconde Guerre mondiale modifier

Entre 1940 et 1944, la commune paye son tribut à la guerre. Comme dans le reste de la Moselle annexée, beaucoup de jeunes gens incorporés de force dans les armées allemandes furent envoyés sur le front de l’Est, certains ne revinrent jamais[17]. La commune fut libérée par les troupes du général Patton à l’automne 1944, au cours de la bataille de Metz. Opposée à la 462e Infanterie-Division, les troupes américaines comprirent rapidement que les forts de Metz, tenus notamment par les Fahnenjunkern de von Siegroth, ne se rendraient pas sans combattre. Pas moins de 25 chars de la 7e division blindée américaine furent détruits dans le secteur, entre le 4 et le , par le groupe de combat von Siegroth[18]. Les combats, qui reprirent sur les lieux mêmes de la guerre de 1870, ne se terminèrent qu’en , avec la prise de Metz et la capitulation des forces allemandes du secteur.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
de gueules aux trois besants d’or, le premier chargé d’une ombre de croisette pattée, au chef d’argent de trois coquilles de sable[19].

La ville a été décorée de la croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Charles Lemoine    
1953 1977 Paul Driant RPF Sénateur (1948-1974)
président du conseil général (1955-1979)
1977 1983 Arthur Torloting    
1983 1989 Claude Paul    
1989 2008 Léon Muller    
2008 En cours Michel Torloting    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 810 habitants[Note 4], en diminution de 2,53 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
380356380414475522697708669
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
646650673575511573576492402
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
374365388282355375428508507
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
530652687697796829810--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative modifier

La commune possède onze associations :

  • Aficalor, qui œuvre depuis 2002 pour améliorer le quotidien des Tchadiens. Elle leur apporte une aide alimentaire, sociale et médicale
  • AS Gravelotte
  • La Clé des Champs
  • Culture et Loisirs : feu de la Saint-Jean, fête de la Mirabelle et de Halloween, marché de Noël
  • Club de l’Amitié
  • Les Enfants d’abord
  • Les Enfants du Verger
  • Souvenir Français
  • Vie Paroissiale
  • Rugby Club des Anciens de Lorraine
  • Donneurs de sang bénévoles

Économie modifier

Vingt commerçants et artisans dont un café-brasserie, une boulangerie-pâtisserie, un garage de véhicules de collection et un club équestre.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Passage de la voie romaine.

Lieux et édifices militaires modifier

 
Quartier général de l'empereur.
 
Cimetière militaire de Gravelotte.
 
Ancien musée militaire.

Édifices civils modifier

  • écurie de Verlin : école d’équitation créée en 2000.
  • école maternelle : cinquante enfants scolarisés en 2009.
  • accueil périscolaire.
  • terrain de football.
  • salle des fêtes.
  • bibliothèque, située derrière l’église : près de 7 000 livres.

Le musée de la guerre de 1870 et de l’Annexion modifier

Un premier musée avait été créé en 1875, qui fut acquis par une association allemande en 1908. Géré par la municipalité depuis la fin de la Première Guerre mondiale, le musée de Gravelotte est presque entièrement détruit par les bombardements américains de 1944. Transféré, puis réinstallé à son emplacement actuel en 1958, il subit les dommages d’un attentat – explosion d’un obus – en 1978, occasionnant d’importantes réparations.
Fermé en l’an 2000, passé sous la tutelle du conseil général de la Moselle, le musée pour lequel un comité scientifique est constitué en 2003, rouvre en 2013 dans un bâtiment de 2 000 m2 situé à proximité de « La Halle du Souvenir »[25]. Le conseil général de la Moselle a prévu de consacrer à ce projet une enveloppe globale de 8,6 M€.

Le a lieu la pose de la première pierre du musée par Patrick Weiten, président du conseil général de la Moselle et Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Édifice religieux modifier

  • L’ancienne église Saint-Léonard (XVe siècle) est détruite en 1870, reconstruite en style néogothique en 1881, endommagée en 1944, et entièrement restaurée en 1950 avec des vitraux de Nicolas Untersteller.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Gravelotte » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne)
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Gravelotte et Doncourt-lès-Conflans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Doncourt-lès-Conflans », sur la commune de Doncourt-lès-Conflans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. René Caboz, La bataille de Metz, éd. Pierron, Sarreguemines, 1984. p. 130-131, 170-172.
  16. Musée de Gravelotte
  17. a et b Leurs tombes sont aujourd’hui entretenues par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge.
  18. René Caboz, La Bataille de Metz, éd. Pierron, Sarreguemines, 1984, p. 174.
  19. Gravelotte sur le site GASO Banque du blason.
  20. « Historie - Gravelotte », sur Gravelotte, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Page officielle sur le projet du nouveau musée de Gravelotte
  26. Notice biographique sur assemblee-nationale.fr

Liens externes modifier

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