Le gourgouran ou gourgourant[réf. nécessaire] est un « tissu de soie des Indes au XVIIIe siècle [gros de Tours, un taffetas épais], fréquente dans les résidences impériales, tissée en fil floche [fil légèrement tordu, aux fibres peu serrées], tantôt unie, tantôt bayadère (à larges rayures multicolores dans le sens de la chaîne), souvent brodée de fleurs et d'oiseaux. Au XXe siècle, on l'utilise pour l'ameublement »[1].

Les draperies contemporaines de la chambre de l'empereur à la Malmaison sont en gourgouran.

Son nom est une déformation de « gros-grain » par l’intermédiaire de l’anglais grogram[2].

Bibliographie modifier

  • Jean Coural, Le Palais de l'Élysée : histoire et décor, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1994, 154 p.
  • Élisabeth Hardouin-Fugier, Bernard Berthod, Martine Chavent-Fusaro, Les Étoffes : dictionnaire historique, Éditions de l'amateur, 1994, 419 p. (ISBN 9782859174187)
  • Pierre Verlet, La maison du XVIIIe siècle en France : société, décoration, mobilier, vol. 1, Baschet, 1966, 310 p.

Notes et références modifier

  1. Élisabeth Hardouin-Fugier, Bernard Berthod, Martine Chavent-Fusaro, Les Étoffes : dictionnaire historique, Éditions de l'amateur, 1994, p. 208
  2. Informations lexicographiques et étymologiques de « gourgouran » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

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