Gong Sun-ok

écrivaine sud-coréenne
Gong Sun-ok
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Biographie
Naissance
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McCune-Reischauer
Kong Sŏn-okVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Distinction

Gong Seon-ok (en hangeul : 공선옥) est une écrivaine de nationalité coréenne[1] née en 1963[2].

Biographie modifier

Gong Seon-ok a connu une enfance difficile. Elle est née à Gokseong dans la province de Jeolla du Sud en Corée du Sud. Son père, qui a quitté le foyer très tôt, menait une vie itinérante pour fuir ses créanciers et sa mère souffrait de divers problèmes de santé. Bien qu'elle ait été acceptée à l'université, elle a dû arrêter ses études rapidement faute de pouvoir régler les divers frais d'inscriptions. Elle obtient alors un emploi à l'usine loin de son domicile[1]. Peut-être est-ce pour cela que ses romans tendent à présenter les gens en bas de l'échelle sociale[1].

Œuvre modifier

Gong Seon-ok dépeint la vie traditionnelle dans les zones rurales en s'appuyant sur sa propre expérience dans sa ville natale de la province de Jeolla[3]. Elle commence sa carrière littéraire en 1991 avec sa nouvelle Graines de feu (Ssiat bul). Les personnages féminins de Gong se situent dans des classes sociales les plus pauvres, en particulier la fille dans C'est la vie (Geugeoseun insaeng), une squatteuse dans un appartement gelé et abandonné, dépourvu d'électricité, personnage qui connaîtra finalement une fin tragique[4].

La ville de Gwangju est aussi un des contextes privilégiés par l'auteur : son mari est un survivant du Soulèvement de Gwangju en 1980. Elle vivait à proximité des lieux de la révolution et l'université qu'elle a fréquentée brièvement se situait également dans cette ville. Ses débuts littéraires avec Graines de feu mettent en scène toutes les difficultés traversées par un personnage à travers son action dans le mouvement démocratique de Gwangju. D'autres de ses œuvres, comme Quand j'étais la plus jolie (Naega gajang ye-ppeotseul ttae), se situent dans la ville de Gwangju. Malgré le contexte historique parfois douloureux de ces récits, elle dépeint des personnages qui s'évertuent à vivre dans l'espoir malgré les difficultés[4].

Bibliographie (partielle) modifier

  • 오지리에 두고 온 서른살 Ma trentaine laissée derrière moi à Oji-ri (1993)
  • 내 생의 알리바이 Alibi pour la prochaine vie (1998)
  • 멋진 한 세상 Un monde merveilleux (2002)
  • 유랑가족 Famille itinérante (2005)
  • 명랑한 밤길 Gaiement à travers la nuit (2007)
  • 내가 가장 예뻤을 때 Quand j'étais la plus jolie (2009)

Distinctions (partielle) modifier

  • Prix littéraire Shin Dongyeop (1995)
  • Prix du Jeune écrivain d'aujourd'hui (2004)
  • Prix littéraire Baek Sangae (2008)
  • Prix littéraire Manhae (2009)
  • Prix littéraire Oh Yeongsu (2009)
  • Prix littéraire Yosan (2011)

Notes et références modifier

  1. a b et c Fiche biographique "공선옥" , disponible sur le site de la Litterature Translation Institute of Korea.
  2. (es) « Gong Sun-ok », sur Ediciones del Ermitaño (consulté le )
  3. Gong Sun-ok Tapped as the Next Big Hit, LIST Magazine, Vol.12 Summer 2011, Page 10-11)
  4. a et b Fiche biographique "Gong Sun-ok", disponible sur le site de la Litterature Translation Institute of Korea.

Liens externes modifier