Global Green Growth Institute

Organisation internationale sur le changement climatique

Global Green Growth Institute
Logo de l'organisation
Carte de l'organisation
En vert : États membres de l'Assemblée
Situation
Création 16 février 2010
Siège Séoul,
Corée du Sud
Budget $35 million (2012)[1]
Organisation
Membres 20 États (dernier en date : Mexique, le 20 octobre 2014)
Effectifs 100[2]
Président du conseil Susilo Bambang Yudhoyono
Directeur général Frank Rijsberman

Site web http://gggi.org

Le Global Green Growth Institute (GGGI) est une organisation internationale fondée sur un traité, dont le siège est à Séoul, Corée du Sud. L'organisation vise à promouvoir la croissance verte, un paradigme de croissance caractérisé par un équilibre entre la croissance économique et l'environnement. Le GGGI fait de la recherche et encourage l'engagement pour la croissance verte, notamment dans les pays en développement, et l’abandon du paradigme actuel fondé sur le développement industriel.

La Vision que s'assigne l'organisation indique que le « GGGI a été fondé sur la conviction que la croissance économique et la durabilité environnementale sont pas simplement des objectifs compatibles, mais que leur intégration est essentielle pour l'avenir de l'humanité »[3]. Selon sa déclaration de mission, le « GGGI est dédié à l'expérimentation et à la diffusion d'un nouveau modèle de croissance économique dans les pays en développement, nommé la croissance verte , qui cible simultanément des aspects clés de la performance économique, tels que la réduction de la pauvreté, la création d'emplois et l'inclusion sociale, et ceux de durabilité de l'environnement. Cela implique la lutte contre le changement climatique et contre la perte de biodiversité, et l'accès à l'énergie propre et à l'eau »[3]. Le GGGI a actuellement 34 programmes dans 18 pays[4].

Histoire modifier

Le GGGI a d'abord été lancé comme un thinktank en 2010 par le président coréen Lee Myung-bak[3] et a ensuite été converti en une organisation basée sur un traité international en 2012 au sommet Rio + 20 au Brésil[5]. En , le GGGI a été admis au statut d'Observateur par l'Assemblée générale des Nations unies à la Conférence des parties (CP ou COP) de Varsovie en 2013[6],[7].

Activités modifier

Le GGGI a trois objectifs majeurs : l'adoption et la mise en œuvre de plans de croissance verte ; la mise à disposition de résultats de recherche à l'attention des décideurs ; et l'engagement du secteur privé dans la mise en œuvre des plans nationaux de croissance verte. L'organisation utilise trois approches pour atteindre ces résultats : planification et mise en œuvre de la croissance verte (en anglais GGP&I), développement et gestion des connaissances (KDM), et coopération public-privé (PPC)[4].

Plans de croissance verte dans les pays en développement modifier

Le GGGI a contribué à financer de la recherche et élaborer des plans de croissance verte pour seize pays en développement : Afrique du Sud, Brésil, Cambodge, Chine, Émirats arabes unis, Éthiopie, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Mongolie, Maroc, Pérou, Philippines, Rwanda, Thaïlande et Vietnam[8] Le , le GGGI et le Programme des Nations unies pour l'environnement ont annoncé un nouveau partenariat, pour coopérer dans la promotion de stratégies de croissance verte et des plans d'action dans les pays à travers le monde[9].

Green Growth Knowledge Platform, la plateforme des connaissances sur la croissance verte modifier

Le , un Mémorandum a été signé entre le GGGI, le PNUE, l'OCDE et la Banque mondiale pour établir la plateforme des connaissances sur la croissance verte[10]. Cette signature a été suivie par la conférence inaugurale de la plate-forme des connaissances sur la croissance verte Mexico[10].

Structure de gouvernance modifier

Le GGGI est gouverné par l'Assemblée des représentants des vingt pays membres, le Conseil, composé de directeurs de dix-sept pays membres et trois acteurs non étatiques, et d'un Secrétariat. Le Président de l'Assemblée est l'ancien président du Guyana Bharrat Jagdeo. Le Conseil est présidé par l'ancien Président de l'Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono. Le Directeur Général du Secrétariat est l'ancien secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques pour la période 2006-2010, Yvo de Boer[2]. Le mandat de quatre ans de De Boer a commencé le [2]. Les acteurs non étatiques dans l'institut sont Montek Ahluwalia, Lars Løkke Rasmussen et Suh-Yong Chung.

Le GGGI a des bureaux à Séoul, Abou Dabi, Copenhague et Londres.

Pays membres modifier

Les pays membres du GGGI sont 20 au 1/5/2015[11] Ces 20 pays sont membres de l'Assemblée, et le Cambodge, le Guyana, les Philippines et le Royaume-Uni constituent le Bureau de l'Assemblée[11].

En 2013, le GGGI a été critiqué par deux pays membres pour sa gestion financière : la Norvège a gelé un don de dix millions de dollars, citant des dépenses excessives de voyages et de nourriture du président du Conseil du GGGI Lars Løkke Rasmussen, et la Norvège et le Danemark ont demandé une vérification des finances de l'organisation avant de renouveler leur appui pour 2014[12].

Pays
Nom officiel
Adhésion>
Capitale
Habitants
Mio hab.
Chef de l'État
Chef du gouvernement
  Australie Canberra 23.500 Charles III
Roi du Royaume-Uni
Tony Abbott
Premier ministre
  Cambodge Phnom Penh
  Corée du Sud République de Corée Séoul 48.955 Park Geun-hye
Présidente de la République
Lee Wan-koo
Premier ministre
  Costa Rica République du Costa Rica San José 4.636
  Danemark Royaume de Danemark Copenhague 5.400 Margrethe II
Reine de Danemark
Helle Thorning-Schmidt
Ministre d'État
Sociaux-démocrates
  Émirats arabes unis Abou Dhabi
  Éthiopie Addis-Abeba
  Guyana Georgetown
  Indonésie Jakarta
  Kiribati République des Kiribati, en gilbertin Ribaberiki Kiribati Tarawa-sud
  Mexique Mexico
  Mongolie Oulan-Bator
  Norvège Royaume de Norvège Oslo
  Papouasie-Nouvelle-Guinée Port Moresby
  Paraguay Asuncion
  Philippines Manille
  Qatar Doha
  Royaume-Uni Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Londres 59.500 Charles III
Roi du Royaume-Uni
David Cameron
Premier ministre
Tory
  Rwanda Kigali
  Viêt Nam Hanoï

Articles connexes modifier

Agence internationale de l'énergie renouvelable Bas carbone, croissance verte Carbone fossile Combustible
Développement durable Droits à polluer Économie environnementale Emissions de CO2
Émissions (environnement) Neutralité carbone Politique énergétique Propulsion alternative
Réchauffement du climat Ressources énergétiques fossiles Sortir du Nucléaire Véhicule électrique

Liens externes modifier

Références modifier

  1. Jill Kosch O'Donnell, « The Global Green Growth Institute: On a Mission to Prove Green Growth », Council on Foreign Relations (consulté le )
  2. a b et c « Accent sur la technologie bas-carbone, déclare l'ancien chef du climat de l'ONU », The Guardian (consulté le )
  3. a b et c « à propos du GGGI : Survol de l'organisation », Global Green Growth Institute (consulté le )
  4. a et b « A propos du GGGI : Programmes & Histoire », sur GGGI.org, Global Green Growth Institute (consulté le )
  5. « Croissance verte pour tous: Conversion du Global Green Growth Institute », Conférence des Nations Unies sur le développement durable (consulté le )
  6. « La croissance verte à travers le monde », Nations Unies (consulté le )
  7. « Le GGGI reçoit le Statut d'Observateur de l'Assemblée générale des Nations Unies », PR Newswire (consulté le )
  8. « GGGI Activités: Pays », Global Green Growth Institute (consulté le )
  9. « Le GGGI conclut un accord préliminaire avec le PNUE pour promouvoir l'économie verte », sur Global Post, Yonhap News Agency (consulté le )
  10. a et b « Les organisations mondiales élargissent la coopération sur la croissance verte pour le développement [Communiqué de presse] », OCDE (consulté le )
  11. a et b « A propos du GGGI: Assemblée », Global Green Growth Institute (consulté le )
  12. « La Norvège gèle l'aide au groupe sud-coréen sur le climat », Associated Presse (consulté le )