Gliome

groupe de tumeurs de l’encéphale ou de la moelle épinière
Gliome
Description de cette image, également commentée ci-après
Gliome du lobe pariétal gauche (scanner cérébral) au grade II selon l'OMS.

Traitement
Médicament 4,4'-(1,3-propanediylbis(oxy))bis-benzoic acid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité OncologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 C71
CIM-9 191
ICD-O M9380/3-9460/3
DiseasesDB 31468
MeSH D005910

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Les gliomes ou tumeurs gliales sont l'ensemble des tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, issues du tissu de soutien neuronal ou glie. Ce sont des tumeurs rares, dont le pronostic, extrêmement variable, est principalement lié à plusieurs facteurs parmi lesquels la localisation, la taille, le degré d'extension ou certains facteurs immunitaires[1]. Elles justifient toujours une prise en charge dans un service spécialisé afin d'adapter au mieux le projet de soins à la situation du patient. Selon l'IARC/OMS, l'utilisation fréquente du téléphone portable en est l'une des causes potentielles.

Épidémiologie et prévention modifier

Incidence modifier

Ces cancers sont rares mais représentent environ la moitié des tumeurs primitives du cerveau[2], le glioblastome étant la forme la plus commune. Dans le monde en 2018, il y a eu environ 300 000 cas incidents et 241 000 décès dus à des cancers du cerveau et d'autres cancers du système nerveux. La majorité (80 %) des tumeurs cérébrales malignes sont des gliomes[3].

Leur incidence est environ de 5 cas pour 100 000 habitants.

Le pic de fréquence se situe entre 50 et 60 ans. Ces tumeurs sont la troisième cause de mortalité par cancer chez l’adulte jeune. Chez l'enfant, il s'agit du deuxième cancer le plus fréquent (derrière la leucémie).[réf. nécessaire]

Causes modifier

Champs électromagnétiques (téléphone portable…) modifier

Une méta-étude du rôle de ces champs, notamment induits par l'utilisation des téléphones mobiles identifie une augmentation significative du risque de gliome après dix ans d'expositions[4], ces résultats ont été confirmés[5].

Un risque de névrome acoustique est aussi identifié[6].

En 2011, l'IARC et l'OMS ont pour ces raisons, sur la base des travaux menés en Suède par l'équipe de Harding[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13], dont une étude concluant que les standards courants de protection contre les microondes émis par les téléphones mobiles ne sont pas sûrs pour la santé en cas d'exposition fréquente et à long terme, et qu'ils doivent être revus[14] et sur la base d'une étude de l'IARC (Interphone study)[15], classé l'utilisation du téléphone portable ou sans fil comme cancérigène du groupe 2B (cancérigène possible pour l'Homme), de même pour les stations de base (antennes-relais), et les ondes Wi-Fi[16].

Rayonnements ionisant modifier

Le rôle des rayonnements ionisant est mieux établi.

Le risque principal étant la radiothérapie cérébrale[17], l'imagerie (scanner cérébral) induisant une augmentation de risque très faible de développer une tumeur cérébrale[18].

Facteurs génétiques modifier

Ces tumeurs peuvent entrer dans le cadre de certaines maladies rares d'origine génétique comme la neurofibromatose de type I ou de type II mais ces situations restent rares. En dehors de ces syndromes, une susceptibilité génétique est retrouvée[19] dont des mutations sur les gènes CDKN2B, RTEL1[20]; TERT, CCDC26 et PHLDB1[19]. Les gliomes malins sont plus fréquents chez l'homme que chez la femme[21]. La présence d'une maladie allergique serait protectrice avec une incidence moindre des gliomes[22].

Toxoplasma gondii modifier

Une étude publiée en janvier 2021 suggère un lien entre l'infection à Toxoplasma gondii (T. gondii), une espèce de parasites intracellulaires appartenant au phylum des Apicomplexa, et le risque de gliome. Le rapport, publié dans l'International Journal of Cancer, constate que les personnes atteintes de gliome sont plus susceptibles d'avoir des anticorps contre T. gondii (indiquant qu'elles ont déjà eu une infection) qu'un groupe similaire sans cancer. Toutefois, précise un des auteurs de l'étude, « cela ne signifie pas que T. gondii provoque définitivement un gliome dans toutes les situations. Certaines personnes atteintes de gliome n'ont pas d'anticorps contre T. gondii, et vice versa[3]. »

Agriculture modifier

Plusieurs études ont montré que les agriculteurs ont un taux de gliomes plus élevés que la population générale. Dans une méta-analyse de 2021, 40 des 52 études retenues depuis 1998 ont rapporté une association positive entre l'agriculture et les tumeurs cérébrales, dont 80% sont des gliomes, avec des risques estimés entre 1.03 et 6.53. L'élevage animal était associé à un risque plus élevé par rapport aux cultures végétales. Les agriculteurs ayant eu une exposition documentée aux pesticides, avaient un risque augmenté de 20% de tumeurs cérébrales[23].

L'étude TRACTOR, publiée en 2022, et incluant 1017 tumeurs cérébrales chez 1 036 069 agriculteurs, a montré une augmentation du risque de gliome dans les activités d'élevage de cochons (HR = 2.28), la culture céréalière (HR = 1.28) et l'arboriculture fruiticole (HR = 1.72)[24]

Anatomopathologie modifier

Le caractère bénin ou malin des tumeurs du système nerveux central n’a pas de véritable signification. Elles mettent toutes en jeu le pronostic vital, principalement en fonction de leur localisation. Cela dit, les tumeurs bénignes sont généralement curables quand la chirurgie d'exérèse est possible alors que les versions malignes sont souvent synonyme de récidives et peuvent se déplacer à un autre endroit dans le système nerveux central, à la manière de métastases.

Stadification modifier

Le but de la classification anatomo-pathologique des gliomes est de définir leur type histologique (astrocytaire, oligodendrogliome ou mixte) et leur grade afin de proposer la prise en charge la plus adaptée[25]. Il existe plusieurs classifications anatomo-pathologiques des tumeurs gliales. Celle de l'OMS, mise à jour en 2007[26] est la classification internationalement reconnue, mais pose un problème de reproductibilité[27]. Elle ne prend notamment pas en compte l'hétérogénéité tumorale et ne fait pas de distinction entre les cellules tumorales et le parenchyme résiduel infiltré. Or les tumeurs gliales sont des lésions extrêmement inhomogènes. Il est possible de trouver plusieurs grades évolutifs au sein d'une même lésion, et parfois une simple biopsie ne suffit pas pour retrouver le grade le plus élevé. La classification française de Sainte-Anne a une meilleure reproductibilité, car elle intègre des données cliniques et de l'imagerie en prenant compte des résultats de l'exploration par IRM, ce qui permet de voir les signes de nécroses et de néo-vascularisation, spécifiques des tumeurs de haut grade.

La stadification peut être aidée par une analyse chromosomique ou génétique. Ainsi certaines translocations ou délétions décelées dans les cellules tumorales se voient plus fréquemment sur certains types de tumeurs et peuvent influencer le pronostic. La mutation de certains gènes ont également une valeur diagnostique et pronostique.

Classification des tumeurs gliales (OMS) modifier

Il s’agit d’une classification purement histologique, difficilement reproductible.

Classification de Sainte-Anne modifier

La classification de l'Hôpital Sainte-Anne est fréquemment utilisée en France. Elle repose sur l'examen anatomo-pathologique mais aussi sur l'analyse des images IRM[28].

  • Oligodendrogiomes et oligoastrocytomes de grade A : Absence d’hyperplasies endothéliales et de prise de contraste
  • Oligodendrogiomes et oligoastrocytomes de grade B : Hyperplasies et/ou prise de contraste
  • Glioblastomes

Diagnostic modifier

Clinique modifier

C'est celle des tumeurs cérébrales. Les céphalées sont fréquentes, d'aggravation progressive, souvent unilatérale. L'apparition de maux de tête chez une personne de plus de 50 ans qui n'en s'est jamais plaint auparavant doit conduire à un examen plus approfondi.

Il peut exister des troubles de la vigilance, des modifications du comportement, une comitialité. Suivant la localisation, on peut retrouver un déficit moteur ou visuel.

Exploration modifier

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est l'examen de référence, plus sensible et spécifique que le scanner crânien pour les tumeurs cérébrales[29], les séquences T2 et Flair permettent d’évaluer au mieux l’extension de la tumeur et de l’œdème péri tumoral (envahie par les cellules tumorales le plus souvent). L'image caractéristique est une masse fixant le gadolinium (produit de contraste pour l'IRM) avec une nécrose centrale et un œdème péritumoral.

Facteurs pronostiques modifier

Les facteurs pronostiques sont très discriminants, la survie à deux ans est corrélée à l’histologie (Grade OMS ou classification de Sainte-Anne), l’âge, la qualité de l'exérèse et l’état général. Les taux de survie sont des valeurs moyennes qui doivent être lues de façon prudente pour chaque cas. Certains traitements récents laissent envisager une amélioration de ces taux de survie.

Survie en fonction du grade OMS :

  • Grade I : les tumeurs de grade I peuvent être curables par la chirurgie ;
  • Grade II : les astrocytomes diffus ou oligodendrogliomes évoluent en 7-8 ans en tumeurs anaplasiques ;
  • Grade III : les tumeurs gliales anaplasiques sont d'évolution spontanément mortelle en 2 à 4 ans ;
  • Grade IV : le glioblastome multiforme est rarement curable. La survie moyenne est de 6 mois à 2 ans de survie en fonction des traitements réalisables.

Survie à deux ans en fonction du type histologique :

  • glioblastome : 9 % ;
  • astrocytomes anaplasiques : 31 % ;
  • autres : 52 %.

Survie à deux ans en fonction de l'âge du patient au diagnostic :

  • moins de 40 ans : 50 % ;
  • de 41 à 59 ans : 14 % ;
  • plus de 60 ans : 4 %.

Survie en fonction de la nature du geste chirurgical :

  • biopsie seule : 36 % ;
  • chirurgie incomplète : 40 % ;
  • chirurgie complète : 50 %.

Traitement modifier

Le traitement des tumeurs gliales est complexe et fait appel a de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales. La prise en charge doit au mieux être entreprise dans un service spécialisé. Compte tenu du pronostic sévère de certaines tumeurs, la qualité de vie doit en permanence être bien évaluée et l'agressivité des traitements mesurés en regard de leur efficacité.

Le traitement symptomatique repose sur les corticoïdes (réduction de l'œdème) et les anticonvulsivants en cas d'épilepsie.

Celui des glioblastomes repose sur une exérèse chirurgicale la plus complète possible, la radiothérapie et la chimiothérapie.

Celui des autres gliomes malins repose également sur l'exérèse chirurgicale la plus large possible couplée à une radiothérapie. Les oligodendrogliome anaplastique semblent sensible à une chimiothérapie comportant procarbazine, lomustine et vincristine[30], mais aussi à la témozolomide[31].

La prise en charge des gliomes dites de « bas grade » (grade II de l'OMS) a fait l'objet de la publication de recommandations par l’European federation of Neurogical Societies datant de 2010[32]. Ces tumeurs peuvent croître lentement[33] et passer en anaplasie secondairement. La durée d'évolution peut ainsi dépasser 10 ans. Les oligodendrogliomes semblent être de meilleur pronostic que les astrocytomes de grade II[34]. L'exérèse chirurgicale permet d'allonger substantiellement l'évolution et de diminuer les conséquences de la tumeur (comitialité)[35]. La radiothérapie, faite précocement après la chirurgie, allonge le délai avant la récidive mais ne diminue pas la mortalité par rapport à une radiothérapie plus tardive, débutée une fois la récidive tumorale présente[36]. La chimiothérapie peut également jouer un rôle.

La recherche s'oriente également vers une molécule, un peptide qui ciblerait la tubuline et détruirait les glioblastomes in vitro[37].

Notes et références modifier

  1. Une étude sur le modèle murin a montré des mécanismes immunitaires expliquant pourquoi les tumeurs de gliome ayant un gène IDH1 muté sont moins agressives que celles sans mutation de ce gène : Amankulor ND (2017), Mutant IDH1 regulates the tumor-associated immune system in gliomas ; Advance, 2 mai 2017, doi: 10.1101/gad.294991.116 Genes & Dev. 2017. résumé
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