Glaucé (Néréide)

Néréide de la mythologie grecque

Dans la mythologie grecque, Glaucé (en grec ancien Γλαύκη / Glaúkê) est une Néréide, fille de Nérée et de Doris, citée par Hésiode[1], Homère[2] et Hygin[3] dans leurs listes de Néréides.

Glaucé
Mythologie grecque
Glaucé et Thalie par Paul Albert Laurens, 1896
Glaucé et Thalie par Paul Albert Laurens, 1896
Caractéristiques
Nom grec ancien Γλαύκη
Fonction principale Divinité marine
Fonction secondaire Déesse des eaux bleues-grises
Résidence Océan
Lieu d'origine Grèce antique
Période d'origine Grèce archaïque
Groupe divin Les Néréides et les divinités marines
Culte
Mentionné dans Théogonie d'Hésiode; Iliade d'Homère; Fables d'Hygin
Famille
Père Nérée
Mère Doris
Fratrie Les autres Néréides, Néritès

Étymologie modifier

Le nom Glaucé (Γλαύκη / Glaúkê) vient du grec ancien γλαυκός / glaukós qui signifie brillant.

Famille modifier

Ses parents sont le dieu marin primitif Nérée, surnommé le vieillard de la mer, et l'océanide Doris. Elle est l'une de leur multiples filles, les Néréides, généralement au nombre de cinquante, et a un unique frère, Néritès. Pontos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents paternels, Océan et Téthys ses grands-parents maternels.

Mythologie modifier

Glaucé est mentionnée comme l'une des 32 Néréides qui se rassemblent sur la côte de Troie, remontant des profondeurs de la mer pour pleurer avec Thétis la mort future de son fils Achille dans l'Iliade d'Homère.

Évocation moderne modifier

Littérature modifier

  • Le poète Leconte de Lisle (1818-1894) a écrit un poème intitulé Glaucé où la Néréide s'exprime à la première personne[4].
  • Glaucé est citée parmi d'autres Néréides par le poète symboliste Jean Moréas (1856-1910) dans un de ces poèmes.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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Notes et références modifier

  1. Hésiode, Théogonie (vers 240 à 264)
  2. Homère, Iliade (chant XVIII, vers 38 et suivants)
  3. Hygin, préface des Fabulae
  4. Leconte de Lisle, GLAUCE, troisième poème du recueil Poëmes antiques, Librairie de Marc Ducloux, éditeur, 1852 (p. 18-28).