Giuseppe Pasotto

évèque catholique italien

Giuseppe Pasotto, né le à Bovolone, dans la province de Vérone, en Italie, est un évêque catholique italien[1].

Giuseppe Pasotto
Biographie
Naissance (69 ans)
Bovolone (Italie)
Ordre religieux Stigmatin (CSS)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Jean-Paul II
Administrateur apostolique du Caucase
Depuis le
Évêque titulaire de Musti (de)
Depuis le

Blason
« Ut unum sint »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie modifier

Il entre au séminaire des Stigmatins (Congrégation des sacrés stigmates de Notre-Seigneur-Jésus-Christ) en Italie et est ordonné prêtre le par le cardinal Lucas Moreira Neves[1].

En 1993, il se rend en Géorgie à la demande du Saint-Siège, la présence catholique y étant de nouveau possible après le retour à l'indépendance de ce pays. Le , il est nommé responsable de l’administration apostolique du Caucase pour l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan, exerçant un rôle pastoral équivalent à celui d'évêque pour les catholiques de rite latin[1].

Giuseppe Pasotto est ordonné évêque titulaire de Musti (de) par le pape Jean Paul II le , à la basilique Saint-Pierre[1]. Le , l’Administration apostolique est reconfigurée à la Géorgie et à l’Arménie, rassemblant 50 000 fidèles[2] et a pour cathédrale Notre-Dame de l’Assomption à Tbilissi. Le , il accueille le pape Jean-Paul II en visite officielle auprès de la République de Géorgie et de son président Edouard Chevardnadze[3]. En 2005, il organise le premier synode diocésain de l’Administration apostolique du Caucase. Le , il accueille le pape François en visite officielle auprès de la République de Géorgie et de son président Guiorgui Margvelachvili.

Prises de positions personnelles modifier

En août 2008, lors de la guerre russo-géorgienne Mgr Pasotto dénonce une situation « laissant le peuple géorgien seul devant le géant russe » et l’Occident « qui ne sait que bien parler »[4].

Le , devant les multiples difficultés rencontrées par le catholicisme sur le territoire géorgien[5], il déclare devant le pape François et les médias : « Nous sommes une petite Église et nous faisons chaque jour l'expérience de la minorité … Et parfois, c'est vraiment dur ! »[6].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Liens externes modifier