Gignac-la-Nerthe

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Gignac-la-Nerthe
Gignac-la-Nerthe
Gignac-la-Nerthe, vue de la colline Saint-Michel.
Blason de Gignac-la-Nerthe
Blason
Gignac-la-Nerthe
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Christian Amiraty
2020-2026
Code postal 13180
Code commune 13043
Démographie
Gentilé Gignacais
Population
municipale
10 083 hab. (2021 en augmentation de 11,25 % par rapport à 2015)
Densité 1 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 35″ nord, 5° 14′ 08″ est
Altitude Min. 11 m
Max. 128 m
Superficie 8,64 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marignane
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Gignac-la-Nerthe
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Gignac-la-Nerthe
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Gignac-la-Nerthe
Liens
Site web gignaclanerthe.fr

Gignac-la-Nerthe (en provençal Ginhac de la Nerta selon la graphie classique, Gignac-de-la-Nerto selon la graphie mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à environ 10 km de Marseille. Elle fait partie de l'unité urbaine de Marseille - Aix-en-Provence et de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Communauté historiquement tournée vers l'agriculture, Gignac s'est développée au XXe siècle en trois vagues successives : de 1911 à 1926 avec la construction du tunnel du Rove qui amène une forte immigration italienne et espagnole, dans les années 1960 avec l'arrivée des Pieds-noirs puis surtout dans les années 1980 en profitant du phénomène de périurbanisation. Gignac-la-Nerthe est aujourd'hui une commune principalement résidentielle. Elle comptait 9 129 habitants au dernier recensement de 2021 en augmentation de 11,25 % par rapport à 2015.

Géographie modifier

Les communes limitrophes sont Châteauneuf-les-Martigues, Ensuès-la-Redonne, Marignane, Les Pennes-Mirabeau, Le Rove et Saint-Victoret.

Depuis le découpage de 1835, le territoire de Gignac-la-Nerthe est situé entièrement au nord de la chaîne de la Nerthe, sur la plaine de Châteauneuf-Gignac qui constitue une des dernières plaines agricoles à proximité de Marseille[1]. La superficie est de 864 ha et l'altitude varie entre 11 et 128 m[2].

La commune est constituée de deux noyaux villageois : Gignac même, à l'est, et Laure, à l'ouest. Elle se trouve à 12 km de L'Estaque (Marseille), 18 km de Martigues et 30 km d'Aix-en-Provence.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 616 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Transports modifier

Gignac-la-Nerthe est située le long de l'autoroute A55 qui relie Marseille à Martigues.

La ville est desservie par le réseau Salon Etang Côte Bleue ainsi que le réseau départemental Cartreize qui propose des lignes à destination de Marseille, Aix-en-Provence et Martigues. La gare la plus proche est celle de Pas-des-Lanciers, située à 5 km sur la commune de Marignane et desservie par la ligne Paris-Lyon-Marseille. Les gares TGV les plus proches sont celles de Marseille-Saint-Charles et Aix-en-Provence TGV.

La commune est également située à 8 km de l'aéroport de Marseille Provence.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Gignac-la-Nerthe est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[13] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (39 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (39,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,4 %), terres arables (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,2 %), cultures permanentes (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Durant l'Antiquité, le territoire de l'actuelle commune accueille une villa romaine[19], la Poussaraque, avec huilerie, stockages, différentes constructions, bains privés, four, une activité artisanale métallurgique avec forge et un four à chaux. L'établissement a existé de l'extrême fin du Ier siècle av. J.-C., jusqu'au VIe siècle.

Au XIIIe siècle, les templiers construisent Saint-Michel de Gignac. Gignac, Le Rove et Ensuès forment alors une même communauté[19].

Ce n'est qu'après le Moyen Âge que le village actuel se développe dans la plaine grâce à l'agriculture (blés, oliviers, amandiers, vignes et élevage). L'église est construite en 1780. À l'époque Gignac fait partie de la seigneurie de Marignane[19].

La commune est créée à la Révolution. Elle inclut alors également Le Rove et Ensuès mais une ordonnance du érige ces deux communautés en commune séparée (Ensuès rejoint ensuite Ensuès-la-Redonne en 1933)[20].

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'agriculture se développe et l'irrigation prend de l'importance. Les campagnes font appel à de nombreux journaliers dans les vignes, le blé ou le maraichage, dont de nombreux étrangers (6,5 % de la population en 1891)[21]. Mais c'est surtout l'important chantier du tunnel du Rove, de 1911 à 1926 qui modifie le visage de la commune : le village accueille une importante immigration, d'abord presque exclusivement italienne puis également espagnole et, dans une moindre mesure portugaise. La population de Gignac compte plus de 30 % d'étrangers en 1926[19],[22].

En 1919, pendant la Première Guerre mondiale, la commune change son nom de Gignac en Gignac-la-Nerthe — du nom de la chaîne de la Nerthe qui borde la commune au sud — « afin », selon le conseil municipal, « d'éviter toute confusion entre la commune et celles qui portent un nom identique »[23].

De 1940 à 1944, la commune subit les privations de la Seconde Guerre mondiale. Deux Gignacais communistes, Émile Balaguer et Hector Azzini, s'engagent dans la Résistance : arrêtés et condamnés en , ils sont déportés en Allemagne[24]. À partir de 1942, obligation est faite à la population d'héberger des soldats allemands. Après le débarquement de Provence du , les goumiers de l'armée d'Afrique prennent la poche du Rove tenue par des grenadiers allemands. Gignac est ainsi libérée le sans avoir subi de dommages[25].

Après la Seconde Guerre mondiale, la population de Gignac-la-Nerthe augmente rapidement. C'est d'autant plus le cas à partir des années 1960 avec l'arrivée des rapatriés d'Algérie puis, surtout, dans les 1980 avec une forte urbanisation qui fait doubler la population[26] (d'environ 4 000 habitants au début des années 1980 à près de 10 000 habitants aujourd'hui).

En 2000, Gignac-la-Nerthe adhère à la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. En 2016, elle est intégrée à la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Politique et administration modifier

 
L'hôtel de ville.

Gignac-la-Nerthe fait partie de la 12e circonscription des Bouches-du-Rhône dont le député est Éric Diard (LR) et du canton de Marignane dont les conseillers départementaux sont Valérie Guarino et Éric Le Disses (LR). Elle fait partie du territoire de Marseille-Provence au sein de la métropole d'Aix-Marseille-Provence ; elle est représentée au sein du conseil métropolitain par un siège (le maire).

Le conseil municipal est composé de 29 membres. Le maire est depuis 2008 le socialiste puis divers gauche Christian Amiraty, réélu en 2014 en alliance avec le PCF[27].

Liste des maires de Gignac-la-Nerthe[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1835 1838 Louis Bonnet    
1838 1846 Jérome Gouiran    
1846 1848 Noël Bourrelly    
1848 1848 Daniel Chabran    
1848 1851 François Savournin    
1865 1870 Delphin Bourrelly    
1870 1874 Vincent Ricaud    
1874 1876 Joseph Césaire Gouiran    
1876 1878 Vincent Ricaud    
1878 1879 Léon Gouiran    
1879 1881 Léon Reynaud    
1881 1888 Joseph Marcel Gouiran    
1888 1896 Barthélémy Chabran    
1896 1900 Victorin Reynaud    
1900 1904 Évariste Arnaud    
1904 1906 Marius Marguerit    
1906 1908 Adrien Cheillan    
1908 1921 Marius Gouiran    
1921 1926 Jules Vincent Ricaud    
1926 1945 Julien Estienne    
1945 1965 Célestin Arigon PCF  
1965 1983 Lucien Jules Ricaud    
1983 1995 Albert Cerboni PCF  
1995 2008 Claude Frigant UMP  
2008 En cours
(au 2014)
Christian Amiraty PS puis DVG
puis DVC (UCE[29])
Retraité
Vice-président de la communauté urbaine de Marseille (2008-2014)

Aux élections autres que municipales, le Front national réalise de très forts scores à Gignac-la-Nerthe.

Pour les élections régionales de 2010, Gignac-la-Nerthe a été remportée par la liste de gauche à 47 %, et par le candidat socialiste aux élections cantonales de 2011 avec 51 %[30],[31], les scrutins de 2015 se sont caractérisés par l'avance du FN : 54 % lors du second tour des départementales[32] et 59 % lors du second tour des régionales[33].

Lors de l'élection présidentielle de 2012, Marine Le Pen est arrivée en tête au premier tour avec 34 % des voix. Au second tour, la commune a été remportée par Nicolas Sarkozy avec 59 %[34]. Pour les élections législatives de la même année, le candidat PS a recueilli 37 %, contre 33 % à l'Union pour un mouvement populaire et 30 % au Front national.

Cette dynamique continue à s'amplifier : lors de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen a réalisé un score proche des 44% au premier tour; remportant la commune au second avec 60,12% des voix.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

En 2021, la commune comptait 10 083 habitants[Note 4], en augmentation de 11,25 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5535781 0371 3781 509706731810876
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
909956908928887863915940938
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9469919871 3141 2701 2401 3641 5271 687
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 9632 6663 5684 3618 7729 1899 1409 3109 127
2014 2019 2021 - - - - - -
9 1299 88710 083------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 613, alors qu'il était de 3 170 en 1999[I 1]. Parmi ces logements, 95,2 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16,4 % des appartements[I 2]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 72,7 %, en légère baisse par rapport à 1999 (73,3 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 5,5 %[I 3].

Économie modifier

Gignac-la-Nerthe est une commune essentiellement résidentielle : en 2013, la population active s'élevait à 4 419 personnes (dont 11,9 % de chômeurs) mais, parmi les personnes en emploi, 82 % travaillent dans une autre commune[39]. 29 % des travailleurs sont ouvriers, 52 % sont employés ou de profession intermédiaire, 9 % sont cadres ou de profession supérieure et 10 % sont artisans, commerçants ou chefs d'entreprise. La commune ne compte plus d'agriculteurs résidents. La moitié des actifs travaillent dans le secteur des services et 29 % dans le secteur public ou parapublic[39].

Au , Gignac-la-Nerthe comptait 789 établissements, principalement dans les services. 72 % des établissements de la commune ne comptent aucun salarié[39].

Culture modifier

Patrimoine modifier

La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[40] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[41]. Par ailleurs, elle compte 22 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[42], tous situés dans l'église.

Héraldique modifier

D'or à un olivier au naturel accosté de deux lettres G et G de sable.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Aux abords de Marseille, le Far West des terres agricoles », sur Marsactu, .
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Gignac-la-Nerthe et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b c et d Histoire de Gignac-la-Nerthe, Michel Méténier, ville de Gignac-la-Nerthe, consulté le 18 mars 2013.
  20. Métenier 1996, p. 12
  21. Métenier 1996, p. 58
  22. Métenier 1996, p. 59
  23. Métenier 1996, p. 39
  24. Métenier 1996, p. 40
  25. Métenier 1996, p. 43
  26. Métenier 1996, p. 54
  27. « Christian Amiraty a été élu maire pour la deuxième fois », sur LaProvence.com (consulté le ).
  28. Métenier 1996, p. 224
  29. J.-P. Enaut, « L'Union des centristes et des écologistes sur les fonts baptismaux », sur Internet Presse Politique, (consulté le ).
  30. Résultats des élections régionales 2010, ministère de l'Intérieur, consulté du 26 novembre 2013.
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  42. « Liste des objets historiques de la commune de Gignac-la-Nerthe », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Michel Métenier, De Gignac à Gignac-la-Nerthe : 1835-1995… c'était à peine hier,

Articles connexes modifier

Liens externes modifier