George Stephenson

ingénieur britannique
George Stephenson
Portrait de George Stephenson.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Tapton House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Derbyshire, Holy Trinity Church, Chesterfield (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Robert Stephenson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Frances Henderson (d)
Elizabeth Hindmarsh (d)
Ellen Gregory (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Archives conservées par
Bibliothèque nationale du pays de Galles[1]
Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7:Hs 596)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de George Stephenson
Signature

George Stephenson, né le à Wylam (dans le Northumberland en Angleterre) et mort le à Tapton House (en) (Chesterfield), est un ingénieur britannique. Il fait partie des « pères fondateurs » du chemin de fer à vapeur.

Biographie modifier

 
Statue de G. Stephenson au British National Railway Museum.

Fils d'ouvrier, George Stephenson n'apprend à lire qu'à 18 ans puis étudie la mécanique. Devenu ingénieur, il réalise, d'abord seul puis avec son fils Robert, une série de locomotives à vapeur.

Stephenson construit un premier prototype en 1814 : c'est une chaudière cylindrique horizontale, munie de 4 roues, elles-mêmes entraînées à l'aide de manivelles par les pistons de 2 cylindres verticaux. En 1817, il met au point sa première vraie locomotive, qui peut remorquer un train de charbon de 70 tonnes. En 1825, nouvelle étape : Stephenson sort une machine qui roule à 30 kilomètres à l'heure. Le jour de l'inauguration de la ligne de marchandises Stockton-Darlington on accroche à la locomotive un wagon rempli de musiciens : c'est aussi le premier train de voyageurs. Dans une descente, le convoi s'emballe, dépassant le cavalier porte-drapeau qui l'accompagne : il atteint les 40 kilomètres à l'heure !

La plus célèbre création de Stephenson reste cependant la Fusée (The Rocket), construite en 1829 pour relier Liverpool et Manchester : la Liverpool and Manchester Railway exploita ainsi la première véritable ligne de voyageurs. Le , jour de son premier voyage, George Stephenson peut être fier de lui : il a tout supervisé, les voies, les ponts et les tunnels, et vu grand, en prévision du trafic, avec l'aide de son assistant-ingénieur, Joseph Locke.

Il a ainsi construit le premier pont qui enjambe une voie ferrée de biais, nécessitant une structure et une disposition particulière des briques par rapport à un pont traditionnel. Le pont de Rainhill, toujours en service, est aujourd'hui classé.

George Stephenson meurt d'une pleurésie le à Tapton House (en) (Chesterfield), à l'âge de 67 ans. Il est enterré dans l'église Holy Trinity Church (en) à Chesterfield, Derbyshire au côté de sa deuxième épouse, Élisabeth Hindmarsh, épousée en 1820[3].

Descendance modifier

George Stephenson se marie avec Fanny Henderson le [4]. Ils ont deux enfants :

  • Robert est né le et s'est marié le [5] avec Frances Sanderson, fille du financier de la City of London, John Sanderson[6]. Robert est décédé en 1859, sans descendance de cette union ;
  • En 1806, sa femme met au monde une fille et meurt quelques jours après cette naissance. Le bébé meurt également quelques mois après sa mère[7].

Galerie d'images modifier

Notes et références modifier

  1. « http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/a/A13530954 »
  2. « http://archivdatenbank-online.ethz.ch/hsa/#/content/029a9d29efcb404fa076ecbb26e19427 » (consulté le )
  3. (en) Davies, Hunter (1975). George Stephenson. Weidenfeld and Nicolson. (ISBN 0-297-76934-0)
  4. Alphonse Debauve, Stephenson, Collection XIX, , 36 p. (ISBN 9782346061129, lire en ligne).
  5. Bulletin de la Commission Internationale Du Congrès Des Chemins de Fer, vol. 18, P. Weissenbruch, (lire en ligne), p. 393.
  6. (en) North of England Institute of Mining Engineers : Transactions, vol. VIII, Reid, , 198 p., p. 74.
  7. Samuel Smiles, La vie des Stephenson : comprenant l'histoire des chemins de fer et de la locomotive, H. Plon, , 424 p. (lire en ligne), p. 47.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Samuel Smiles, F. Landolphe (traduction), La vie des Stephenson : comprenant l'histoire des chemins de fer et de la locomotive, H. Plon, 424 pages, 1868 (intégral).
  • (en) Davies, Hunter (1975). George Stephenson. Weidenfeld and Nicolson. (ISBN 0-297-76934-0) (Eng)

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