George Burgwyn Anderson

militaire américain

George Burgwyn Anderson ( - ) est un officier de carrière, servant en premier dans l'armée américaine d'avant-guerre (en), puis meurt de ses blessures infligées au cours de la guerre de Sécession, alors qu'il est officier général dans l'armée confédérée. Il est parmi les six généraux tués ou blessés mortellement lors de la bataille d'Antietam, en .

George Burgwyn Anderson
George Burgwyn Anderson

Naissance
Comté d'Orange, État de Caroline du Nord
Décès (à 31 ans)
Raleigh, État de Caroline du Nord
Origine Américain
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme Infanterie
Grade Premier lieutenant (USA)
Brigadier général (CSA)
Années de service 1852-1861 (USA)
1861 – 1862
Conflits Guerre de l'Utah

Guerre de Sécession

Avant la guerre modifier

George B. Anderson, le fils aîné du planteur (en) William E. Anderson et sa femme Frances Eliza Burgwyn, naît près de Hillsboro, en Caroline du Nord. Anderson est le cousin au deuxième degré du colonel Henry K. Burgwyn du 26th North Carolina. Il entre à l'institut de Caldwell, où il obtient son diplôme, major de sa promotion. Pendant ses études à l'université de Caroline du Nord, il reçoit une nomination à l'académie militaire de West Point et diplômé dixième sur quarante-trois cadets de la promotion de 1852[1],[2],[note 1]. Il est breveté second lieutenant dans le 2nd U.S. Dragoons et formé à l'école de cavalerie aux Carlisle Barracks, en Pennsylvanie[1]. Anderson est promu second lieutenant le [2].

Carrière militaire et mariage modifier

À la suite de sa formation, Anderson est envoyé en Californie pour aider au relevé topographique d'un projet de chemin de fer avant de rejoindre son régiment à Fort Chadbourne dans le Texas. Le , il est promu premier lieutenant[2]. Il commande sa troupe de cavalerie lors d'une marche du Texas à travers les plaines vers Fort Riley, au Kansas. En 1858, il est l'adjudant du régiment, tout en servant dans le territoire de l'Utah pendant la guerre de l'Utah et est promu capitaine[3]. En 1859, il est envoyé à Louisville, dans le Kentucky, pour servir en tant qu'officier de recrutement. Là, il rencontre et épouse Mildred Ewing. Il sert également pendant une autre période en tant qu'adjudant d' à [2].

Guerre de Sécession modifier

Avec le déclenchement de la guerre de Sécession, Anderson démissionne de sa commission dans l'armée américaine le et retourne chez lui[2]. Le gouverneur de la Caroline du Nord, John Willis Ellis, le nomme colonel du 4th North Carolina Infantry, le . Anderson commande la garnison confédérée à Manassas, en Virginie, du au [4]. Anderson dirige habilement son régiment lors de la bataille de Williamsburg, en et est récompensé un mois plus tard avec une promotion au grade de brigadier général le [2]. Il reçoit le commandement d'une brigade dans la division du major-Général D. H. Hil lors des combats de la bataille de Sept Jours et de Malvern Hill, où il est blessé à la main pendant l'assaut confédéré. Lors de la récupération, il participe à la défense autour de Richmond, en Virginie, en , servant dans la 4th brigade de la division du major-général G. W. Smith[2].

Campagne du Maryland et mort modifier

Maintenant en mesure de reprendre son service, Anderson reprend le commandement de sa brigade à temps pour la campagne du Maryland. Il combat lors de la bataille de South Montain, avant de marcher dans la vallée de Cumberland vers Sharpsburg, Maryland, lorsque l'armée de Virginie du Nord se concentre. Au cours de la bataille d'Antietam, les vétérans de Caroline du Nord d'Anderson défendent une partie de la Sunken Road (connue sous le nom de « Bloody Lane ») contre les attaques répétées de l'Union. Une balle Minié frappe Anderson près de sa cheville, le blessant gravement. Anderson est transporté à Shepherdstown, puis par wagon dans la vallée de la Shenandoah jusqu'à Staunton, en Virginie, pour récupérer. Il est finalement transporté par train à Raleigh, Caroline du Nord, où il meurt à la suite de l'amputation du pied infecté[2]. Il succombe à ses blessures un mois et demi plus tard[note 2].

Anderson est enterré dans le cimetière historique d'Oakwood à Raleigh[2].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. il est de la même promotion que les futurs généraux George Crook, George Lucas Hartsuff, Milo Smith Hascall, John Parker Hawkins, August Valentine Kautz, Alexander McDowell McCook, Henry Warner Slocum, David Sloane Stanley, Charles Robert Woods et Arthur Pendleton Bagby, Jr, George Blake Cosby, John Horace Forney. Les neuf premiers dans les rangs de l'Union et les trois derniers dans ceux confédérés.
  2. Il fait partie des six généraux tués ou mortellement blessés à la bataille d'Antietam : Joseph King Fenno Mansfield, Israël Bush Richardson, Isaac Peace Rodman dans les rangs de l'Union, et William Edwin Starke, George Burgwyn Anderson, Lawrence O'Bryan Branch dans les rangs de la Confédération.

Références modifier

  1. a et b Warner, Ezra J., pp. 5-6
  2. a b c d e f g h et i Eicher, John H., and Eicher, David J.
  3. Appletons' annual cyclopaedia and register of important events of the year: 1862.
  4. Sifakis, Stewart.

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Appletons' annual cyclopaedia and register of important events of the year: 1862. New York: D. Appleton & Company, 1863.
  • (en) John H. Eicher et David J. Eicher, Civil War High Commands., Stanford, Stanford University Press, , 1040 p. (ISBN 0-8047-3641-3).  
  • (en) Clement A. Evans, Confederate Military History, vol. III, Atlanta, Confederate Publishing Company, .  
  • (en) Stewart. Sifakis, Who Was Who in the Civil War., New York, Facts On File, , 766 p. (ISBN 978-0-8160-1055-4).  
  • (en) Ezra J. Warner, Generals in Gray : Lives of the Confederate Commanders., Baton Rouge, Louisiana State University Press, , 420 p. (ISBN 978-0-8071-0823-9, lire en ligne).  

Liens externes modifier