Georg Friedrich Dinglinger

peintre allemand

Georg Friedrich Dinglinger, né le à Biberach an der Riß et mort le à Dresde, est un peintre et émailleur allemand à la cour de Dresde.

Georg Friedrich Dinglinger
Médaillon en émail (autoportrait).
Biographie
Naissance
Décès
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DresdeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie modifier

Georg Friedrich Dinglinger naît le à Biberach an der Riß[1].

Il est le deuxième fils du coutelier Conrad Dinglinger (1634-1683) et de sa femme Anna Margareta Schopper (1640-1709)[2]. Il a trois sœurs et deux frères (ordre chronologique) : Anna Barbara (1663-?), Johann Melchior (1664-1731), Anna Maria (1667-?), Georg Christoph (1668-1728) et Anna Catharina (1669-?)[2].

On sait peu de choses sur sa jeunesse. Alors que ses deux frères, Johann Melchior et Georg Christoph, apprennent le métier d'orfèvre, Georg Friedrich se tourne vers la peinture.

Selon Émile Molinier, Georg Friedrich étudie en France mais n'indique pas la période[3].

En 1693, Dinglinger suit son frère à Dresde, où il trouve un emploi d'émailleur de cour auprès du roi électoral saxon et polonais Auguste II.

Mariages et enfants modifier

Le , Georg Friedrich Dinglinger épouse à Biberach an der Riß la fille du marchand, Katharina Barbara Gutermann (1675-1713)[2]. De ce mariage naissent quinze enfants, dont cinq seulement atteignent l'âge adulte, dont Georg Friedrich Dinglinger (1702-1785), le futur architecte et maître d'œuvre.

Après la mort précoce de sa première épouse, Georg Friedrich Dinglinger épouse la cousine (deuxième degré) du poète Christoph Martin Wieland, Marie Felicitas Wieland (née en 1693), dans sa ville natale le . De ce mariage naissent deux fils, dont le plus jeune, Sebastian Heinrich Dinglinger (né en 1720), s'établit comme bijoutier à Londres.

Œuvres modifier

 
Auguste II, Bomann-Museum (de).

Il fait de nombreux portraits sur émail à la cour de Saxe, mais il peint aussi des émaux sur cuivre : un émail représentant la Madeleine d'après le tableau peint en 1710 par un peintre hongrois Adam Maniocky, se trouve au musée de la Grüne Gewœlbe, à Dresde[3]. C'est un des plus grands émaux connus, mais c'est un ouvrage fort médiocre[3]. (Signatures : G. F. Dinglinger ; G. F. Dinglinger fec. 1696)[3].

Outre les portraits de personnes, Dinglinger créé des objets religieux et mythologiques, des représentations de genre et des scènes d'animaux dans la peinture sur émail. On peut voir ses œuvres aujourd'hui dans le Grünes Gewölbe.

Notes et références modifier

  1. (de) « Georg Friedrich Dinglinger », sur brockhaus.de (consulté le ).
  2. a b et c (de) « Banques de données de famille : Georg Friedrich Dinglinger », sur ortsfamilienbuecher.de (consulté le ).
  3. a b c et d Molinier 1885, p. 28.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Molinier 1885] Émile Molinier, « Dinglinger (Georges-Frédéric) », dans Dictionnaire des émailleurs depuis le Moyen Âge jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, (lire en ligne), p. 28.  
  • Heinrich-Hermann von der Ohe: Die Nachkommen des Dresdener Hof-Emailleurs Georg Friedrich Dinglinger (1666-1720). 1963, (de) « Publications de et sur Georg Friedrich Dinglinger », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)..
  • Ulrike Weinhold: Emailmalerei an Augsburger Goldschmiedearbeiten von 1650 bis 1750. (Forschungshefte. Hrsg. vom Bayerischen Nationalmuseum; Bd. 16) Deutscher Kunstverlag, München/ Berlin 2000, (ISBN 3-422-06270-X).
  • Ulrich Boltz, Richard Gary Hooton: The New Grünes Gewölbe. Deutscher Kunstverlag, 2007 (ISBN 978-3-422-06548-2).

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