General Dynamics

entreprise de défense américaine

General Dynamics
logo de General Dynamics
illustration de General Dynamics

Création 1952
Fondateurs John Philip Holland et GD Electric BoatVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions
Action New York Stock Exchange (GD)Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Strength On Your Side
Siège social Drapeau des États-Unis Falls Church, États-Unis
Direction Phebe N. Novakovic, Chairman et CEO
Actionnaires Longview Asset Management (d) (+10.05 pourcent (unité non prise en charge))
Evercore Wealth Management (d) (7,48 %)
The Capital Group Companies (7,6 %)
The Vanguard Group (5,59 %)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Militaire, Défense
Produits Véhicules terrestres, aériens, marins; Systèmes de communication
Filiales General Atomics ( - )
National Steel and Shipbuilding Company
GD Electric Boat
Tadpole Computer (en)
Convair
Chantier naval Bath Iron Works
Jet Aviation (en)
General Dynamics Land Systems (en)
Electric Launch Company (en)
General Dynamics Mission Systems (en)
Gulfstream Aerospace
Creative Technology
General Dynamics European Land Systems (en)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 95 150 (2011)
Site web www.generaldynamics.com
Chiffre d'affaires 39,4 G$ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net 3,4 G$ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

General Dynamics, fondée en 1952, est initialement une société de conception et de fabrication d'avions militaires travaillant principalement pour le compte du gouvernement américain. On lui doit la construction du F-16 Fighting Falcon et du F-111 Raven. En 2008, ces avions sont développés par Lockheed Martin qui a racheté en 1993 la compagnie créatrice de ces appareils.

General Dynamics se classait en 2023 au sixième rang mondial pour la production d'armement[3].

Historique modifier

L'origine de cette compagnie remonte à la John P. Holland Torpedo Boat (fabricant de navires lance-torpilles), renommée Electric Boat Co en 1899. Après la Seconde Guerre mondiale, Electric Boat (spécialisée dans la construction de navires et de sous-marins) se trouva sans commande mais avec une énorme trésorerie. Son président chercha un moyen de la diversifier.

Après des recherches, John Jay Hopkins président d'Electric Boat, trouva que Canadair (détenue à l'époque par le gouvernement canadien) était à vendre. La transaction fut conclue en 1946 pour une somme de 10 millions de dollars américains.

Après une profonde restructuration, notamment des lignes de production, Canadair renoua avec les profits et livra même son appareil North Star (une version sous licence du Douglas DC-4) en avance par rapport au calendrier initial.

Avec le rachat de Canadair, la production d'avions augmenta plus fortement que la production de bateaux. John Jay Hopkins trouva que le nom d'Electric Boat ne pouvait plus représenter l'entreprise. Le , le nom fut officiellement changé pour General Dynamics.

Ayant toujours énormément de trésorerie, General Dynamics racheta Convair en 1953.

Canadair fut revendu au gouvernement canadien en 1976. La même année, Canadair vend sa participation dans Asbestos Corporation, entreprise spécialisée dans la production d'amiante à General Dynamics. En 1982, le gouvernement du Québec via la Société nationale de l'amiante acquiert 51 % de Asbestos Corporation pour 185 millions de dollars. En 1986, ce même gouvernement acquiert pour 170 millions de dollars les participations restantes[4].

Lockheed Martin a acheté la branche « avions militaires » de General Dynamics en 1993.

Histoire récente modifier

En 2014, une entente intervient entre l'Arabie saoudite et la Corporation commerciale canadienne, mandataire de la Couronne fédérale. L'entente prévoit l'achat par l'Arabie saoudite d'une certaine quantité de VBL devant être fabriqués par General Dynamics[5]. Ladite entente est estimée à 15 milliards[6]. Cette commande constituait la plus importante vente d'armes canadiennes de son histoire[7].

À la suite de l'assassinat controversé du journaliste Jamal Khashoggi et de l'implication de Ryad dans la guerre au Yémen, GDLS avertit le gouvernement canadien qu'une résiliation unilatérale aurait : « un impact négatif significatif sur nos employés hautement qualifiés, sur notre chaîne d'approvisionnement au Canada et plus généralement sur le secteur canadien de la défense », en plus de coûter des milliards aux canadiens.

Lors du débat sénatorial tenu le dans le processus d'adoption du projet de loi C-47, la sénatrice Lucie Moncion estimait que "l'annulation du contrat entraînerait la perte de 2 000 à 3 000 emplois chez General Dynamics à London, en Ontario, et coûterait des milliards de dollars aux contribuables"[8].

En , General Dynamics annonce l'acquisition pour 6,8 milliards de dollars de CSRA, entreprise américaine issue de la fusion des activités de support informatique pour l'administration de CSC et de SRA International[9].

Production modifier

Navale modifier

Sous Electric Boat :

General Dynamics possède aussi le chantier naval National Steel and Shipbuilding Company a San Diego.

Aéronautique modifier

Sous Convair Division

Terrestre modifier

Site de production modifier

Canada modifier

General Dynamics possède une usine au Canada située au 1991 Oxford Street East, dans la ville de London (Ontario). Ses produits les plus recherchés sont les véhicules blindés légers.

La filiale canadienne de General Dynamics employait 1 350 personnes en 2017[10]. Cependant, l'entreprise licencia 28 de ses 60 ingénieurs permanents en [6].

Notes et références modifier

  1. « About GDELS – The Transatlantic Partner for Land Defense in Europe » (consulté le )
  2. a et b Form 10-K, (SEC filing) 
  3. D'après (en) Defense News Top 100 Liste pour 2023
  4. Québec (province). Industries. Amiante, Mémoire du Québec
  5. Turp c. Canada (Ministre des Affaires étrangères), 2018 CAF 133, paragraphe 4.
  6. a et b (en) « Layoffs hit London defence giant General Dynamics Land Systems », sur The London Free Press, (consulté le )
  7. « Canada: annuler le contrat avec Ryad coûterait des milliards, prévient General Dynamics », sur lesaffaires.com, (consulté le )
  8. Débats du Sénat du Canada, 1ère session - 42e législature - Volume 150 - Numéro 258, tenue le jeudi 6 décembre 2018, Présidence de l'honorable George J. Furey, à la p. 7170, (en ligne : https://sencanada.ca/Content/SEN/Chamber/421/Debates/pdf/258db_2018-12-06-f.pdf) (page consultée le 15 avril 2019)
  9. (en) Arunima Banerjee et Mike Stone, « General Dynamics to buy federal services provider for $6.8 billion », sur Reuters,
  10. Ibid.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier