Gaspar-Joseph Labis

prélat catholique
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Gaspar-Joseph Labis, né le à Warcoing (Belgique) et mort le à Tournai (Belgique) est un prélat catholique belge, évêque de Tournai de 1835 jusqu'à sa mort.

Gaspar-Joseph Labis
Fonction
Évêque de Tournai
Diocèse de Tournai
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Biographie
Naissance
Décès
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TournaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
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Autres informations
Consécrateurs

Éléments de biographie modifier

Gaspard-Joseph Labis est ordonné diacre le . Le 23 septembre suivant, il est ordonné prêtre par François Joseph Hirn.

Le , il est nommé évêque de Tournai par le pape Grégoire XVI. Il est ainsi consacré le par Engelbert Sterckx, assisté de Corneille van Bommel et François-René Boussen.

Durant son long épiscopat de quelque 37 ans, il met en chantier une restauration de la cathédrale Notre-Dame de Tournai qui dura 40 ans.

À sa demande, Jean-Philippe Roothaan, supérieur général des jésuites accepte de fonder un nouveau collège dans la ville de Tournai. L’évêque offre aux pères l’ancien couvent des religieuses carmélites, à la rue des Augustins. Le , le nouveau collège, placé sous la protection de Notre-Dame, ouvre ses portes à 116 élèves, répartis en quatre classes.

Gaspar-Joseph Labis se trouve à Rome pour la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception (1854), et y participe seize ans plus tard au concile Vatican I (1870) qui, entre autres, définit le dogme de l’infaillibilité pontificale.

Alors qu'une loi anticléricale interdit l’inhumation dans les cathédrales, Gaspar-Joseph Labis Labis souhaite absolument reposer dans sa cathédrale. Il est alors inhumé clandestinement dans la cathédrale Notre-Dame de Tournai, durant la nuit du , soit quelques heures avant ses funérailles officielles, qui sont célébrées avec un cercueil vide. On n'apprend que plus tard le subterfuge ; la justice est saisie, il y a des condamnations et les autorités communales veulent amener le procureur De Rasse à exiger des fouilles, voire l’exhumation, ce qu'il refuse[1],[2].

Œuvre modifier

  • Le Libéralisme, la Franc-Maçonnerie et l'Église catholique, Bruxelles, 1869. [1]

Notes et références modifier

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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier