Gare de Saint-Loup-Lamairé

ancienne gare

La gare de Saint-Loup-Lamairé est une gare ferroviaire française, fermée, de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est située dans la vallée du Thouet sur le territoire de la commune de Saint-Loup-Lamairé dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Loup-Lamairé
Image illustrative de l’article Gare de Saint-Loup-Lamairé
La gare dans les années 1900.
Localisation
Pays France
Commune Saint-Loup-Lamairé
Adresse D138E
79600 Saint-Loup-Lamairé
Coordonnées géographiques 46° 46′ 50″ nord, 0° 10′ 08″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Services Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) Chartres à Bordeaux-St-Jean
Voies 1 (anciennement 2)
Altitude 97 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
(Voir situation sur carte : Deux-Sèvres)
Saint-Loup-Lamairé
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Saint-Loup-Lamairé
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Saint-Loup-Lamairé

Elle est mise en service en 1882 par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle est fermée au service des voyageurs en 1980 et en , a lieu la fermeture de la section de Saint-Varent et de Parthenay.

Situation ferroviaire modifier

Établie à 97 mètres d'altitude[1], la gare de Saint-Loup-Lamairé est située au point kilométrique (PK) 353,600 de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares d'Airvault-Gare et de Gourgé, sur une section, de Saint-Varent à Parthenay, fermée aux services voyageurs et marchandises.

Histoire modifier

La station de Saint-Loup est établie sur la rive droite du Thouet[2], elle est mise en service le , par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Niort à Montreuil-Bellay[3]..

Lors de sa séance du , le Conseil général constate : que la gare est à 800 mètres de la ville, qu'elle ne dispose pas d'un puits ce qui oblige le chef de gare à rejoindre le bourg pour s'approvisionner en eau ; par ailleurs il lui est quasiment impossible de manœuvrer les wagons de marchandises du fait qu'il n'y a pas de plaques tournantes. Il émet un vœu pour résoudre ces problèmes[4].

En , la deuxième voie, est posée entre la gare d'Airvault et Saint-Loup, la pose est en cours d'achèvement sur le tronçon suivant entre Saint-Loup et la gare de Parthenay[5].

À partir de 1939, la ligne n'a plus que des circulations locales, la jeune Société nationale des chemins de fer français (SNCF) préférant faire circuler les trains grandes lignes sur le parcours électrifié de l'ex Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). En 1940, la station est desservie par des trains omnibus et des autorails[6]. La deuxième voie est déposée progressivement à partir de 1945. Sur la section Thouars Niort, le service ferroviaire voyageurs est fermé lors de la mise en place d'un transfert sur la route à la mise en place des horaires de l'hiver 1980. Depuis, seul des trains de fret circulent sur la ligne[7].

La ligne est fermée en , lors de la fermeture à toutes les circulations de la section de ligne entre les gares de Saint-Varent et de Parthenay[8].

Patrimoine ferroviaire modifier

Le bâtiment voyageurs d'origine et l'ancienne halle à marchandises sont présents sur le site de la gare[9].

Notes et références modifier

  1. Source altitude : Google Earth.
  2. Banaudo 1982, p. 93.
  3. « Actes Officiels : 15 octobre », Le Journal des transports,‎ , p. 612 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Conseil général, Rapports et délibérations, Niort, Deux-Sèvres, (lire en ligne), « Séance du 28 août : 12. Conseil général », p. 367.
  5. Conseil général, Rapports et délibérations, Niort, Deux-Sèvres, (lire en ligne), « Chemins de fer : 1° Ligne de Niort à Montreuil-Bellay », p. 39.
  6. Banaudo 1982, p. 94.
  7. Banaudo 1982, p. 95.
  8. « Thouhars - Niort une fermeture qui ne passe pas », sur transportrail, (consulté le ).
  9. « La gare vue du ciel », sur Google Maps, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6).  .

Articles connexes modifier

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