Ganagobie

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence

Ganagobie
Ganagobie
Vue aérienne
Blason de Ganagobie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Belmonte
2020-2026
Code postal 04310
Code commune 04091
Démographie
Gentilé Ganagobiens
Population
municipale
91 hab. (2021 en augmentation de 7,06 % par rapport à 2015)
Densité 8,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 34″ nord, 5° 55′ 00″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 719 m
Superficie 10,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ganagobie
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Ganagobie
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Ganagobie
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Ganagobie

Ganagobie (Ganagòbia en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et connue principalement pour son abbaye.

Ses habitants sont appelés les Ganagobiens[1],[2].

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Ganagobie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Ganagobie est composé de plusieurs villages et hameaux[3].

Du nord au sud :

  • Pont-Bernard, partagé avec la commune de Peyruis, proche de la ligne de chemin de fer, est à une altitude de 390 m ;
  • le village chef-lieu est installé sur une ligne de crête au nord-est du plateau de Ganagobie, à une altitude de 530 m ;
  • Le Belvédère est au sud du bourg de Ganagobie sur un replat à 570 m, au bout de la route goudronnée qui part de Pont-Bernard ;
  • l'abbaye de Ganagobie, sur le plateau, à 650 m. C'est le principal attrait touristique de la commune.
Communes limitrophes de Ganagobie
Peyruis
Sigonce   Les Mées
Lurs

Géologie et relief modifier

 
La colline du couvent de Ganagobie.

La commune compte 771 ha de bois et forêts, soit 73 % de sa superficie[1].

 
Massif des Alpes et localisation des Baronnies.

La commune comporte trois entités paysagères :

  • la vallée (et le lit) de la Durance pour une très faible part de la commune.
  • un relief vallonné (marnes et grès)[4] couvert de forêts pour la grande majorité de la commune.
  • au-dessus, le plateau de Ganagobie, site inscrit[5] pour le monastère et ses alentours, la végétation (chênes verts, pins d'Alep) et le paysage. Il offre de nombreuses grottes qui permettent l’établissement d’habitats troglodytes, qui ont été occupés à l’époque préhistorique, au Moyen Âge et par la Résistance[5].

Des allées sillonnent les bois et permettent d'atteindre deux belvédères, perchés au sommet de murailles verticales : l'un domine la vallée de la Durance et le plateau de Valensole ; l'autre, à l'opposé, le bassin de Forcalquier.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[6] :

  • rivière la Durance,
  • ravin le beuvon.

Ganagobie dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 300 Équivalent-habitants[7].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Auban », sur la commune de Château-Arnoux-Saint-Auban à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 714,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

Ganagobie est desservie par la départementale RD 4096, ancienne route nationale 96, qui est construite dans la vallée de la Durance. L'autoroute A51 est construite parallèlement au tracé de la Route départementale 4096[3].

Deux routes s'embranchent sur la RD 4096 et gravissent le plateau :

  • la RD 30, construite seulement en 1953[15] qui commence sur l'ancien tracé de la 4096 (qui est aussi celui de la via Domitia) et escalade le plateau par le sud pour donner accès au monastère ;
  • une route communale part de Pont-Bernard et rejoint le village moderne par le versant nord du plateau.

Plusieurs chemins et pistes forestières complètent le réseau viaire.

Autre infrastructure de transport, le canal de Manosque suit le pied du talus ; il franchit les ravins par quatorze ponts, passe dans un tunnel et sort de la commune en franchissant le ravin du Buès par un siphon.

Transports en commun modifier

Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Transports collectifs du Département[16].
SNCF modifier

Risques naturels et technologiques modifier

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis auquel appartenait Ganagobie est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[20]. La commune de Ganagobie est également exposée à trois autres risques naturels[20] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Durance),
  • mouvement de terrain.

La commune de Ganagobie est également exposée à deux risques d’origine technologique :

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour le seul risque d’inondation[21] et le Dicrim n’existe pas[26].

Pollution radioactive modifier

L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie[27],[28]. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques[29], activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé[29]). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif[28],[30], du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation[30]. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité[30].

En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive[29]. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir[30], prononce deux suspensions administratives de l’activité[29] (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles[30]), puis interdit l’activité[29]. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa[28]. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne[30].

Isotopchim est finalement liquidée en 2000[29]. Le couple Friedeling est condamné en 2003 à de la prison avec sursis et à 100 000  d’amende, la procédure étant épuisée en Cour de cassation en 2007[28],[30]. L’amende n’a pas été payée[28].

La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en décembre 2002[31]. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à juin 2008[27],[31], quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives[32].

En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols[27], dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000[29]. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ 3,9 millions d’euros[33] mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes[31].

Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires[34].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ganagobie est une commune rurale[Note 2],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[36],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,1 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[40].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

La localité apparaît pour la première fois dans les textes au Xe siècle : cella Ganagobiacensis et podium Ganaguobiense. On trouve dans les siècles suivants plusieurs variantes : Canagobiensis, Canagobiacensis, Canacopiensis, Ganegobie, Ganagobiæ, Ganagobia[41].

Les toponymistes reconnaissent généralement la difficulté à établir la signification du nom de la commune, seule la racine oronymique (gan- / kan- ) étant assurée. Charles Rostaing émet une hypothèse, selon laquelle le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) *GaN-, le deuxième élément étant une répétition[42]. Il corrige cette hypothèse en assignant la deuxième partie du nom au thème *kopp-, rattaché aux lieux aquatiques, le nom désignant alors « les sources du plateau » ou la « source de la montagne ». Cette hypothèse est reprise par l'association Alpes de Lumière[41] et les Fénié[43].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Le territoire de la commune est fréquenté depuis la Préhistoire : l'extrémité nord du plateau abritait un village préhistorique, retranché derrière un rempart de 120 m, constituant ainsi un oppidum[44],[45]. Cet oppidum, dit de Villevieille, du nom du village qui lui a succédé, appartenait aux Sogiontiques était établi sur le plateau de Villevieille. Dans l’Antiquité, le territoire de Ganagobie fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[46].

Moyen Âge modifier

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[47]. À cette époque, deux fermes sont installées sur le plateau de Ganagobie, au nord pour la première et à l'emplacement du prieuré pour la seconde. La position privilégiée du site serait une des raisons de ces occupations[48].

Le prieuré est fondé à la fin du Xe siècle[5]. La seigneurie appartenait aux évêques de Sisteron, qui en font don à l’abbaye de Cluny[44]. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au XVe siècle : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins.

En 1471, la communauté de Ganagobie est complètement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[44].

Temps modernes modifier

En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française[5].

Époque contemporaine modifier

Le bac du Loup, situé sur la commune, et qui permettait le passage de la Durance, est supprimé lors de la construction du pont des Mées en 1843. Ce pont, emporté par une crue dévastatrice le jour de son inauguration, doit être reconstruit, ce qui donne un sursis au bac, qui est remis en service jusqu’en 1857[49].

Comme de nombreuses communes du département, Ganagobie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[50]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[51], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Ganagobie[52]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes[53]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban[54], franchit la Durance le 20 août au sud de Mirabeau[55]. Le 143e régiment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du 20 août et libère les villes et villages sur son passage, dont Ganagobie. La colonne remonte toutefois rapidement la vallée, sans s’attarder à des détours par les villages : elle traverse la commune sans traverser le chef-lieu[56].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Ganagobie. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[57].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[58]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernadette Auric a été réélue conseillère municipale avec le meilleur total de 61 voix, soit 76,25 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,89 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[59].

Depuis 1987, une communauté d'un quinzaine de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes est installée dans le monastère, en provenance de l'abbaye d'Hautecombe, abandonnée à cause d'une présence touristique croissante à l'excès.

Liste des maires modifier

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Daniel Garcin[60]    
         
mars 1995 En cours
(au 21 octobre 2014)
Sylvie Belmonte[61],[62],[63] DVD Retraitée
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité modifier

Ganagobie fait partie :

Instances judiciaires et administratives modifier

Ganagobie est une des quatre communes de l'ancien canton de Peyruis qui totalisait 4 255 habitants en 2012[64]. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Ganagobie faisait partie du canton de Peyruis de 1802 à 2015 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Saint-Étienne-les-Orgues de 1801 à 1802[65]. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban[66].

La commune fait partie des juridictions d'instance et de commerce de Manosque, prud'homale et de grande instance de Digne-les-Bains, mais aussi de la cour administrative d'appel de Marseille et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence[67].

Fiscalité locale modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Ganagobie en 2010[68]
Taxe Part communale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 8,67 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 35,19 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 107,53 % 47,16 % 8,85 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[69]). La part intercommunale de la CFE s'élève à 31,57 %[68].

Budget et fiscalité 2019 modifier

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[70] :

  • total des produits de fonctionnement : 312 000 , soit 3 431  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 327 000 , soit 3 593  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 154 000 , soit 1 690  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 117 000 , soit 1 288  par habitant ;
  • endettement : 115 000 , soit euro par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 35,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 107,53 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017[71].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[73].

En 2021, la commune comptait 91 habitants[Note 3], en augmentation de 7,06 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
936888797992107122117
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
125117109817373737261
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
614431343246262411
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
111012150647591105106
2012 2017 2021 - - - - - -
849691------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1471
inhabitée

L’histoire démographique de Ganagobie, après l'abandon complet du terroir au XVe siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1820 à 1861[75]. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[75]. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a repris une croissance vigoureuse et est revenue aux niveaux du début du XIXe siècle.

Enseignement modifier

La commune ne dispose ni d’école maternelle ni d’école primaire[76]. Les élèves vont à l’école publique primaire de Dauphin ou à celle de Saint-Michel-l'Observatoire. Ensuite les élèves sont affectés au collège Le Mont-d'Or à Manosque[77],[78]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[79], soit le lycée polyvalent Les Iscles[80] soit le lycée Félix-Esclangon[81].

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé[82] :

  • Mécecins, infirmiers, hinésithérapeutes à Peyruis, Les mées,
  • Pharmacies à Peyruis, Les mées
  • Hôpitaux à Oraison, Sistéron.

Cultes modifier

Économie modifier

L'économie de la commune dépend de deux sources de revenus, l'agriculture, de type méditerranéenne, et le tourisme culturel[86].

Agriculture modifier

À la suite du développement de l’abbaye, il y avait toute une population de travailleurs ou d’agriculteurs qui s’était initialement établie sur le plateau[87].

  • Vignobles.

Tourisme modifier

  • Restaurants à Peyruis,
  • Chambres d'hôtes,
  • Campings à Oraison, Manosque.

Commerces modifier

  • Commerces de proximité à Oraison, Peyruis[88].

Aperçu général modifier

En 2009, la population active s’élevait à 59 personnes, dont neuf chômeurs[89] (six fin 2011[90]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (38 sur 51)[91] et travaillent majoritairement hors de la commune (41 actifs sur 51)[91].

Agriculture modifier

 
Miel de lavande.

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un seul emploi salarié[92].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010, chiffre stable depuis 2000[93].

Les agriculteurs de la commune de Ganagobie peuvent prétendre à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)[94].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1 000 pieds[95]. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[94].

Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale à Ganagobie[57].

Industrie modifier

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés[92].

Activités de service modifier

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec huit emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une seule personne[92].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible pour la commune, qui ne dispose d’aucune structure d’hébergement à finalité touristique recensée[96].

L’unique résidence secondaire n’apporte pas non plus de capacité d’accueil[97],[98].

Lieux et monuments modifier

 
L'église Notre-Dame de l'abbaye de Ganagobie.
 
Cabanon pointu au centre de l'ancien clos du monastère.

Tout le plateau de Ganagobie est couvert de chênes verts. On peut y voir les ruines d'une église du VIIIe siècle. Une cabane de pierres sèches se trouve au centre d'un ancien enclos ("garenne") devant l'abbaye. Si des cartes postales des années 1950-1960 la disent « gauloise » (une autre carte postale des années 1920-1930 l’attribue aux Cavares), il s'agit en fait d'un cabanon en pierre sèche du XIXe siècle[103].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à une montagne d'or, autour de laquelle est écrit en cercle GANAGOBIE en lettres capitales de sable[104].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Faits divers modifier

Affaire Yannis Moré modifier

Le , vers 10 heures du matin, un enfant de trois ans, Yannis Moré, disparait. Il jouait près de la maison familiale avec ses frères et sœur qui l'avaient laissé seul quelques instants. Rapidement, les habitants participent pendant plusieurs semaines à des battues, sans résultat. Seize mois après les faits, un chasseur retrouve les vêtements que portait Yannis le jour de sa disparition soit ses chaussures en cuir gris, son anorak, une chaussette, son slip à 300 mètres de la maison de la famille[105],[106]. Les analyses biologiques ne révèlent pas de traces de sang. Cette découverte renforce l'hypothèse de l'enlèvement[107]. Des années après, l'affaire demeure non élucidée[108].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

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  • Charles Bourgeois, « Jacques Gaffarel, bibliothécaire du cardinal de Richelieu : 1601-1681 », Revue de la Société française des docteurs en pharmacie, n° 64 (avril-mai-juin 1965), 32 p. ill. – Il existe un tiré à part. – Jacques Gaffarel a été prieur de Ganagobie.
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  • Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier (1941-), « Fouille de sauvetage au prieuré de Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence) », Archéologie médiévale, n° 6 (1976), p. 287-327 illustrées
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  • Michel Heymès, « De Ganagobie à la Mésopotamie : aux origines du symbole du tétramorphe », Chroniques de Haute-Provence, n° 351 (2004), p. 113-119 illustrées
  • Charles Jacques Labadille, V’là un brin de terre pour les ciels fauves de Ganagobie : chants et poèmes / ill. Charles Abbads. Caen : Ed. de l’Ecchymose, 1976. – 19 p. illustrées
  • A. Milon, Précis historique sur le monastère de Ganagobie, arrondissement de Forcalquier..., Tours : P. Bouserez, [1880]. – 20 p. – Extrait des : Comptes-rendus du congrès tenu au Mans et à Laval par la Société française d’archéologie en mai 1878 [lire en ligne].
  • Nouvelles de Ganagobie / [collectif]. – Paris : Association Saint-Mayeul de Ganagobie, 1990-1994. – ISSN 1150-5389. – Publication trimestrielle.
  • Michel Pascal, (1941-), Charles Wright, À quoi servent les moines ? Dialogue entre un jeune homme et un homme de Dieu ; préf. René-Hugues de Lacheisserie. Paris : Bourin, 2011. 338 p. – (ISBN 978-2-84941-234-3). – Charles Wright s’est entretenu durant de longues heures avec Dom Michel Pascal, abbé émérite du monastère de Ganagobie. Il a aussi partagé la vie de la communauté bénédictine durant plusieurs semaines.
  • Philidor Pélestor, Ganagobie : essai de rimes..., Digne : Imprimerie bas-alpine, 1941. – 8 p. illustrées
  • Annie Perrier-Robert, La France et ses trésors. Tome 5 : Provence, Corse, Côte d’Azur. – Paris : Larousse, 1986. – Les p. 81 à 100 sont consacrées à Ganagobie et à Mariana (Corse).
  • Fernand Pouillon, (1912-1986), Aix-en-Provence : inventaire et monographie suivis des relevés de bastides, de résidences provençales et de l’abbaye de Ganagobie, Paris : Jardin de Flore, 1976. – 68 p. ill. – (ISBN 2-85967-000-9). – Cette nouvelle édition contient une bibliographie et une monographie de France Arudy.
  • Philippe Tamizey de Larroque, (1828-1898), « Note sur le prieuré de Ganagobie », Annales des Basses-Alpes, n° 21 (1886), p. 518-520. Est précédé de plusieurs études sur Jacques Gaffarel, prieur de Ganagobie : Généalogie des Gaffarel (p. 509-515) ; Acte de décès de Jacques Gaffarel (p. 515-517) ; Note sur la maison natale de Gaffarel (p. 517-518) [lire en ligne].
  • Jacques Thirion (1926-2007), « Ganagobie et ses mosaïques », Revue artistique de France, n° 49 (1980), p. 50-69.
  • Carlo Bertelli (trad. de l'italien), Les Mosaïques, Paris, Bordas, , 360 p. (ISBN 2-04-027012-4)
    Ganagobie , L'occident médiéval et l'Islam, pp.172-173,175,178
  • May Vieillard-Troïekouroff, (19..?-1991), « Lurs en Provence et Ganagobie : à propos d'un inventaire paléochrétien et pré-roman de Haute-Provence », Cahiers archéologiques, n° 16 (1966), p. 221-225 ill.
  • La randonnée à Ganagobie
  • Découverte du plateau de Ganagobie
  • Cavités souterraines
  • Villevieille de Ganagobie, par Paul Courbon
  • René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
    Notice Mosaïques, pp. 938-939 ; Chapitre VI La conservation intégrée, Le prieuré de Ganagobie pp.184 à 187, 193 note 13
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Ganagobie, pp. 20-21

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Insee
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

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Autres réferences
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