Gabriel de Clermont

ecclésiastique

Gabriel de Clermont (né vers au château de Tallard, mort après ) est un ecclésiastique qui fut évêque et seigneur de Gap de à .

Gabriel de Clermont
Biographie
Naissance Vers
Château de Tallard
Décès Après
Évêque de l'Église catholique
Évêque de Gap
Seigneur de Gap

Etimasi omnes, ego non
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie modifier

Gabriel est issu de l'ancienne famille noble de Clermont en Dauphiné. Il est le fils de Bernardin comte de Clermont et vicomte de Tallard et d'Anne de Husson de Tonnerre. Son frère Théodore-Jean de Clermont-Tallard sera évêque de Sénez et vice-légat pontifical d'Avignon. Gabriel seigneur de Sigoyer et de Reynier est nommé évêque de Gap le . Il prend possession de son diocèse le et y fait son entrée le . Le il conclut avec les habitants de la cité épiscopale représentés par leurs consuls, un accord définissant les droits et privilèges des deux partis. Le il prête serment aux constitutions municipales de Gap. Il doit ensuite faire face à Guillaume Farel qui s'empare en de la maison des écoles pour tenir des assemblées favorables à la Réforme protestante puis prêche publiquement en novembre dans la chapelle de Sainte-Colombe. Le Lieutenant général du Dauphiné Lamotte de Gondrin intervient à la demande des consuls de Gap, mais les calvinistes de Romans et de Valence se soulèvent après l'incarcération de Guillaume Farel et le Lieutenant général est tué le . L'évêque qui assistait aux prêches de Farel en vêtements sacerdotaux est considéré comme un apostat par les catholiques qui le déposent et le chassent de Gap le 23 septembre[1]. Pendant que le roi Charles IX tente en vain d'imposer de à comme évêque Étienne André d'Étiennette dans le diocèse, Gabriel de Clermont qui s'était retiré dans son domaine de Celles se marie. Il est finalement contraint le de céder ses droits sur l'évêché de Gap à Pierre Paparin contre une pension de 2000 livres payable à Lyon. Il meurt quelques années plus tard[2].

Héraldique modifier

Ses armoiries sont : de gueules à deux clés d'argent passées en sautoir.

Notes et références modifier

  1. Jean-Denis Long, La réforme et les guerres de religion en Dauphiné de 1560 à l'édit de Nantes (1598), Slatkine Reprints Genève, 1970, p. 239
  2. Honoré Fisquet. La France pontificale (Gallia christiana), Volume 20 « Diocèse de Gap », p. 109-112

Bibliographie modifier

  • F. Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, avec bibliographie, armoiries, édité en 1911, p. 152-153.