G. V. Kromah

homme politique libérien
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G. V. Kromah de son nom de naissance Alhaji Garxim Varmuyan Kromah, né le [1] et mort le [2], était un journaliste libérien devenu chef de guerre et chef de la faction ULIMO pendant la guerre civile libérienne. Il était musulman et membre du groupe ethnique mandingue[3] de la ville de Tusu, district de Quardu Gboni comté de Lofa.

G. V. Kromah
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
HarperVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alhaji Garxim Varmuyan KromahVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université du Liberia (baccalauréat universitaire) (jusqu'en )
American University (maîtrise ès arts) (jusqu'en )
St. Patrick's High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique

Études modifier

Kromah a fréquenté le lycée Saint Patrick en 1973, puis l'Université du Liberia en 1977 ou il a obtenu un BA[1] .En 1982, il a obtenu une maîtrise en communication de l'Université américaine de Washington, DC [4].

Parcours professionnels modifier

Kromah a été assistant spécial du vice-président, puis ministre adjoint de l'Information sous le régime du président William Tolbert avant de devenir directeur général du système de radiodiffusion libérien en 1982 et ministre de l'information en 1984 sous le président Samuel Doe. Kromah a nié la répression gouvernementale qui a entraîné quelques morts à l'Université du Libéria en 1984 et s'est exilé en juin 1990, des mois après le début de la première guerre civile libérienne. Il a ensuite cofondé le Mouvement uni de libération du Libéria pour la démocratie (ULIMO), un groupe armé de résistance qui a forcé Charles Taylor à une table de négociations qui a finalement apporté une solution politique tangible au conflit libérien.

L'ULIMO s'est divisée en deux factions en 1994, Kromah dirigeant une faction connue sous le nom d'ULIMO-K. Sa base de pouvoir se trouvait dans le nord-ouest du Libéria, dans et autour du comté de Lofa.

Après la fin de la guerre, Kromah s'est présenté à l'élection présidentielle (en) du 19 juillet 1997, représentant le Parti de la coalition de tout le Libéria, se classant troisième avec 4,02 % des voix[5].

Kromah s'est présenté à nouveau comme candidat présidentiel du parti aux élections du 11 octobre 2005, au cours desquelles il a de nouveau été battu, obtenant 2,8 % des voix[5].

Références modifier

  1. a et b D. Elwood Dunn, Historical dictionary of Liberia / D. Elwood Dunn, Amos J. Beyan, Carl Patrick Burrowes., Lanham, Md., 2nd, , 194–195 p. (ISBN 978-1-4616-5931-0, OCLC 860625596, lire en ligne)
  2. (en) « Liberian Warlord Dies without Justice for Victims », liberianobserver.com, (consulté le )
  3. (en) « Liberia: Information about the personnel background and activities of Alhaji Kromah, leader of the United Liberation Movement (ULIMO) forces », Refworld, Immigration and Refugee Board of Canada, (consulté le )
  4. 74th Commencement Program, Winter 1982, Washington, D.C., American University, 7 p. (hdl 1961/auislandora:13700)
  5. a et b Elections in Liberia, African Elections Database.