Géza Anda

pianiste et chef d'orchestre hongro-suisse
Géza Anda
Géza Anda
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Rüschlikon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Anda GézaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
suisse (à partir de )
hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Pianiste classique, chef d'orchestre, compositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Hortense Anda-Bührle (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Emil Georg Bührle (beau-père)
Dieter Bührle (en) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Label
Genre artistique
Distinction
Vue de la sépulture.

Géza Anda (['ge:zɒ], ['ɒndɒ]) () est un pianiste hongrois naturalisé suisse en 1955.

Il interprétait principalement des répertoires classique et romantique : Mozart, Beethoven, Schumann, Brahms, mais aussi Bartók.

Biographie modifier

Anda est né en 1921 à Budapest. Au Conservatoire de sa ville natale, il étudie avec plusieurs des maîtres tels que Imre Stefaniai et Imre Keeri-Szanto, puis suit l'enseignement d'Ernst von Dohnányi et remporte le Prix Franz Liszt.

Il fait ses débuts de concertiste sous la direction de Willem Mengelberg en 1940, puis se fixe à Berlin deux ans plus tard. Il y joue avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Wilhelm Furtwängler. Mais en 1943 il se réfugie en Suisse. La pianiste roumaine Clara Haskil le remarque et enregistre avec lui. « Il sera en quelque sorte son héritier, notamment pour l'interprétation des œuvres de Mozart »[1]. Avec son compatriote, le chef d'orchestre Ferenc Fricsay, il enregistre les concertos pour piano de Bartók, qui constitueront longtemps une version de référence. En 1951, il crée la sonate pour piano de Rolf Liebermann.

Naturalisé suisse en 1955, il enseigne à Lucerne de 1959 à 1968, puis à Zurich à partir de 1969. Ses cours sont suivis par de jeunes pianistes venus du monde entier. À la fin de sa vie, il se consacre surtout aux concertos de Mozart qu'il enregistre intégralement, en dirigeant lui-même du piano la Camerata Academia du Mozarteum de Salzbourg.

Il meurt prématurément le à Zurich d'une hémorragie interne, à la suite d'une opération d'un cancer de l'œsophage un an auparavant[2]. En sa mémoire, sa veuve, Hortense Anda-Bührle, a fondé en 1979 le Concours Géza Anda, concours international de piano qui a lieu tous les trois ans à Zurich.

Discographie modifier

Geza Anda a beaucoup enregistré. Voir la discographie et bibliographie officielle (en anglais et allemand) sur le site de la Fondation Géza Anda.

Le premier disque de Géza Anda en France a été publié par BAM (La Boîte à Musique) en 1947[3].

Notes et références modifier

  1. Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », , 4e éd., 1278 p. (ISBN 2-221-08064-5, OCLC 901287624), p. 24.
  2. « GEZA ANDA DIES; CONCERT PIANIST », sur www.nytimes.com
  3. Michel Bernstein, Les souvenirs de Michel Bernstein (II) : « Être éditeur », qobuz.com, 9 juillet 2009

Articles contextuels modifier

Liens externes modifier

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