Gérard Ouédraogo

homme politique burkinabè

Gérard Ouédraogo
Illustration.
Fonctions
Premier ministre de Haute-Volta

(2 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Sangoulé Lamizana
Député français

(3 ans, 5 mois et 26 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Haute-Volta
Législature IIIe (Quatrième République)
Ire (Cinquième République)
Groupe politique RS
Biographie
Nom de naissance Gérard Kango Ouédraogo
Date de naissance
Lieu de naissance Ouahigouya (Colonie de Haute-Volta)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Ouagadougou (Burkina Faso)
Nationalité Burkinabée
Profession Diplomate

Gérard Ouédraogo
Premiers ministres de Haute-Volta

Kango Ouédraogo dit Gérard Ouédraogo[1] est un homme d'État et diplomate burkinabé, né le à Ouahigouya et mort le à Ouagadougou[2].

Biographie modifier

Gérard Ouédraogo est né le , à Ouahigouya, à l'entrée d'un site ancestral, la grotte de Naaba Kango. Son prénom Kango était à l'origine Kaongo, c'est-à-dire le champ qui entoure un palais ou une concession. Il est le cousin de Mamadou Ouédraogo.

Fondateur du MRV (Mouvement de regroupement voltaïque), il a été député de la Haute-Volta sous la IVe République, puis dans la première Assemblée nationale de la Ve République. Il est ambassadeur du nouvel État indépendant de Haute-Volta en Grande-Bretagne de 1960 à 1966. Par la suite, il continue de jouer un rôle important dans la vie politique du pays, notamment en siégeant à l'Assemblée nationale pour la circonscription de Ouahigouya et en étant l'un des cadres de l'UDV/RDA (Union démocratique voltaïque, membre du Rassemblement démocratique africain). Il est premier ministre de la Haute-Volta de 1971 à 1974, sous la présidence d'Aboubacar Sangoulé Lamizana.

Président de l'Assemblée nationale lors du coup d'État de Saye Zerbo le , il est emprisonné à plusieurs reprises sous les dictatures de Saye Zerbo, Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Depuis l'assouplissement du régime présidé par ce dernier chef d'État au début des années 1990, il a été élu député à deux reprises sous la IVe République, avant de démissionner le . Peu après, le Rassemblement démocratique africain l'a nommé président d'honneur à vie.

Notes et références modifier