Géologie de la commune de Sombrun

Sombrun est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Géologie des terrains affleurants de la commune de Sombrun

Localisation de la commune modifier

Le territoire de la commune de Sombrun se situe à 28 km au nord-ouest de Tarbes[1], au sud du Bassin aquitain, vaste région géologique sédimentaire du Sud-Ouest de la France, à proximité de la chaîne des Pyrénées dont les contreforts (le Piémont pyrénéen) sont à environ 50 km au sud de la commune, et sur le versant ouest de la vallée de l'Adour avant son inflexion vers l'Atlantique.

Relief de la commune modifier

Dans sa partie orientale, la commune s'étend le long de la vallée formée par l'Adour et par son affluent l'Échez. Une longue colline, orientée sud-nord et issue du Piémont pyrénéen, constitue la partie occidentale de la commune. Sombrun s'étage ainsi, d'ouest en est, d'une altitude maximale de 291 m (point culminant de la commune situé au sud-ouest de son territoire) à une altitude minimale de 167 m au niveau du hameau du Moulin au nord-est de la commune.

Géologie de la commune modifier

L'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère Cénozoïque. Les sols des vallées datent de la période du Quaternaire, les sols des coteaux datent principalement de la période du Néogène et les hauteurs des collines datent, quant à elles, de la période du Paléogène[2],[3],[4].

Le sol des lits et des rives des rivières est constitué d'alluvions actuelles ou subactuelles de l'époque Holocène (Fz : alluvions de l'Adour et de l'Échez constituées de sables et de galets) ou datant des dernières glaciations de l'époque Pléistocène (Fy1 : alluvions des vallées de l’Adour et de l'Échez constituées de galets, de graviers et de sables ; Fy : terrasse à gros galets, cailloutis à granité sain et matrice sableuse ; Fx : terrasse à galets, cailloutis et matrice argilo-sableuse plus ou moins rubéfiée ; Fw : terrasse à galets, cailloutis et matrice argileuse rubéfiée). Ces sols formant les plaines alluviales de la partie orientale de la commune (vallée de l’Adour) et des bords occidentaux de la commune le long de la vallée du Louet.

Les sols des versants et du bas des coteaux des vallées sont constitués de colluvions et d'alluvions (C : colluvions caillouteuses issues du Pontien et des alluvions du Quaternaire ancien ; FC : alluvions et colluvions de fond de vallée et cônes de déjection associés ; CF : alluvions et dépôts de versant) ; datant aussi des époques de la période du Quaternaire (Holocène et Pléistocène) ou des dernières époques de la période du Néogène (Pliocène et Miocène).

Les parties hautes des coteaux et les hauteurs des collines sont constituées de sols molassiques datant d'époques allant de l'Éocène au Miocène (e-mM : molasses argilo-sableuses jaunâtres à vert-bleu, carbonatées, à graviers et cailloutis ; e-mM1 : niveaux de calcaires palustres à lacustres dans la molasse e-mM), de niveaux de calcaires (m1b3 : niveaux des calcaires d'Auch et de Lectoure supérieur du Burdigalien supérieur ; m2a1 : niveau du calcaire inférieur de l'Astarac de l'Helvétien inférieur), de nappes fluviatiles du Pliocène (pi : nappe alluviale inférieure, graviers à matrice argileuse blanchâtre, à grandes marbrures rouges ; pm : nappe alluviale moyenne, graviers et cailloutis rubéfiés, matrice silto-argileuse jaunâtre crème ; ps : nappe alluviale supérieure, galets et cailloutis polygéniques, matrice sablo-argileuse rubéfiée), et de formations alluviales du Quaternaire (Fv1 : terrasses générations, à gros galets sphéroïdes à facettes, peu altérés et matrice sablo-argileuse plus ou moins rubéfiée).

Références modifier