Frotteurisme

trouble caractérisé par le fait de se frotter à quelqu'un dans le but d'y trouvé du plaisir sexuel

Le frotteurisme est une paraphilie dans laquelle un individu recherche le contact physique avec des personnes principalement non consentantes, dans des endroits publics, et dans le but d'en retirer une jouissance d'ordre plus ou moins sexuel[1].

Les frotteurs commettent généralement leurs actes dans des lieux à forte affluence, comme les métro.

Comportement modifier

Le terme « frotteurisme » est dérivé du verbe français « frotter » et le terme « frotteur » est utilisé pour décrire un individu pratiquant le frotteurisme. La majorité des frotteurs sont des hommes et la majorité des victimes sont des femmes[2] bien que les frotteurs féminins sur masculins, féminins sur féminins et masculins sur masculins existent. Le frotteurisme adulte sur des enfants peut être un stade primaire de pédophilie[3]. Cette activité est souvent pratiquée lors de circonstances durant lesquelles la victime ne peut facilement y répondre, par exemple dans des endroits où l'affluence est forte (métro, concerts…).

Législations modifier

En France, le frotteurisme est considéré comme étant une agression sexuelle et est donc passible de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende[4].

Dans la littérature modifier

Kumi Sasaki, jeune japonaise installée à Paris, raconte dans Tchikan[5] ses années d’écolière à Tokyo harcelée par les «frotteurs» du métro. « Kumi Sasaki bascule dans le monde des chikan, ces prédateurs sexuels avides d’attouchements et de caresses qui peuvent aller jusqu’au viol. Le phénomène au Japon, que l’on pourrait assimiler aux «frotteurs» des réseaux franciliens, responsables de 267 000 agressions en 2014 et 2015, est loin d’être anecdotique »[6].

Références modifier

  1. Frotteurisme sur Larousse.fr
  2. (en) UCSB's SexInfo
  3. (en) Protéger nos enfants
  4. « "Frotteur" : le dictionnaire Robert fait son mea-culpa après une définition "incomplète" », sur Nouvelobs.com, (consulté le ) : « ce type de contact constitue une agression sexuelle. Dans les faits, un frotteur risque jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. ».
  5. Emmanuel Arnaud et Kumi Sasaki, Tchikan, Vincennes, Préface de Ghada Hatem, éd. Thierry Marchaisse, , 128 p. (ISBN 978-2-36280-188-4)
  6. Arnaud Vaulerin, « Kumi Sasaki, menue frottée », Libération,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier