Fresnes-Mazancourt

commune française du département de la Somme

Fresnes-Mazancourt
Fresnes-Mazancourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Corinne Nevou
2020-2026
Code postal 80320
Code commune 80353
Démographie
Population
municipale
157 hab. (2021 en augmentation de 16,3 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 08″ nord, 2° 51′ 58″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 87 m
Superficie 5,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Fresnes-Mazancourt
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Fresnes-Mazancourt
Liens
Site web https://fresnes-mazancourt.fr

Fresnes-Mazancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Fresnes-Mazancourt est un village rural picard du Santerre situé à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à une trentaine à l'ouest de Saint-Quentin, à une quarantaine à l'est d'Amiens et à une cinquantaine d'Arras.

Desservi par l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017) et traversé par l'autoroute A29, il en est facilement accessible ainsiq que depuis l'A1 qui se croisent à proximité, et de l'ex-RN 29.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel)[1].

Localisation modifier

  Berny-en-Santerre Villers-Carbonnel  
N Misery
O    Fresnes-Mazancourt    E
S
Ablaincourt-Pressoir Marchélepot

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Fresnes-Mazancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Fresnes est attesté sous les formes Fraxiniacum en 1045 ; Fraisne en 1106 ; Fresnes en 1205 ; Fresne en 1215[14] ; del Fraisne en 1217[15] ; Fraisnes en 1221 ; Fraisneta en 1230 ; La Fraisnoie en 1241 ; Frene en 1733 ; Frênes en 1757[14].
Pluriel de l'ancien français fresnes, de l'oïl Fraisne (« frêne »)[16].

Mazancourt est un ancien hameau de Fresnes, attesté sous les formes Maisencort en 1214 ; Mesincort en 1215 ; Meisencort en 1230 ; Meseincort en 1230 ; Maisencoerdus en 1241 ; Maisencourt en xvie siècle ; Masincourt en 1519 ; Mazancourt en 1567 ; Mazencourt en 1538 ; Mazincort ; Mazincourt ; Massincourt[17].

Histoire modifier

La seigneurie de Fresnes est fort ancienne : en 1045, Jean de Fresnes est l'un des puissants seigneurs de la cour d'Herbert IV, comte de Vermandois. Mais cette maison eut peu de durée car on ne retrouve plus de monument qui la concerne. À la fin de l'Ancien Régime, le domaine appartient au Duc de Chaulnes, qui le vend en 1785 à Claude-Barthélémy le Vaillant de Brusle[18], qui est membre de l'assemblée provinciale de Picardie de novembre 1787 pour le tiers état[19].

Mazancourt était un fief de peu d'importance. Les châtelains de son manoir ne paraissent que dans le XVe siècle : en 1430, messire Florimond de Brimeu, seigneur de Mazancourt, marche à la suite du duc de Bourgogne qui le nomma chevalier : il est encore cité, lors du siège de Compiègne, par Jean de Luxembourg, dans la même année 1430[20].

Ce fief passe ensuite aux Merlin de Mazancourt ; ils obtiennent beaucoup d'importance par la charge de grands baillis du puissant marquisat de Nesle qu'ils occupent longtemps : une cloche de la collégiale de cette ville, donnée par un membre de cette famille, portait le nom de Mazancourt. Vers le XVIe siècle, ils font l'acquisition du domaine de Billencourt et abandonnent leur habitation de Mazancourt, changée depuis en une ferme[21].

La commune de Fresne, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794, celles de Genermont et de Mazancourt, et devient Fresnes-Mazancourt[22].

La sucrerie Morlet est signalée en 1864 au hameau de Generpont et disposait alors d'une machine à vapeur. L'entreprise a été reprise en 1884 par Ernest Boinet qui y installe la sucrerie Boinet et Cie[23],[24].

Première Guerre mondiale

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[25],[26],[27]. et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28].

La reconstruction
 
Café sur la RN 17, datant de la Reconstruction.

Le village est reconstruit dans l'entre-deux-guerres : la mairie, le château, l'église, les habitations...

La sucrerie est également reconstruite, puis agrandie d'une distillerie vers 1930[24], mais cesse cette activité en 1933. L'usine devient une simple râperie qui envoyait les pulpes de betteraves à la sucrerie d'Épénancourt, dépendance de la même entreprise[23].

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, la commune est située dans la zone des combats de la bataille de l'Aisne et de la Somme.

En effet la commune, comme Marchélepot, Berny-en-Santerre, Misery, Licourt, Pertain et Villers-Carbonnel, fait partie de la ligne Weygand dont la défense est confiée au 22e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (22e RVME)[29],[30],[31].

Du 4 au , les 2 500 hommes du régiment bloquent l'avance de l'armée allemande. Succombant sous le nombre des attaques d'infanterie, des panzers et des bombardements de l'aviation, de l'artillerie, 800 hommes sont faits prisonniers[30].

La râperie est incendiée par les habitants pour empêcher l'occupant de l'utiliser[23].

La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le [32].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chaulnes[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité modifier

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[33].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[34],[35],[36]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[37], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [38].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[39].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1860 ou avant   Claude Charles Antoine Le Vaillant de Brusle[41]   Propriétaire du château de Fresnes
Lieutenant de cavalerie sous le premier Empire et la Restauration
Chevalier de la Légion d'honneur
1913 ou avant[42]   M. Levert    
1933 1936 Louis Tenaille d'Estais   Propriétaire du château de Fresnes
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020 Henri Vanoye[43],[44]    
mai 2020[45] En cours
(au 8 octobre 2020)
Corinne Nevou    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

En 2021, la commune comptait 157 habitants[Note 2], en augmentation de 16,3 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
428421433412403378362363366
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
355355358332343310310321337
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
355336307200206202181151164
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
179162138109111134111107123
2015 2020 2021 - - - - - -
135157157------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Médard :
    L'ancienne église était un édifice roman du XIIe siècle[49] totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale.
    À la suite du dossier d'estimation des dommages de guerre, établi en 1921 par Henri Bénard, architecte à Péronne, le maire de l'époque charge en 1927 l'architecte Louis Duthoit de concevoir le nouveau lieu de culte, reconstruit en 1931 en style néo-roman et qui tente de restituer le caractère de l'ancien par ses matériaux et son aspect général, mais le clocher est déplacé latéralement pour ne pas gêner l'entrée, et les bas-côtés sont supprimés.
    La décoration de l'intérieur est d'inspiration byzantine : décoration murale des coupoles, chapelle des fonts baptismaux, décor des sols. Le maître autel, la chaire, le bénitier, la table de communion sont sculptés par Marcel Sueur, marbrier à Amiens sur les plans de R. Duthoit, Gérard Ansart est le concepteur du chemin de croix, Darras, sculpteur à Meigneux, réalise la sculpture des fonts baptismaux et des statues. Les vitraux de Jean Gaudin sur des plans de Gérard Ansart, sont remplacés après 1945 par des vitraux de Claude Barre[50],[51].
    La restauration des fresques a eu lieu en 2020 et une souscription pour celle du chemin de croix lancée la même année[52],[53],[54].
  • L'ancienne râperie-distillerie, reconstruite après la Première Guerre mondiale[24].
  • Monument aux morts, dessiné par Louis Duthoit en forme de lanterne des morts, l'un des seuls ou le seul de la Somme avoir ce thème[55],[56].
  • Le château de Fresnes, qu'on voit aujourd'hui à l'extrémité du village, est un édifice reconstruit vers 1926 par l'architecte parisien Ernest Bertrand. Il remplaçait déjà l'édifice construit au XIXe siècle à l'emplacement de celui de Le Vaillant de Brisle et avait été détruit au cours de la Première Guerre mondiale[18].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Fresnes-Mazancourt et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 405 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1244, (ISBN 2600001336)[réf. incomplète].
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1244-1245.
  17. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 35 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  18. a et b Gilles-Henri Bailly, Stéphanie Caulliez, Philippe Laurent, Isabelle Barbedor, « Demeure, dite château de Fresnes à Fresnes-Mazancourt : Dossier IA80000796 », Fresnes-Mazancourt, Inventaire des Hauts de France, (consulté le ).
  19. Procès-Verbal des séances de l'assemblée provinciale de Picardie, tenue à Amiens en Novembre et Décembre 1787, Amiens, Jean-Baptiste Caron aîné, , 335 p. (lire en ligne), p. 3 sur Google books.
  20. Moustrelet, liv. a, chap. LXXIX elXCIV[réf. incomplète].
  21. Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, vol. 1, Péronne, J. Quentin, , 808 p. (lire en ligne), p. 733
  22. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. a b et c « Cette usine de Fresnes-Mazancourt a eu plusieurs vies pour exploiter les betteraves : Durant l’été, retrouvez notre série sur les friches de Haute-Somme. Aujourd’hui, zoom sur l’ancienne sucrerie de Fresnes-Mazancourt. Détruite au cours des deux guerres mondiales puis reconstruite à chaque fois, l’usine se trouve à l’origine dans le village de Génermont, qui a totalement disparu pendant la Grande Guerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. a b et c Benoît Dufournier, « Ancienne râperie de betteraves et distillerie Boinet et Cie : Dossier IA00076505 », Fresnes-Mazancourt, Inventaire général des Hauts-de-France, (consulté le ).
  25. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  26. Section photographique de l'armée, « Fresnes : Panorama du village détruit », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 40, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  27. Section photographique de l'armée, « Fresnes-Mazancourt. Le village en ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 40, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  28. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  29. « 22e R.M.V.E. Marchélepot Fresnes-Mazancourt Misery ».
  30. a et b MARCHELEPOT Il y a 75 ans, c’était la guerre dans le village
  31. La bataille de la Somme et de l'Aisne
  32. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 » [PDF], Association du Mémorial des batailles de la Marne, Dormans (51700), (consulté le ), p. 45.
  33. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  34. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  35. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  36. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  37. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  38. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  39. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  40. « Les maires de Fresnes-Mazancourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  41. « Claude Charles Antoine Marie LE VAILLANT DE BRUSLE », base Léonore, ministère français de la Culture.
  42. A. Arcelin, Histoire des paroisses, villages et seigneuries de Saint-Christ, Briost et Cizancourt : Ouvrage couronné par la Société des antiquaires de Picardie, vol. 1, Montdidier, Bellin, , 283 p. (lire en ligne), p. VII, lire en ligne sur Gallica.
  43. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  44. Réélu pour le mandat 2014-2020: « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  45. « Corinne Nevou devient maire de Fresnes-Mazancourt », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  49. Oswald Macqueron, « Église de Fresnes (aquarelle) », Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
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  52. « Les travaux de rénovation des fresques de l’église de Fresnes-Mazancourt sont terminés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. « Eglise Saint-Médard - Fresnes-Mazancourt : Sauvegarder le chemin de croix et la Vierge à l’enfant de l’église Saint-Médard, rare exemple de décor architectural en mosaïque dans une église de campagne, ainsi que le monument aux morts de la commune de Fresnes-Mazancourt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fondation-patrimoine.or, (consulté le ).
  54. Laurence Wilczewski, « Il faut sauver les mosaïques de l’église Saint-Médard de Fresnes-Mazancourt : L’église Saint-Médard possède quatorze mosaïques représentant le chemin de croix. Une œuvre magnifique victime du salpêtre. Le maire s’active pour récolter des fonds », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. « Fresnes-Mazancourt », Les circuits du Bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
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