Franz Schlik

général autrichien
Franz Heinrich Schlick
Franz Schlik
Fonction
Membre de la chambre des seigneurs d'Autriche (d)
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Père
Joseph Heinrich von Schlik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Antonie Josefa Šliková (d)
Elise Schlick (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Graf Heinrich von Schlik zu Bassano (d)
Carolina Klaudy (d)
Rosa Gräfin Schlik (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grades militaires
General der Kavallerie
General der Kavalerie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Bataille de Kassa
Bataille de Kápolna (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Franz Schlik zu Bassano und Weißkirchen (né le à Prague, mort le à Vienne) est un général de cavalerie autrichien.

Biographie modifier

Après des études de droit, le comte Schlik devient lieutenant dans un régiment de cavalerie en 1809 puis Oberleutnant après la bataille d'Essling. Lorsque l'Autriche devient une alliée de la France, il quitte l'armée ; il y revient en août 1813 lorsque l'Autriche déclare la guerre à Napoléon, est officier d'ordonnance auprès de l'empereur François. Une blessure grave à la tête à Wachau lui coûte un œil. Après les guerres napoléoniennes, il est fait maréchal de camp et propriétaire d'un régiment de hussards.

Après la révolution autrichienne de 1848, il est commandant de Cracovie, il est à la tête de 8 000 hommes qui répriment la révolte en Haute-Hongrie. Le , il est nommé General der Kavallerie.

 
Joseph Heicke, Portrait de Franz Joseph Heinrich von Schlik (huile sur toile, 1852), musée d'histoire militaire de Vienne.

Après avoir rejoint l'armée d'Alfred de Windisch-Graetz, il contribue à la victoire de la bataille de Kápolna (en). Après la défaite de la Hongrie, il devient commandant du 2e corps d'armée et commandant général de Moravie. En 1859, il est présent dans la guerre en Italie, notamment lors de les batailles de Magenta et de Solférino. Après l'armistice de Villafranca, il prend sa retraite militaire.

Il demande à l'architecte Carl Tietz de lui construire un palais.

Références modifier