Franck Mwe di Malila

homme politique congolais (RDC)

Franck Mwe di Malila Apenela, né le à Kinshasa en république démocratique du Congo, est un homme politique congolais et un conseiller du président du Sénat de la république démocratique du Congo, Léon Kengo Wa Dondo[1],[2]. Il a été vice-ministre à la Coopération internationale et à l'Intégration régionale de 2014 à 2016[3], vice-ministre du Plan de 2016 à 2017, puis ministre du Tourisme du au [4].

Franck Mwe di Malila
Illustration.
Franck Mwe di Malila en janvier 2015.
Fonctions
Ministre congolais du Tourisme

(2 ans, 4 mois et 19 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Bruno Tshibala
Gouvernement Tshibala
Prédécesseur André Moke Sanza
Successeur Yves Bunkulu Zola
Ministre de l'Environnement et du Développement durable
(intérim)
En fonction depuis le
(5 ans, 2 mois et 12 jours)
Président Félix Tshisekedi
Premier ministre Bruno Tshibala
Gouvernement Tshibala
Prédécesseur Amy Ambatobe Nyongolo
Successeur Ève Bazaiba
Vice-ministre du Plan

(3 mois et 18 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Samy Badibanga
Gouvernement Badibanga
Prédécesseur Lisette Sangana
Successeur Jean-Pierre Zekpele-Mondombe
Vice-ministre à la Coopération internationale et à l'Intégration régionale

(2 ans et 11 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Gouvernement Matata II
Prédécesseur Dismas Magbengu Swana Emin
Successeur Léonard She Okitundu (ministre)
Biographie
Nom de naissance Franck Mwe di Malila Apenela
Date de naissance (56 ans)
Lieu de naissance Kinshasa (RDC)
Parti politique UFC
Père Édouard Lendje Héritier Mwe di Malila Apenela
Mère Emilie-Flore Faignond
Conjoint Marie-Claire Kengo
Diplômé de CERIA
Résidence Kinshasa

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Franck Mwe di Malila grandit à Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo et à Soignies (Belgique)[1]. Il est élevé par son beau-père Michel Demoustier. Son père biologique est Édouard Mwe di Malila[5]. Il avait fait ses études primaires au lycée français de Kinshasa et à l’école des Carrières à Soignies en Belgique. Il a été élève au Collège Saint-Vincent de Soignies avant de poursuivre des études à l'école Hôtelière du CERIA à Bruxelles et de gestion d'entreprise.

Hommes d'aiffaires modifier

De 1992 à 1994, Franck Mwe di Malila fut administrateur associé d’Exxon Kinshasa. Ensuite, de 1994 à 1997, il était l'administrateur gérant de Zaïre Technical Service[1].

Carrière politique modifier

Conseiller modifier

Parallèlement à ses activités de manager d’entreprise, il restait comme conseiller privé du Directeur de cabinet du président de la République, de 1993 à 1997. À partir de 2007, il se retrouve dans le sillage du président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo. Il est aussi marié à Marie-Claire Kengo, la fille de Léon Kengo. Ils ont une fille, qui a grandi au Congo et en Belgique. Par son mariage avec la fille de Kengo, il a développé une relation politique avec son beau-père, conduisant à devenir son conseiller politique, une fonction qu’il va exercer jusqu’à son entrée au gouvernement[1].

Secrétariat technique de Concertations nationales modifier

Le 8 août 2013, il a été nommé membre du secrétariat technique par le présidium des Concertations nationales composé du Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo et de celui de l’Assemblée nationale Aubin Minaku. Le secrétariat techniques est un organe, dans le Concertations nationales, composé d'un coordonnateur et de son adjoint, accompagnés d’un collège de 14 conseillers thématiques et 2 conseillers financiers. Annoncées par le président Joseph Kabila en décembre 2012, les concertations nationales visent à "créer la cohésion nationale" face à la guerre dans le Nord-Kivu. En juin dernier, il a signé une ordonnance créant ces concertations dont la direction a été confiée aux présidents de deux chambres du parlement[6].

Vice-ministre coopération internationale et intégration régionale modifier

Le 7 décembre, il a été nommé vice-ministre de coopération internationale et intégration régionale par le président de la république Joseph Kabila[7].

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Mwe-di-Malila : symbole de l’expérience et de la rigueur », 7sur7.cd,‎ (lire en ligne)
  2. Christophe Boisbouvier, « RDC : Kabila ou la stratégie du félin », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le )
  3. « Gouvernement Matata II: Joseph Kabila réalise les promesses faites à la Nation lors des concertations nationales », sur primature.cd,
  4. « RDC : Nommé ministre du Tourisme, Yves Bonkulu promet d'améliorer "les conditions d'octroi des visas pour les touristes" », sur Actualite.cd, (consulté le )
  5. « Un projet pour Muanda (L'emphytéose) », freewebs.com,‎ (lire en ligne)
  6. « Concertations nationales : les membres du secrétariat technique sont connus », congoopportunities.net,‎ (lire en ligne)
  7. « RDC : Kabila nomme un gouvernement de "cohésion nationale" avec 7 opposants pour 47 portefeuilles », Jeuneafrique.com,‎ (lire en ligne)

Références externes modifier

  • Habi Buganza Mulinda, Aux origines du royaume de Ngoyo, Civilisations, coll. « no. 41 », (lire en ligne), p. 165-187.