Francis Peacock, né en 1723 et mort le à Aberdeen, est un professeur de danse, compositeur et peintre écossais.

Francis Peacock
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Plaque commémorative

Il est considéré comme le père de la Scottish country dancing[1].

Biographie modifier

Francis Peacock est vraisemblablement né à York mais rien authentifie ce dire. Il étudie la danse auprès de George Desnoyer, qui deviendra plus tard le maître de danse à la cour du roi George III[2].

En 1742, les citoyens d'Aberdeen engage James Stuart de Montrose (Angus) comme maître de danse mais, en 1746, le conseil recherche de nouveau « une personne de caractère sobre, discret et moral ».

John Dawney, maître de danse d'Édimbourg, recommande Francis Peacock, qui vit également à Édimbourg[3]. Le 14 février 1747, le conseil municipal nomme Peacock, 23 ans, comme maître de danse officiel et unique d'Aberdeen[4]. Il est payé sept shillings sterling par étudiant et par mois, ainsi qu'un peu d'argent pour organiser la musique[5].

À Aberdeen, Peacock crée la première école de danse ainsi que l'Aberdeen Musical Society. La société est fondée avec le médecin John Gregory, l'organiste Andrew Tait et le copiste musical David Young. Pendant près de 60 ans, Peacock agit comme directeur et violoniste occasionnel pour la société, les bénéfices de ses concerts privés étant reversés à des œuvres caritatives[2].

La carrière d'enseignant de Peacock à Aberdeen s'étalle sur cinq décennies. Beaucoup de ses étudiants sont de la noblesse écossaise ; Peacock croyait fermement que la danse était une activité vitale pour que les jeunes apprennent la grâce et les bonnes manières[6].

Il est, en outre, particulièrement connu pour son traité sur la danse en huit volumes, Sketches Relative to the History and Theory, but More Especially to the Practice of Dancing (1805). Il s'agit d'un des premiers ouvrages sur l'histoire de la danse[4]. Il est dédié à Jane Gordon, duchesse de Gordon. Il utilise les noms gaéliques traditionnels pour les danses, mais a également utilisé les termes du ballet classique français[7].

Il a également peint des portraits miniatures et composé de la musique, dont un hymne joué lors du couronnement de George III en 1761. En 1762, il publie Fifty Favourite Airs for the Violin (1762)[4].

Famille modifier

Le 15 février 1748, il épouse Ellen (ou Helen) Forbes (morte en 1804) à l'église Saint-Nicolas d'Aberdeen. Ils ont eu cinq enfants : Elizabeth, Jannet, John, George et Thomas[2].

Philanthropie modifier

Peacock était également un philanthrope. Le produit de ses croquis de 1805, s'élevant à 1 000 £, a été reversé à l'Aberdeen Lunatic Asylum (aujourd'hui Royal Cornhill Hospital)[8]. Il a également laissé une somme d'argent considérable à des œuvres caritatives dans son testament[9].

Hommages modifier

Une plaque commémorative se trouve dans son ancienne école de danse sur Castle Street, dans le centre d'Aberdeen.

La rue de Peacock's Close, dans l'est d'Aberdeen, lui est dédiée[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « Commemorative Plaques Record Details » [archive du ], City of Aberdeen (consulté le )
  2. a b et c Mary Anne Alburger, « Peacock, Francis (1723/4–1807) », sur Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press
  3. Colin Russell, Who Made the Scottish Enlightenment?, (ISBN 9781499091045, lire en ligne), p. 129
  4. a b et c Anne McKee Stapleton, Pointed Encounters: Dance in Post-Culloden Scottish Literature, Rodopi, (ISBN 9789401211116, lire en ligne)
  5. « The dancing-master of Aberdeen », (consulté le )
  6. « Francis Peacock », University of Aberdeen (consulté le )
  7. Elizabeth Aldrich, Sandra Noll Hammond et Armand Russell, The Extraordinary Dance Book T B. 1826: An Anonymous Manuscript in Facsimile, Pendragon Press, (ISBN 9780945193326, lire en ligne), p. 8
  8. James Johnson, The Scots Musical Museum, W. Blackwood and Sons, (lire en ligne), p. 126
  9. David Baptie, Musical Scotland, J. and R. Parlane, (lire en ligne), p. 148

Liens externes modifier