Francis Boggs

cinéaste américain
Francis Boggs
Description de l'image Francis Boggs looking right bw.jpg.
Nom de naissance Francis Winter Boggs
Naissance
Santa Rosa, Californie
États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 41 ans)
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession Acteur, Réalisateur, scénariste, producteur

Francis Boggs, né en mars 1870 à Santa Rosa, Californie (États-Unis), et mort le à Los Angeles (Californie), est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain.

Biographie modifier

Né à Santa Rosa, en Californie, Francis Boggs est le fils de George W. Boggs et d'Alabama McMeans. Très jeune, il commence à jouer pour la compagnie théâtrale Alcazar de San Francisco, avec laquelle il tourne dans tout le sud-ouest des États-Unis. En 1900, il s'installe à Los Angeles qu'il quitte en 1902, pour aller à Chicago où il continue à travailler dans le théâtre.

C'est là qu'il rencontre William Selig et à partir de 1907 il réalise des films pour la maison de production de celui-ci, la Selig Polyscope Company, mettant notamment en scène l'acteur de westerns Tom Mix. Avec Thomas Persons, Boggs réalise en 1908 l'un de ses premiers films, The Count of Monte Cristo. Il tourne les plans intérieurs dans les studios de la Selig à Chicago, mais les scènes où Edmond Dantès sort de l'eau sont réalisées sur une plage près de Los Angeles.

Francis Boggs fut l'époux de Lillian Hayward de 1895 à 1904, dont il divorça, puis de May Hosmer et de Jean Ward.

Il meurt abattu[1] par un jardinier japonais[2] employé de la maison de production Selig, lequel, dans le même temps, blessa grièvement William Nicholas Selig. Il est enterré au cimetière de Graceland à Chicago.

Filmographie modifier

Comme réalisateur modifier

Comme scénariste modifier

Comme producteur modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. « Tragic death of Frank W. Boggs », The Press Democrat, Santa Rosa (Californie),‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Le cinéma devient un art (1909-1920)de Georges Sadoul, édition Denoël, p. 52