Flux

page d'homonymie d'un projet Wikimédia

Sur les autres projets Wikimedia :

Le mot flux (emprunt savant du XIVe siècle au latin fluxus, « écoulement »[1]) désigne en général un ensemble d'éléments (informations / données, énergie, matière…) évoluant dans un sens commun. Un flux peut donc s'entendre comme un déplacement de quelque nature qu'il soit, caractérisé par une origine, une destination et un trajet.

Le , la Commission d'enrichissement de la langue française a imposé ce terme en remplacement de l'anglicisme streaming pour désigner « la diffusion ou la réception par l’Internet de contenus audio et vidéo, selon un mode de transmission permettant une lecture en continu sans téléchargement »[2].

Sciences et techniques modifier

Informatique modifier

  • le flux, une suite infinie d'éléments gérés de façon temporaire ;
  • le flux de paquets dans un réseau informatique ;
  • le flux (en anglais : streaming), et plus généralement la transmission d'informations multimédia temporelles ;
  • le diagramme de flux de données dans la modélisation de données ;
  • le flux RSS ;
  • en développement web, Flux est une architecture de développement (on parle souvent de pattern de développement), utilisée en complément de nombreux frameworks JavaScript comme ReactJS ou Vue.js, et conçue par Facebook pour gérer le flux de données sur leurs applications web ;
  • en CAO, Flux est un logiciel de modélisation et de simulation des champs magnétiques visant à optimiser les dispositifs électromagnétiques ;

Géographie modifier

Mathématiques modifier

Physique modifier

Logistique modifier

La logistique est l'activité qui a pour objet de gérer les flux physiques, et les données (informatives, douanières et financières) s'y rapportant, dans le but de mettre à disposition les ressources correspondant à des besoins (plus ou moins) déterminés en respectant les conditions économiques et légales prévues, le degré de qualité de service attendu, les conditions de sécurité et de sûreté réputées satisfaisantes.

La logistique consiste à gérer les trois flux :

  • le flux documentaire : on entend par flux physique, le déplacement (transport) et le stockage de la marchandise. Cela part d’un site de production pour aller vers un entrepôt (voire plusieurs), pour aller ensuite vers un magasin ou vers un client final suivant le type de distribution (vente par internet ou distribution classique) ;
  • le flux financier : il peut aussi être considéré comme une information et s’apparente à tous les déplacements d’argent vers les partenaires, fournisseurs et sous-traitants, ainsi qu’au sein de votre entreprise ;
  • le flux d’information constitue un processus qui contient un ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforment les éléments d'entrée en éléments de sortie. C’est un peu le cerveau qui va faire fonctionner le flux physique. Il s’apparente à une gigantesque base de données que l’on pourrait résumer par « Quoi ? Où ?  Comment ? Quand ? »

Dans cette perspective, la logistique cherche à aider l'organisation à maîtriser la complexité, l'incertitude et les délais résultant de la multiplication des couples produits-marchés, à actualiser en permanence la connaissance de l'impact que les aspects logistiques ont sur les coûts d'exploitation des clients et de l'organisation ainsi qu'à proposer – le cas échéant – à l'organisation un avantage concurrentiel en offrant à ses clients un service logistique optimal au coût le plus adapté et acceptable.

Par ailleurs, on distingue différentes stratégies de gestion des flux en fonction des besoins d’approvisionnement :

  • le flux « push » : les produits sont fabriqués en fonction de la demande prévisionnelle ;
  • le Le flux « pull » : l'ordre de fabrication d'un produit n'est exécuté que s'il existe une demande réelle. Ce flux est fréquent pour les produits commercialisés sur commande uniquement ou qui nécessitent une personnalisation ;
  • le flux tendu, aussi appelé flux just-in-time : il consiste à fournir les matières premières et les produits finis uniquement au moment où ils sont demandés. Ainsi, le nombre de produits en stock est minime ;
  • le flux synchrone : les différents matériaux et pièces sont fournis au fur et à mesure de la progression du processus de production.

Tout ceci a pour le but de livrer le client final en satisfaisant son besoin avec la qualité, le bon délai et avec un bon prix. La naissance du besoin est estimée par les prévisions de vente si l`entreprise adopte une stratégie push de production l'entreprise acheté la matière première puis elle stock et passe a la production un fois le produit est fabrique il sera stocke  dans un entrepôt la marchandise  sera livre par un canal de distribution pour livrer le client final.

Dans cette perspective, la logistique cherche à aider l'organisation à maîtriser la complexité, l'incertitude et les délais résultant de la multiplication des couples produits-marchés, à actualiser en permanence la connaissance de l'impact que les aspects logistiques ont sur les coûts d'exploitation des clients et de l'organisation ainsi qu'à proposer – le cas échéant – à l'organisation un avantage concurrentiel en offrant à ses clients un service logistique optimal au coût le plus adapté et acceptable.

Mécanique et métallurgie modifier

  • le flux de brasage : mélange de produits chimiques permettant d'assurer un bon mouillage et décapage lors d'une brasure.
  • le flux de soudage : dans certains procédé de soudage, la protection du bain de fusion contre l'oxydation est réaliser par un assemblage de réactifs solides (poudre ou granulés) qui formeront des gaz de protections et un laitier (qui en se solidifiant formera des scories).

Sciences humaines et sociales modifier

Psychologie modifier

  • le flux (flow), une sensation dans laquelle on a l'impression de ne faire qu'un, et où action et conscience fusionnent selon Mihaly Csikszentmihalyi ;

Sciences économiques modifier

Culture et société modifier

Littérature modifier

Patronyme modifier

Notes et références modifier

  1. Site du CNRTL : étymologie de flux [1].
  2. JORF n°0017 du 21 janvier 2015, page 942, texte n° 54.