Français : chez 101 hommes pompiers professionnels de
Bâle (Suisse), comparés à 735 sujets-contrôle, hommes, pris dans la population générale, et suivis par une étude suisse sur la
pollution atmosphérique et les
maladies respiratoires des adultes, les données d'un questionnaire standardisé, de la
spirométrie, de
tests cutanés et de tests de provocation bronchique à la
méthacholine concluent à une fréquence très supérieure de symptômes respiratoires au travail (
yeux brûlants (21 contre 3%),
nez qui coule (19 contre 2%),
irritation de la gorge (26 contre 3%),
toux (28 contre 3%),
dyspnée (7 contre 2%) et
céphalées (25 versus 3%). L'
atopie était présente chez 51% des pompiers, pour 32% dans le groupe témoin (alors que les pompiers étaient moins nombreux à être fumeur ou ancien fumeur, et que quand ils étaient fumeur, ils fumaient moins de cigarette par jour). Une
hyperréactivité à la métacholine était plus de deux fois plus fréquente que dans le groupe de contrôle, sans qu'on ait pu montrer un lien avec une exposition aiguë ou la durée de l'emploi. On ignore si ces résultats étaient présents au moment du recrutement ou développés après l'adhésion à la main-d'œuvre précisent les auteurs de l'étude (d'autres symptomes (maux de ventre, respiration sifflante) étaient plus fréquents chez ces pompiers, mais en très faible nombre, ce qui ne leur donne pas de valeur statistiques suffisante pour être pris en compte dans l'étude.
D. Miedinger, P. N. Chhajed, D. Stolz, C. Gysin, A-B. Wanzenried, C. Schindler, C. Surber, H. C. Bucher, M. Tamm and J. D. Leuppi ;
Respiratory symptoms, atopy and bronchial hyperreactivity in professional firefighters ; European respiratory journal (ERS, de l'European Respiratory Society) ; (
source des données, avec étude gratuitement téléchargeable et résumé) ; online 2007/05/30, doi: 10.1183/09031936.00015307 ; ERJ 2007/09/01 vol. 30 n°3 538-544