Ferenc Kazinczy
Portrait par Joseph Kreutzinger.
Biographie
Naissance
Décès
1831, Széphalom
Széphalom (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Kazinczy FerencVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Sophie Török Mrs. Kazinczy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Orpheus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Vue de la sépulture.

Ferenc Kazinczy ([ˈfɛɾɛnts], [ˈkɒzintsi]), né le à Érsemjén/Șimian, Partium (de nos jours en Roumanie), et mort le à Széphalom[1], est un homme de lettres hongrois.

Biographie modifier

Avocat, notaire de comitat, inspecteur scolaire, Kazinczy fut impliqué dans la conspiration jacobine de 1793, condamné à mort et subit un emprisonnement de sept années après que sa sentence eut été commuée.

À sa sortie de prison, cet infatigable réformateur de la littérature et de la langue hongroises consacra sa vie à la cause du renouveau de la langue dans les lettres et l’administration et de la littérature hongroise. Il fut le chef de file des « néologistes » (partisans du renouveau linguistique nyelvújítás), qui enrichirent la langue de quelque 8 000 mots, dont la moitié entra dans le langage courant.

Kazinczy fut l’un des premiers membres de l’Académie hongroise fondée en 1830 et à l’établissement de laquelle il contribua. Il fonda, en 1788, le Magyar Muzeum, le premier écrit périodique publié en hongrois. Ses compatriotes lui doivent en outre des traductions de diverses œuvres des littératures étrangères, puis des poèmes, une tragédie, Lanassa, des récits de voyage, des lettres, etc.

Il a traduit Anacréon, Cicéron, Salluste, La Rochefoucauld, Marmontel, Molière, Shakespeare, Sterne, Lessing, Goethe, Wieland, Klopstock, Ossian, Métastase.

Ses Œuvres ont été réunies (Pest, 1814-1816, 9 vol., et 1843-1844).

Notes et références modifier

  1. (hu) « Kazinczy Ferenc », sur Petőfi Irodalmi Múzeum - A Magyar Nyelv Múzeuma (Musée de la langue hongroise),

Source modifier

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 1128-9

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