Ferdinand Gatineau

personnalité politique française d'Eure-et-Loir

Louis André Ferdinand Gatineau est un homme politique français né le au hameau de Beaufrançois, commune d'Épeautrolles (Eure-et-Loir) et mort le à Paris.

Ferdinand Gatineau
Portrait de Ferdinand Gatineau (atelier Nadar).
Fonction
Député d'Eure-et-Loir
Arrondissement de Dreux
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Biographie modifier

Fils de Jean André Gatineau, laboureur à Épeautrolles, et de Marie Mélanie Justine Létang[1].

Après ses études au collège de Chartres, il est étudiant à Paris, puis devient secrétaire aux états-majors de Lamoricière, puis de Changarnier (jusqu'en novembre 1851).

Devenu avocat au barreau de Paris en 1851, il est républicain et plaide dans les affaires politiques en faveur des opposants au Second Empire. Il est également spécialisé dans le droit de l'expropriation.

Il est député d'Eure-et-Loir de 1876 à 1885 (arrondissement de Dreux), siégeant au groupe de l'Union républicaine. Il est signataire du manifeste des 363 députés qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, lors de la Crise du 16 mai 1877.

En 1877, il crée le journal "Le Réveil National", dont le premier numéro sort le 18 août 1877. Ce journal fusionnera en 1902 avec L'Action républicaine.

En 1881, il se rapproche de l'extrême gauche et passe au groupe de la Gauche radicale dont il devient président.

Domicilié à Paris, place du Théâtre-Français n°2, Ferdinand Gatineau meurt le 12 mars 1885. Ses obsèques ont lieu notamment en présence de Georges Clemenceau et d'Henri Rochefort[2]. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise où un monument se composant d'un socle en marbre très élevé surmonté de quatre colonnes toscanes de porphyre, entre lesquelles se dresse le buste du défunt, modelé par Jeanne Hugues, est inauguré le 14 mars 1886[3].

Descendance modifier

Son fils unique Saint-André Louis Gatineau épousa le 28 février 1894 à Paris 16e, Thérèse Clemenceau (1872-1939), la seconde fille de Georges Clemenceau qui à la mort de son père en 1885 était devenu son tuteur. Le couple eut un fils Georges Gatineau-Clemenceau (1895-1969)[4]. Saint-André Gatineau est chef du secrétariat particulier du ministre du commerce Louis Terrier, percepteur et sera notamment sous-préfet d'Albertville, d'Issoudun. Le couple Gatineau-Clemenceau divorcera.

Hommage modifier

Une rue porte son nom à Dreux (Eure-et-Loir).

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. Acte n°6 (image 114), Archives départementales d'Eure-et-Loir.
  2. Le Cri du peuple, 17 mars 1885
  3. L'Évènement, 15 mars 1886
  4. Jean-Baptiste Duroselle, Clemenceau, Fayard 1988 pp. 362

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier