Felice Cavallotti
Monument à la mémoire de Felice Cavallotti érigé à Verbania (Piémont).
Fonctions
Député
XXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIXe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIIIe législature du royaume d'Italie
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Député
XVIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
XVIe législature du royaume d'Italie
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Député
XVe législature du royaume d'Italie
-
Député
XIVe législature du royaume d'Italie
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Député
XIIIe législature du royaume d'Italie
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Député
XIIe législature du royaume d'Italie
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Député
XIe législature du royaume d'Italie
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cemetery of Dagnente (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Parti politique

Felice Carlo Emmanuelle Cavallotti (né le à Milan, dans l'actuelle région Lombardie, alors capitale du royaume lombard-vénitien et mort le à Rome) est un journaliste, dramaturge et homme politique italien de gauche du XIXe siècle.

Biographie modifier

 
Plaque Campo Santo Stefano à Venise

Felice Cavallotti prit part aux campagnes du Risorgimento de 1860 et 1866 au sein du corps garibaldien. Il acquit une certaine notoriété journalistique par les caricatures et pamphlets anti-monarchistes qu'il publia dans la Gazzetta di Milano et la Gazzettino Rosa entre 1866 et 1872. Il commenta également la mort de Garibaldi dans les pages de l'Indipendente napolitain, dirigé par Alexandre Dumas, père.

Cofondateur du Parti Radical historique, il fut élu au parlement en septembre 1878 et il succéda en 1886 à la tête de l'Extrême gauche historique à la mort de Agostino Bertani. Son éloquence acerbe et ses plaidoyers pour une réforme démocratique des institutions italiennes en firent une des figures les plus populaires de la vie politique de son pays, après Francesco Crispi contre lequel il mena d'incessantes campagnes.

Cavallotti mourut à Rome dans un duel l'opposant à Ferruccio Macola, le directeur de la Gazzetta di Venezia[1],[2],[3].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Paolo Bardazzi, Felice Cavallotti: nella vita, nella politica, nell'arte, con documenti editi ed inediti, R. Sandron, 1898.
  • Eduardo Delehaye, Per Felice Cavallotti, in «Energia! - Periodico dei Giovani Socialisti», II, nº 6, 08.03.1906, Naples, pp. 2-3.

Article connexe modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier