Faro (bière)

type de bière lambic

Le Faro est un type de bière obtenue à partir de bière lambic et de sucre candi[1], titrant de 4 à 5,5 % d'alcool. Les brasseurs incorporent du sucre candi à la coupe du lambic jeune avec le lambic vieux comme pour la gueuse[1] et ce sucre apporté est à l'origine d'une seconde fermentation[2].

Bouteille de Faro.

C'est une bière bruxelloise qui est mentionné dans un contexte bruxellois pour la première fois en 1721, et apparaît dans le paiement d'une dîme à Asse en 1775[3].

Après une forte baisse de consommation à la suite de l'introduction des bières de type pils en Belgique, elle fut réintroduite par plusieurs brasseries[1].

Présentation modifier

Le procédé de fabrication est proche de celui de la gueuze, à savoir une seconde fermentation à partir d'un lambic, mais dans un cas la fermentation est obtenue par du sucre candi (méthode actuelle), dans le second par mélange de lambic d'âges différents (méthode ancienne) en vue d'une consommation immédiate (un conditionnement de ce mélange en bouteille donnant lieu à une refermentation et à la production de gueuze).

Jadis[Quand ?], certaines brasseries qualifiaient de « Faro » le résultat de l'adjonction de sucre foncé (cassonade) à de la bière de table blonde ou à de la bière de moindre qualité (un lambic aigri le plus souvent).

Quelques producteurs :

Notes et références modifier

  1. a b et c Faro, bière, dans : Dictionnaire d'histoire de Bruxelles, Collection Dictionnaires, Éditions Prosopon Bruxelles, 2013, p. 321.
  2. « Lindemans Faro / Les bières belges • Bierebel, La bière en Belgique », sur www.bierebel.com (consulté le ).
  3. Thierry Delplancq, 'Les brasseurs de lambic. Données historiques et géographiques (XVIIIe S. - XXe S.) (1)', dans: Archives et bibliothèques de Belgique, volume 67 (1996), no. 1-4, p. 257-320; Jacob Campo Weyerman, De Rotterdamsche Hermes, Amsterdam 1980, p. 391.
  4. a et b « La Faro Mort Subite », La Dernière Heure/Les Sports,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier