Fantômes dans la culture tibétaine

La croyance dans les fantômes est largement répandue dans la culture tibétaine. Les fantômes sont en effet explicitement reconnus par le bouddhisme tibétain et le bouddhisme indien[1], où ils vivent dans un monde distinct qui recoupe en partie le monde des humains. Quand un être humain meurt, il peut entrer dans ce monde après une période d'incertitudes.

Le fantôme tibétain Nam-khyi nag-po selon l'ancien document Vaidurya dkar-po (1685)

Les fantômes peuvent être soumis par une dague rituelle[2] ou piégés puis brûlés[3], ce qui leur permet de renaître. Ils peuvent aussi être exorcisés ; un festival annuel est d'ailleurs tenu dans tout le Tibet dans ce but[4]. Des rumeurs circulent selon lesquelles Dordjé Shougdèn, le fantôme d'un puissant moine du XVIIe siècle, est une déité, mais le dalaï-lama affirme qu'il s'agit d'un esprit maléfique qui a causé du tort à la communauté en exil du Tibet[5].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ghosts in Tibetan culture » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Edward Conze, A Short History of Buddhism, Oxford, Oneworld, , 2e éd., 160 p. (ISBN 978-1-85168-568-4)
  2. (en) « Phurba : Tibetan Ritual Dagger », HimalayanMart.com, (consulté le )
  3. (en) Bradley Mayhew et Michael Kohn, Tibet, Lonely Planet, , 360 p. (ISBN 1-74059-523-8), p. 58
  4. (en) « Exorcising-Ghost Day », Tibet Travel Dot Com, (consulté le )
  5. (en) AP, « 3. Dalai Lama mired in religious spat », World Tibet Network News,‎ (lire en ligne, consulté le )