Famille des Monts

famille

La famille des Monts ou famille de Mont est une famille noble du canton de Vaud en Suisse possédant le château de Mont-le-Grand (aujourd'hui Mont-sur-Rolle). Une première dynastie semble attestée avant l'an mil avec Amalric de Mont. Une seconde dynastie commence au XIIe siècle avec Louis de Mont.

Histoire de la famille modifier

Mont-sur-Rolle, nommé jusqu'au XIXe siècle Mont-le-Grand (villa de Montibus), était le centre d'une seigneurie dont l'origine remonte au premier démembrement du comté des équestres dont Nyon était la capitale. La seigneurie des Monts comprenait le bourg des Monts, (Burgum de Montibus), Germagny, Hautecour, Perroy, Bougy-Milon, Mollens, Bière et Berolle, le vidomnat de Rolle et le tiers du Mollard (château) de Genolier. Fondateurs de la Chartreuse d'Oujon, avec qui ils auront de nombreux différends, ils entreront doucement sous la suzeraineté de la Maison de Savoie après avoir été sous celle des Comtes de Chalon.

La généalogie de la famille serait la suivante :

Première dynastie

Robert des Monts, (? - après 1002), seigneur des Monts, fils d'Almaric comte du pays Equestre[1],[2]. Il héritant de « la partie septentrionale de l'ancien comté des Equestres »[2]. Son épouse est inconnue, il a plusieurs fils dont fils Amalric ou Amaury (II), que l'on trouve mentionné dans un échange daté de l'année 1032[2],[3].

X... des Monts, seigneur des Monts, il épouse Alwide de qui il a[4] : Isiliard, Bertrand et Ulrich.

La famille semble s'être éteinte dans les mâles vers la fin du XIe siècle, toutefois le patronyme ressurgit au siècle suivant avec la même implantation ce qui laisse « supposer une perpétuation en lignée féminine »[5]. D'où :

Seconde dynastie

Louis des Monts, (? - avant 1177), seigneur de Mont, fondateur de la chartreuse d'Oujon. Il épouse Amblara de qui il a[6] :

  • Louis,
  • Conon qui suit,
  • Amaury/Amaldric,
  • Humbert, il épouse Guillelma[7] de qui il a : Guillaume, Louis, Raymond, Pierre, Étienne et Nicolas ; → souche d'une branche cadette, avoués de Mollens puis possessionnée à Cossonay et Aubonne, plus la sous-branche des nobles de Mollens[8]
  • Landry, évêque de Sion de 1206 à 1237,
  • Béatrix.

Conon des Monts, fils du précédent. Seigneur des Monts. Il épouse Alaïs/Adelais[9] de qui il a :

  • Ebal Ier[10], qui suit,
  • Guy[11], (? - avant le 9 novembre 1235), chevalier et seigneur de Genolier[12] : → souche de la branche de Genol(l)ier (puis Genolier revient à la branche aînée à l'extinction de ces cadets, dès 1318)[8] ; sa première épouse n'est pas connue, en secondes noces il épouse Juliane de qui il a[13] : Conon, Nicole et Isabelle,
  • Louis[14], abbé de l'abbaye du lac de Joux.

Ebal Ier des Monts, (? - entre le 30 janvier 1237 et janvier 1246), fils du précédent. Seigneur des Monts[15] vers 1211 avant de devenir moine à Oujon en 1245. Il épouse Béatrice[16] de qui il a :

Henri des Monts, fils du précédent. Seigneur des Monts[21] dès 1245. Il épouse Perrette de qui il a :

  • Ebal III qui suit,
  • Jean,
  • Christophe,
  • Rodolphe, (? - vers 1266),
  • Isabelle, (? - vers 1250),
  • Béatrice, (? - vers 1250),
  • Clémence, (? - vers 1250).

Ebal III des Monts, fils du précédent. Seigneur des Monts vers 1250. Il participe activement à jeter les fondations du château de Rolle en 1261 avec son oncle Ebal II[19]. En 1266 il abandonne ses dîmes sur Bière à Pierre II de Savoie. Il épouse Alix de qui il a :

  • Jean Ier qui suit,
  • Guillaume, (? - vers 1276),
  • Henri, (? - vers 1276), s
  • Jacques,
  • Rodolphe, (? - vers 1276),
  • Agnès, (? - vers 1276).

Jean Ier des Monts, (? - 8 janvier 1317). Fils du précédent. Seigneur des Monts dès 1284, chevalier en 1304, châtelain d'Yverdon et de Nyon (1306), puis bailli de Vaud (1309-1311)[22]. Il épouse Clémence de qui il a :

  • Jean II, qui suit,
  • Henri (II) († v. 1330), il épouse Alexie d'Aubonne : → souche d'une branche cadette, coseigneur de(s) Mont(s)[8]
  • Agnesson, elle épouse Jacques de Goumoens-le-Châtel,
  • Jordane, elle épouse Perrod de Blonay,
  • Aymon.

Jean II des Monts, (? - 1365). Fils du précédent. Seigneur des Monts vers 1317 avec son frère Henri. Depuis la 1re moitié du XIVe siècle au moins, les barons des Monts jouissent du vidomnat et de la mestralie de Rolle, conférés ou renouvelés par Louis II de Savoie-Vaud qui reconnaissait ainsi que la terre où fut bâtie la ville de Rolle relevait initialement de la seigneurie de(s) Mont(s). Jean II épouse Maot/Mahault de La Sarraz, dont il a :

Richard des Monts, fils du précédent. Seigneur des Monts. Son épouse est inconnue, il a Jean III qui suit.

Jean III des Monts, fils du précédent. Seigneur des Monts. Il épouse Elinode de Varembon (présumée fille de Pierre II de La Palu-Varambon et de sa 1° épouse Hélène/Eléonore de Cossonay ; Elinode se remaria à Jean II d'Oron, seigneur d'Attalens[23]), de qui il a Artaud qui suit.

Arthaud des Monts († av. le 6 avril 1400), fils du précédent. Seigneur des Monts vers 1370. Il épouse Galienne d'Estrées (fille de Girard d'Estrées seigneur de Baneins, chancelier de Savoie) (qui lui apporte en dot la seigneurie de Genolier ? Ou plutôt son douaire, Genolier étant un fief de la maison des Monts ?).

Après le décès d'Arthaud, dernier membre direct, la seigneurie/baronnie passe, vers 1400,

  • entre les mains d'un parent, Aymon de La Sarraz († 1427 ; x Bonne, fille d'Othon de Salins-la-Tour d'Aresches), fils de François II de la Sarraz (fils de François Ier, le frère de Maot/Mahaut de La Sarra, elle-même bisaïeule d'Arthaud des Monts), puis à son fils Claude († v. 1428). La fille de Claude de La Sarraz et de Jacquemette de Seyssel d'Aix (x en 1422), Jaquème de La Sarraz n'hérite pas — elle est pourtant mariée avec postérité à Claude-Antoine de St-Trivier de Branges, issu du 1° lit de Guillaume (Antoine) de St-Trivier de Branges, le 1° mari de sa mère Jacquemette — et Mont reste à sa mère Jacquemette de Seyssel († 1459), la veuve de Claude, déjà mariée en 1397 avec Guillaume (Antoine) de Saint-Trivier de Branges († 1408 ; Jacquemette épouse en 3° noces Jacques de La Baume de l'Abergement)[24].
  • Leur fils Antoine (Guillaume) de St-Trivier de Branges (marié en 1442 à Alix, fille de Pierre de La Baume du Mont-St-Sorlin, remariée veuve à Claude de Lugny) prend le titre de seigneur de Monts et de Genolier. Sa fille Claude/Claudine de Saint-Trivier hérite. Sans postérité de ses deux premiers époux, Claude de St-Trivier dispose le 1er août 1517 de sa baronnie des Monts en faveur du duc Charles ; mais cette donation fut révoquée — car Claude prit un 3° mari, Jean (François) Noyel (ou Noël) de Bellegarde[25], maître d'hôtel et conseiller du duc de Savoie — et remplacée par le don de Genolier au duc.
  • L'époux de Claude, Jean (François) de Bellegarde, ou bien leur fils François Noyel (Noël) de Bellegarde des Marches [† v. 1556 ; ambassadeur de Savoie auprès de Charles Quint ; Postérité de son union en 1456 avec Gasparde de Menthon][26], se soumettent en 1536 à la souveraineté des Bernois, conquérants du Pays de Vaud. Mais vers 1549/1550, les Bellegarde doivent se séparer de Mont, qui passe à deux personnages, chacun contestant les droits de l'autre — la situation étant compliquée par un enchevêtrement d'hypothèques, de créances et de dettes non honorées — François Champion de La Bâtie (suivi de son fils Jacques Champion), face à Michel, comte de Gruyère et baron d'Aubonne, qui se dit acquéreur spolié par ses cousins, les Champion.
  • Finalement, la situation se dénoue en octobre 1553 par l'acquisition réalisée par Jean Steiger († le 10 février 1582) — Hans Steiger, trésorier puis avoyer de Berne, riche notable bernois. Cependant, dès 1554 Steiger revend Mont à Jean-Amédée de Beaufort de Salagine, aussi acheteur de Rolle, Mont-le-Vieux et Coppet, un ami du comte Michel de Gruyère (ils soutenaient un parti nobiliaire, aristocratique, la Confrérie de la Cuiller). Mais, endetté, Beaufort transmet à son ami et garant ledit Michel de Gruyère, qui au vu de sa propre déconfiture ne peut rien sauver, même pas son comté de Gruyère ni Aubonne (novembre 1554) ; Jean/Hans Steiger retrouve donc Mont-le-Grand vers 1554/1555 ! ; il acquiert de plus la baronnie de Rolle et Mont-le-Vieux le 21 juillet 1558. La famille Steiger gardera Mont-le-Grand en sa possession, plus Rolle et Mont-le-Vieux, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (1798, Révolution vaudoise) : l'héritière Suzanne-Marie-Anne Steiger (née en 1713) transmet certes Mont à son époux René de Beaucastel (1706-† ap. 1767 ; né dans la Principauté d'Orange, réfugié au Pays de Vaud, cité en 1767 comme baron de Mont-le-Grand)[27], mais, sans enfant, la succession revient à la nièce de Suzanne, Sophie-Charlotte Steiger, dame de Rolle et Mont-le-Vieux (née en 1739), femme de Charles-Rodolphe Kirchberger († ap. 1816 plutôt qu'en 1808 ; marié avec Sophie-Charlotte en 1765 ; conseiller, sénateur et banneret de Berne, bailli de Brandis) : ils furent les derniers barons de Rolle, Mont-le-Vieux et Mont-le-Grand.

Armoiries modifier

D'or, à la croix de sable, la branche cadette portait les mêmes avec un lambel en chef à trois pendants.[27]

Notes et références modifier

  1. Charte de 1001/02 concernant l'Abbatiale de Romainmôtier : "…Rotbertus frater eius Vuisbertus filius Amalrici…", « Robert », sur le site Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (lire en ligne).
  2. a b et c Frédéric Charles Jean Gingins de la Sarraz, « Histoire de la cité et du canton des Équestres: suivie de divers autres opuscules », Mémoires et Documents (Société d'histoire de la Suisse romande), G. Bridel, t. XX,‎ , p. 501 (lire en ligne).
  3. Charte de 1032 : "Amalricum filium Rodberti de Monte" échange une propriété "in commitatu Equestrico in villa Brucins in loco…Cumbis" avec Odilon abbé de Romainmôtier, « Robert », sur le site Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (lire en ligne).
  4. Charte de 1097/1108 "Alwidis de Monte et filii eius Isiliardus cognomento Allamannus, Bertrannus et Ulricus" donne la propriété "in ipsa villa" de Romainmotier, sur le site Medieval Lands, Foundation for Medieval Genealogy, 2006-2016 (lire en ligne).
  5. Bernard Andenmatten, « Mont, de (Vaud) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  6. Charte de 1177 : "Lodouuicus de Monte et uxor eius (son épouse) Amblara" donne la propriété du monastère de Bonmont avec le consentement de "filii eiusdem (mes enfants) Lodouici, Cono, Amaldricus, Humbertus…Bochet de Monte et Guido de Morlens nepos eius", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [1]
  7. Charte de 1210 : "Humbertus de Monz, frater…Landrici Sedunensis episcopi" donne ma propriété d'Oujon avec le consentement de "Guilelma uxor eiusdem (mon épouse) Humberti de Monz et filii eius W, Lodouicus, Remondus, Petrus, Stephanus, Nicholaus", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [2]
  8. a b et c « Les branches cadettes de la famille de(s) Mont(s) : pp. 63 (Henri II, coseigneur de Mont), 68 (Genolier), 87 (avoués de Mollens, nobles de Cossonay et d'Aubonne), 113-119 (nobles de Mollens) », sur Les dynastes des Monts, par Louis de Charrière, chez Georges Bridel, à Lausanne, 1872 ; t. 28 de la Société d'Histoire de la Suisse romande
  9. Charte de 1177 : "Cono de Monte et uxor eius (son épouse) Alais", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [3]
  10. Charte de 1177 : "Cono de Monte et uxor eius (son épouse) Alais... et Ebalus filius eorum", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [4]
  11. Charte du 10 juin 1211 : "Hyblo de Monte" donne la propriété d'Oujon et confirme la donation de "Guido frater meus (Guy mon frère)", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [5]
  12. Charte du 0 novembre 1235 : "Cueno dominus de Jonolliey domicellus" donne la praopriété d'Oujon avec le consentement de "Juliana relicta Guidonis quondam patris ipsius C, et Nichola et Ysabeuz sorores eiusdem C",Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [6]
  13. Charte du 9 novembre 1235 : "Cueno dominus de Jonolliey domicellus" donne la propriété d'Oujon avec le consentement de "Juliana relicta Guidonis quondam patris ipsius C, et Nichola et Ysabeuz sorores eiusdem C", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [7]
  14. Charte du 10 juin 1211 : "Hyblo de Monte" donne la propriété d'Oujon et confirme la donation de "Guido frater meus (Guy mon frère)", en présence de "Lodouici fratris mei abbatis de Lacu", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [8]
  15. Charte du 9 novembre 1235 : "Ebalus dominus de Monz...", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [9]
  16. Charte du 30 janvier 1237 : "Eblo dominus de Monz" donne la propriété d'Oujon avec le consentement de "Beatrice uxore mea (mon épouse) et filiis meis (mes fils) Heinrico et Eblone", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [10]
  17. Jean-Pierre Chapuisat, « Un cadet vaudois en Gascogne et à Windsor », La monnaie de sa pièce. Hommages à Colin Martin (Bibliothèque historique vaudoise 105 105), Lausanne 1992, p. 27-37
  18. Jean-Pierre Chapuisat, « De Mont-sur-Rolle à Windsor, de la Dullive à Dumfries... », La Maison de Savoie et le pays de Vaud, Lausanne 1989, p. 117-122
  19. a et b Paul Bissegger, Monuments d’art et d’histoire du canton de Vaud VII, Rolle et son district, Société d'histoire de l'art en Suisse, coll. « Monuments d’art et d’histoire de la Suisse », (ISBN 978-3-03797-029-4), p. 266-267
  20. Charte de 1249 : "Cœnetus dominus Genulliaci" donne la propriété d'Oujon avec le consentement de "Perrete uxoris mee et Nicholete sororis mee et Anselmi domicelli mariti eiusdem N…et domini mei…Henrici domini de Mont" avec comme témoins "predictorum domini Henrici et fratris eius domini Rodulfi…", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [11]
  21. Charte d'octobre 1250 : "Henricus dominus de Monz" confirme la propriété d'Oujon avec le consentement de "liberorum nostrorum (nos enfants)…Yblonis, Johannis, Ysabez, Beatricis et Clemencie, et Perrete matris ipsorum (leur mère)", avec comme témoin "Radulphi fratris nostri (notre frère Rodolphe)…Cœneti domini Genulliaci", Foundation for medieval genealogy, seigneurs de Mont [12]
  22. « Mont, de (Vaud) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  23. « Les dynastes de(s) Mont(s), seconde Maison : notamment pp. 57 (Elinode de Varembon), 62 (Galienne d'Estrées ; Aymon de La Sarraz), 125 (St-Trivier), 135 (Bellegarde), 138 (Gruyère et Champion), 140 (Hans Steiger) », sur Les dynastes des Monts, par Louis de Charrière, chez Georges Bridel, à Lausanne, 1872 ; t. 28 de la Société d'Histoire de la Suisse romande
  24. La famille de St-Trivier paraît embrouillée avec plusieurs Antoine et Guillaume. L'exposé de Louis de Charrière semble confus.
  25. Bellegarde est une seigneurie entre Les Marches et Francin. Les Noyel de Bellegarde étaient aussi seigneurs des Marches (1531/1532) et d'Entremont.
  26. « de Bellegarde, p. 287-288 », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. II, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez la veuve Simon et Fils, et la Veuve Duchesne, à Paris, 1771.
  27. a et b Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Guido Castelnuovo, Seigneurs et lignages dans le pays de Vaud, Université de Lausanne, Faculté des lettres, Section d'histoire, coll. « Cahiers lausannois d'histoire medievale », , 350 p.
  • Louis de Charrière, Les premiers seigneurs de Mont, vol. XXVI, Lausanne, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , p. 459-474.
  • Louis de Charrière, Les dynastes de Mont, soit des Monts. Seconde Maison, vol. XXVIII, Lausanne, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande », , p. 3-228.
  • Jean Joseph Hisely, Cartulaires de la chartreuse d'Oujon et de l'abbaye de Hautcrèt, G. Bridel, (lire en ligne)
  • David Martignier, Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud, Corbaz, (lire en ligne), p. 619 à 622.

Liens externes modifier