Famille de Quengo de Tonquédec

famille de noblesse française

La famille de Quengo de Tonquédec est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de Bretagne. Sa filiation est suivie depuis 1390[1].

Famille de Quengo de Tonquédec
Image illustrative de l’article Famille de Quengo de Tonquédec
Armes

Blasonnement D'or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules
Branches Tonquédec
Crénolle
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Fiefs tenus Quengo, Tonquédec
Demeures Château du Rochay
Château de Tonquédec
Fonctions militaires Lieutenant général
Récompenses militaires Ordre du Porc-Épic, ordre du Saint-Esprit, ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Réformation de la noblesse 1669 à Rennes
Admis aux honneurs de la Cour 1765 et 1782

Elle compte parmi ses membres un commandant de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc, un inspecteur de l'arrière-ban de l'évêché de Vannes, deux lieutenants-généraux des armées du roi (dont un grand-croix de l'ordre de Saint-Louis) et un acteur contemporain.

Histoire modifier

La famille de Quengo tire son nom de la terre éponyme, située dans le duché de Rohan, près de Pontivy (Morbihan)[2].

Elle remonte sa filiation suivie à Alain, seigneur de Quengo, allié avant 1390 à Aliénor de Quenesguen. Cette famille comparut à la réformation de 1427, à celle de 1513 et aux montres de 1462 et 1475[3].

Elle a été admise à l'ANF en 1949.

Possessions modifier

La famille de Quengo a possédé les seigneuries suivantes : Quengo, L'Indreuc, Le Rochay, Tonquédec (ancienne vicomté), Crenolle[3].

René de Quengo, seigneur du Rochay (ou Rocher), à Langast (Côtes-d'Armor), acquiert les ruines du château de Tonquédec en 1636, déjà démantelé vers 1626. Ses descendants le revendent en 1801, puis le rachètent en 1828, avant de le revendre à un marchand de pierres en 1878[4].

Personnalités modifier

 
Sépulture de Louise de Quengo
 
Guillaume de Quengo de Tonquédec (1966).

Titre modifier

  • Marquis de Crénolle (1779) dans la branche de Crénolle, désormais éteinte.

Armoiries modifier

Alliances modifier

Les principales alliances de cette famille sont : de Quenesguen (alias Querescan), Le Proust (alias Le Prévost), de Bruc, Madeuc, Bogier, de Lignière, de Bourgneuf, d'Espinay, de Préfixe de Beaumont, d'Espinay de Vaucouleurs, de Beauvau-Tigny, d'Etigny, Paris de La Brosse, de La Fare, Revel de Belouan, Potor, du Rosel, Coulomb, Reverdy, de Callouet de Ladigny, Le Gac de Lansalut, Larraton de Lagonde, Thomas des Essarts, de Saisy de Kerampuil, de Kernafflen de Kergos, de Goësbriand, de Gouyon-Coypel, de Torquat, de La Motte-Ango de Flers, de Châteaubodeau (1966), de Vasselot de Régné (1968), Beaure d'Augères, Rioult de Neuville (1976), Georgette du Buisson de La Boulaye (2018), etc.[3]

Notes et références modifier

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 413 p. (ISBN 978-2-221-10875-8), p. 160
  2. François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse (lire en ligne).
  3. a b c d e et f Raoul de Warren, Grand Armorial de France, vol. 5, Paris, p. 404
  4. Aymeric de Rougé et Bertrand de Rougé, Le Château de Tonquédec, Editions d'Art Jack, (ISBN 978-2-916918-49-5)
  5. « Alain de Tonquedec Archives - InfoCatho », sur infocatho.fr, (consulté le )

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier