Famille de Percy (Percy-en-Normandie)

La famille de Percy est une ancienne famille de la noblesse française, originaire du village de Percy en Normandie, éteinte au XIXe siècle[1].

de Percy
Image illustrative de l’article Famille de Percy (Percy-en-Normandie)
Armes de la famille.

Blasonnement de sable, au chef endenché d'or.
Pays ou province d’origine Duché de Normandie
Allégeance Drapeau du Duché de Normandie Duché de Normandie Drapeau du royaume de France Royaume de France

Histoire modifier

Origine modifier

La famille de Percy est connue depuis Raoul de Percy, chevalier, mentionné en 1247. Sa filiation prouvée remonte à Richard de Percy, chevalier, cité en 1391[1].

Une tradition la fait venir du Danemark au Xe siècle avec Mainfred/Manfred[2],[3], chef danois établi en Normandie avant Rollon[4].

Armes modifier

De sable, au chef endenché d'or.

Branches modifier

La branche française se divisa en[1] :

  • celle des seigneurs de Vast, Longchamps, éteinte au XVe siècle ;
  • celle des seigneurs de Montchamps, qui s'est divisée en quatre rameaux : les seigneurs de Crennes et de Montchamps, les seigneurs de Saint-Pierre et de Maisoncelles, les seigneurs de Canfort, les barons de Monchauvet ;
  • la branche des seigneurs de Mondubost ;
  • la branche des seigneurs d'Ivray et de Cauville.

Noblesse modifier

La famille de Percy a été maintenue dans sa noblesse en 1477 et 1666. Elle a comparu en 1789 aux assemblées de la noblesse à Caen et à Valognes[1].

Personnages notables modifier

Richard de Percy ( )[note 1] l'un des trois partisans, avec Guillaume Bacon et Jean de La Roche Tesson, de Geoffroy d'Harcourt, qui furent décapités sur ordre du roi Philippe de Valois[note 2], accusés notamment d'avoir participé à un complot visant à placer Geoffroy d'Harcourt à la tête du duché de Normandie par une alliance secrète avec Édouard III d'Angleterre[6].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Son sceau (rond, diamètre 23 mm) présente un écu portant un émanché de trois pièces mouvant du chef, appendu à une quittance de gages du .
  2. Après avoir été décapités, ils furent pendus au gibet de Paris, « la corde sous les bras », et par ordre du roi, leurs têtes furent aussitôt portées à Saint-Lô, lieu de leur conjuration, « pour espoventement des aultres ». À la suite de la prise de la ville lors de la chevauchée d'Édouard III, le roi d'Angleterre, fit décrocher les trois crânes, des chevaliers décapités vingt-sept mois plutôt, qui avaient été fichés sur les murailles de la ville (probablement la porte Dollée), et après avoir été mis dans une châsse de luxe, furent enterrés solennellement dans l'église des chanoines réguliers de Saint-Lô, où ils furent retrouvés quatre siècles plus tard, en 1746, à l'occasion de fouilles faites sous le pavé de l'église abbatiale[5].

Références modifier

  1. a b c et d Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 5, page 246.
  2. François Alexandre Aubert de la Chenaye Desbois Dictionnaire de la noblesse, tome XI, 1776, page 262.
  3. Gilles A. de La Roque de la Lontière Histoire généalogique de la maison de Harcourt, Volume 2, 1662, page 1915.
  4. Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 166.
  5. André Plaisse, La grande chevauchée guerrière d'Édouard III en 1346, Cherbourg, Éditions Isoète, , 111 p. (ISBN 2-905385-58-8), p. 2 et 58-59.
  6. Léopold Delisle, Histoire du château et des sires de Saint-Sauveur-le-Vicomte, p. 53.