La famille Treilhard est une famille subsistante de la noblesse française, anoblie en 1808, originaire de Brive dans le Limousin.

Famille Treilhard
Image illustrative de l’article Famille Treilhard
Armes

Blasonnement D'azur à trois palmes d'or, ordonnées 2 et 1, posées en bande ; au franc-canton brochant
Devise Multa magis quam multorum lectione formenda mens
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Limousin
Charges Ministre
Préfet
Député
Conseiller d’Etat
Maire
Fonctions militaires Officiers d'armes
Récompenses civiles chevalier, grand officier de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Comte de L'Empire
24 avril 1808

Histoire modifier

En 1475, Martin Treilhard et sa femme Catherine sont les fondateurs d'une vicairie en l'église d'Aixe, aujourd'hui Aixe-sur-vienne. La filiation de cette famille est suivie depuis Dominique Threilhard qui, alors consul de la ville de Brive, fit construire en 1580 la Maison Treilhard encore existante aujourd’hui. Plusieurs membres de cette famille furent consul puis maire de la ville de Brive; et s’illustrèrent dans la justice et le commerce. Elle s’installa à Paris à la fin du XVIIIe siècle tout en gardant de fortes attaches avec sa région d’origine. La famille Treilhard fut anoblie en 1808 sous le Premier Empire avec le titre de comte.

Personnalités modifier

  • Jean-Baptiste Treilhard, (1742-1810), juriste et homme politique français. Député aux États Généraux de 1789. Président des États généraux (1790). Député de Seine-et-Oise (1792-1799). Président de la Convention Nationale (1792-1793). Président du Conseil des Cinq-Cents (1795-1796). Président du Directoire exécutif de la République française (1798-1799). Ministre d’État (1809-1810). Président de la section de législation au Conseil d’État en 1802, où il participe à la rédaction du code civil, code pénal, code du commerce et code d’instruction criminelle. Nommé conseiller d’État à vie, il est fait comte de l’Empire le . Il est inhumé au Panthéon, caveau n°III.
  • Achille Libéral Treilhard (1785-1855), juriste et fonctionnaire, préfet de 1812 à 1830 notamment du Gers, de la Haute-Garonne puis de la Seine-Maritime. Il finira sa carrière en tant que préfet de police de Paris.
  • Achille (1815-1880), magistrat, conseiller d'État, directeur de la presse au ministère de l'Intérieur.
  • Jean-Baptiste Treilhard (1858-1947), officier d'infanterie, conseiller général de Seine-et-Oise.
  • Jules Treilhard (1824-1882), ministre plénipotentiaire au Chili puis aux États-Unis.

Armoiries modifier

Jusqu’en 1808: D’azur à deux chevrons d'argent, accompagnés en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une cèpe de vigne en forme de treille issue d'un croissant d'argent, couronne de comte.

Figure Blasonnement
  Armes de comte Treilhard et de l'Empire (lettres patentes du ).

D'azur à trois palmes d'or, ordonnées 2 et 1, posées en bande ; au franc-canton brochant.

Châteaux et demeures modifier

Hommages posthumes modifier

 
Auguste Maillard, Buste de Jean-Baptiste Treilhard (1893), marbre, Versailles, salle du Jeu de paume.

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jean Treilhard, « Jean-Baptiste Treilhard, ministre plénipotentiaire de la république au Congrès de Rastadt », Éditions Gaillon, 269 pages, 1939
  • « Famille Treilhard », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • " Cinq Gaillards en Révolution" de André Reix, Essai historique sur 5 Brivistes qui ont marqué de leur sceau la Révolution Française aux Editions du Pajanel (2018)
  • Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, volume 42, 1854
  • Albert Reverend, Armorial du premier empire: titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, volume 4, 1897