Helbig
Image illustrative de l’article Famille Helbig
Armoiries de la branche Helbig de Balzac

Blasonnement d'argent à la barre de gueules chargée de 3 quintefeuilles d'argent.
Branches Helbig de Balzac
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Allemagne
Allégeance Royaume de Belgique
Preuves de noblesse
Autres Concession de noblesse (Belgique) le 11 mars 1931 pour la branche Helbig de Balzac

La famille Helbig (olim Helwig), est une famille belge d'origine allemande dont la filiation prouvée remonte à 1547[1],[2].

La branche établie en Belgique descend de Jean-Godefroid Helwig (1748-1797), établi à Mayence.

Généalogie reliant quelques personnalités historiques (non exhaustive) modifier

  • Godefroid Helwig (1748-1797), hôtelier et maître de poste à Mayence, épousa Julienne Mollhart. Dont :
    • Jean-Marie Helbig, négociant, épousa Anne-Gertrude Lauter(e)n, née le 22 juillet 1790 à Moemlingen, grand duché de Darmstadt, morte à Liège le 31 août 1822, remariée avec son beau-frère le banquier Jean-Baptiste Helbig. Dont :
      • Henri Helbig, né à Mayence (Empire français) en 1813 et mort à Liège en 1890, libraire antiquaire, historien, bibliophile.
    • Jean-Baptiste Helbig né à Mayence le 5 août 1781, mort à Liège le 15 septembre 1852[3], banquier à Liège, naturalisé belge en 1815, épousa à Mayence le 26 décembre 1818, Anne-Gertrude Lauter(e)n, veuve de son frère, née le 22 juillet 1790 à Moemlingen, grand duché de Darmstadt, morte à Liège[4] le 31 août 1822, âgée de 32 ans, quai de la Sauvenière, quartier Sud, après avoir donné naissance à son fils Charles le 27 juillet, fille de feu Henri Joseph Lauteren, propriétaire, et de Sibille Schmeig, vivant à Bremberg, duché de Darmstadt. Dont :
      •  
        Portait de Jules Helbig (1821-1906)
        Jules Helbig, né le 8 mars 1821 à Liège, où il meurt le 15 février 1906 est un peintre et historien d'art actif à Liège.
      • Charles Helbig, né à Liège le 27 juillet 1822, alla s'établir en 1848 à Constantinople pour y représenter les intérêts de l'industriel belge Clément Francotte, développa ensuite ses propres affaires, fonda en 1860 la "Société Belge d'Exportation" puis la "Banque Helbig"[5], mort à Constantinople le 27 janvier 1894, épousa à Constantinople le 17 avril 1853, Léontine de Balzac, née à Constantinople le 15 juillet 1833 (baptisée en l'église Saint-Pierre et Paul), morte à Constantinople le 18 juillet 1915. Dont :

Personnalités modifier

Héraldique modifier

Armoiries de la branche Helbig de Balzac

 


Blasonnement : « d'argent à la barre de gueules chargée de 3 quintefeuilles d'argent. »

Alliances modifier

Bibliographie modifier

  • François-Louis de Wasseige, La famille Helbig (de Meiningen), 2004.
  • Biographie Nationale, tome XXXVII, col. 429.
  • Jean-François Houtart, Anciennes famille de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 181.
  • « Henri Helbig (1813−1890) », dans : Claude Sorgeloos, Marcus de Schepper, An Kelders et Jan Pauwels (éd.), Les seigneurs du livre. Les grands collectionneurs du XIXe siècle à la Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles, 2008 (ISBN 2-87093-164-6), p. 194–195.
  • Marc Van den Reeck, Belgium in the Ottoman Capital, From the Early Steps to "la Belle Époque". The Centenary of "Le Palais de Belgique": 1900-2000 : Consulat Général de Belgique, Istanbul, 2000, p. 45–48 Lire en ligne.
  • « Léon Helbig de Balzac », dans : Biographie Belge d'Outre-Mer, éditée par l'Académie royale des sciences d'outre-mer, Bruxelles, tome VIII, 1998, col. 160-163 Lire en ligne.
  • Livio Missir Mamachi de Lusignan, Familles latines de l'empire ottoman, Istanbul : Éd. Isis, 2004 (ISBN 975-428262-5)

Publications modifier

  • Léon Helbig de Balzac, « Les plantations de café arabica au Kivu », dans : Bulletin de la Société belge d'Études et d'Expansion, 1938, p. 676.

Notes et références modifier

  1. Jean-François Houtart, Anciennes famille de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 181 : « Issue d'Ehrard Helwig, né à Rappenhausen, de confession luthérienne, qui épouse Élisabeth N. le 30 novembre 1547, à Meiningen. Son petit-fils Pierre Helwig (1581-1635) est maître d'école dans la même localité ».
  2. « Anciennes Familles de Belgique | Association Royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique », sur oghb.be (consulté le )
  3. Liège, acte de décès 1500 du 16 septembre 1852, de Jean-Baptiste Helbig, sans profession, né à Mayence, veuf d'Anne Gertrude Lautern, fils de Godefroid Helbig et Julienne Mollhart. Sur la déclaration de Henri Victor Gustave Francotte, fabricant, 32 ans, et de Jean-Mathieu Nisen, artiste peintre.
  4. Liège, acte de décès no 978, du 31 août 1822.
  5. Marc Van den Reeck, Belgium in the Ottoman Capital, From the Early Steps to "la Belle Époque". The Centenary of "Le Palais de Belgique": 1900-2000 : Consulat Général de Belgique, Istanbul, 2000, pp. 45-48 Lire en ligne.
  6. Notice biographique de Jean Helbig.
  7. Luc Helbig, dans "Inventaire du patrimoine"
  8. Ordre des architectes, inscriptions aux tableaux des conseils, fin d'année 1972, p. 56 : « Brabant (français). HELBIG, Luc M.I.P., avenue Marie-José 130 -1200 Bruxelles, né le 20.12.1926, diplômé en 1955 ».
  9. Adjonction du nom "de Balzac" en 1926, à la demande de son fils Léon : Paul Hymans, Mémoires, publiés par Frans van Kalken avec la collaboration de John Bartier, Bruxelles, 1958, tome II, p. 687 : « Quand je devins ministre de la Justice, en mai 1926, il [Léon Helbig] m'avait prié de le maintenir dans ses fonctions de chef de Cabinet, auxquelles l'avait appelé M. Tschoffen, mon prédécesseur. Je refusai, ayant l'obligation morale et le désir d'appeler auprès de moi M. Poll, fonctionnaire éminent, de caractère sûr et d'opinion libérale. Il me demanda alors une compensation : ce fut d'adjoindre à son nom le nom de Balzac ! Je ne m'attardai pas à discuter cette curieuse prétention. Et je lui accordai cette illustration ! »
  10. « HELBIG DE BALZAC (Léon), », sur kaowarsom.be, Acad. Roy. Scienc. d'Outre-Mer, (consulté le )
  11. pgkivu, Léon Helbig de Balzac, (lire en ligne)
  12. Cornet d'Elzius: De gueules au chevron d'or, accompagné de trois cors-de-chasse du même, vir. et eng. du champ (Cornet). Sur le tout d'azur au chevron d'argent, surmonté d'une couronne à sept perles d'or et accompagné de trois croisettes pattées du même (Elzius). rietstap p.464

Articles connexes modifier

Liens externes modifier