Ewald Stadler

politicien autrichien
Ewald Stadler
Ewald Stadler en 2014.
Fonctions
Député européen
7e législature du Parlement européen
Autriche (en)
REKOS
-
Député
Député
Biographie
Naissance
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MäderVoir et modifier les données sur Wikidata
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Partis politiques
Membre de
Universitätssängerschaft Skalden zu Innsbruck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Ewald Stadler (né le à Mäder) est un homme politique autrichien et membre du Parti de la liberté d'Autriche (Freiheitliche Partei Österreich, FPÖ) jusqu'en 2007 [1]. Considéré comme appartenant à l'aile des nationalistes allemands du FPÖ, puis de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ).

Biographie modifier

Après sa scolarité, Stadler travaille comme agent comptable au centre des impôts. Dans un même temps, en 1990, il étudie le droit à l'Université d'Innsbruck. Il est à l'époque proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[réf. nécessaire]. Il est aussi membre de l'association catholique Compagnia di Santa Maria della Mercede, affilié à l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci[2].

Entre 2007 et 2008, il achève son année de pratique judiciaire (de)au tribunal de Krems (sur le Danube), nécessaire avant de devenir avocat, en Autriche. En 2009, il postule le poste d'avocat à Neulengbach. Il est marié et père de six enfants.

Carrière politique modifier

Ewald Stadler a été membre du conseil municipal de Mäder entre 1985 et 1996, ainsi que de son Gemeindevorstand[3] entre 1990 et 1994. Élu à l'assemblée du Vorarlberg en 1989, il y siège jusque 1994. Parallèlement, Stadler est directeur du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ) pour le Vorarlberg de 1991 à 1994. Le , il accède au conseil national d'Autriche, où il reste jusqu'au . À cette époque, il est membre de la direction fédérale du FPÖ. En 1998, il devient chef du FPÖ en Basse-Autriche ainsi que député du parlement de Basse-Autriche en 1999 et en 2001.

Après le , il devient volksanwalt au niveau fédéral pour le commerce, l'industrie, la défense nationale, l'instruction et la culture, la police et la justice. Il le reste jusqu'en 2006, date à laquelle il est élu au conseil national. Il dirige l'académie du FPÖ[4] et est responsable de la formation des fonctionnaires appartenant au parti libéral.

Le , Stadler obtient un siège au conseil national sous l'étiquette de membre du parti libéral. Cependant le , à la suite de désaccord à propos de la direction du parti libéral, il quitte le parti. Le , il déclare qu'il rejoindra l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche (BZÖ) lors des élections au conseil national de 2008. Il y représente le BZÖ depuis cette date.

Il fit scandale en dénonçant, à l'occasion d'une fête à connotation païenne, « l'idéologie officielle » selon laquelle les Autrichiens ont été, en 1945, « soi-disant libérés du fascisme et de la tyrannie »[5].

Le , Stadler est élu directeur du BZÖ en Basse-Autriche avec 97,7 % des voix, succédant à Christine Döttelmayer, qui avait quitté son poste deux mois plus tôt.

Le , il figure comme tête de liste du BZÖ au parlement européen.

Il devient député européen le grâce à l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne qui a offert deux sièges supplémentaires à l'Autriche. Au sein du Parlement européen, il ne fait partie d'aucun groupe, comme la plupart des parlementaires d'extrême-droite. Il est membre de la commission de l'agriculture et du développement rural[6].

Le , Ewald Stadler crée le REKOS, un parti qui se décrit comme réformiste et conservateur, et qui se veut être une alternative aux populistes du FPÖ, tout comme aux conservateurs de l'ÖVP.

Il ne se présente pas aux élections législatives de 2017 et se consacre à ses activités professionnelles.

Notes et références modifier

  1. (de) Stadler quitte le FPÖ ORF, Consulté le 7 mars 2007.
  2. Vatikan bestätigt: Mercedarier-Orden ist römisch-katholisch, 6 février 2007, consulté le 19 janvier 2013
  3. Les Gemeindevorstand sont une des deux assemblées municipales en Autriche, avec le Gemeinderat.
  4. Il est à noter qu'après les changements intervenus en décembre 2006, l'académie du parti libéral est devenu moins importante.
  5. « Barbara Rosenkranz, dirigeante de l'extrême droite autrichienne, cultive l'ambiguïté sur le nazisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  6. Présentation sur le site du Parlement européen.

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