Euglenes pygmaeus

espèces d'insectes

Euglenes pygmaeus est une espèce de coléoptère de la famille des Aderidae.

Distribution

modifier

Cette espèce est considérée comme très rare en Méditerranée[1]. Elle également présente en Amérique du Nord[2] et en Suisse[3].

Écologie

modifier

Cette espèce est inscrite dans la liste des espèces de coléoptères saproxyliques emblématiques de Suisse, où elle possède un indice d'exigence écologique de 2, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une espèce exigeante liée à du bois mort de gros diamètre ou à des essences peu abondantes[3]. Il s'agit d'une espèce saproxylique. C'est une espèce nocturne[1].

Le nom scientifique complet (avec auteur) de ce taxon est Euglenes pygmaeus (De Geer, 1775)[4].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Cerambyx sous le protonyme Cerambyx pygmaeus De Geer, 1775[4].

Euglenes pygmaeus a pour synonymes[4] :

  • Aderus pygmaeus (De Geer, 1775)
  • Anidorus lokvenci Roubal, 1938
  • Cerambyx pygmaeus De Geer, 1775
  • Euglenes fennicus Mannerheim, 1843
  • Euglenes lokvenci (Roubal, 1938)

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références biologiques

modifier

Notes et références

modifier
  1. a et b M. Fouchard, J-P. Hebrard, D. Geoffroy et P. Ponel, « Contribution à la connaissance des communautés d'Hétérocères et de Coléoptères crépusculaires et nocturnes de l’île de Porquerolles (archipel des îles d'Hyères, département du Var) en lien avec les milieux. », Scientific reports of the Port-Cros national park, vol. 33,‎ , p. 127-162
  2. (en) K. N. Barber et P. Bouchard, « The European Euglenes pygmaeus (De Geer) (Coleoptera: Aderidae) in North America », The Coleopterists Bulletin, vol. 71(1),‎ , p. 204-206
  3. a et b A. Sanchez, Y. Chittaro, C. Monnerat et Y. Gonseth, « Les coléoptères saproxyliques emblématiques de Suisse, indicateurs de la qualité de nos forêts et milieux boisés », Bulletin de la Société entomologique suisse, vol. 89,‎ , p. 261–280
  4. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 15 mai 2021