Et la fête continue !

film réalisé par Robert Guédiguian et sorti en 2023
Et la fête continue !

Réalisation Robert Guédiguian
Scénario Robert Guédiguian
Serge Valletti
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre comédie dramatique
Durée h 46
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Et la fête continue ! est un film franco-italien réalisé par Robert Guédiguian et sorti en 2023.

Contexte modifier

Le film a pour toile de fond Marseille avec l'effondrement en 2018 des immeubles de la rue d'Aubagne[1] et les élections municipales de 2020 à travers la figure de Michèle Rubirola[2], dont s'inspire le personnage de Rosa.

Le contexte humain est aussi celui de l'importante diaspora arménienne de Marseille à travers la famille de Rosa[3].

Synopsis modifier

Rosa, infirmière à l'hôpital de la Timone et proche de la retraite, se démène pour regrouper les militants de gauche et écologistes pour les prochaines élections municipales. Son fils Sarkis, qui tient le bar « La Nouvelle Arménie » dans le quartier de Noailles, est amoureux d'Alice, comédienne qui milite avec les personnes du quartier qui ont été touchées par l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne. Alice dirige également un chœur auquel elle fait répéter la chanson de Charles Aznavour Emmenez-moi.

Henri, le père d'Alice, qui vient de prendre sa retraite et transmettre sa librairie, s'installe provisoirement à Marseille pour se rapprocher de sa fille. Il fait la connaissance de Rosa et du petit monde qui évolue autour d'elle : Tonio, son frère chauffeur de taxi, Minas, son autre fils médecin, et Paula, sa belle-fille, Laëtitia, jeune infirmière logée chez Tonio.

Certains membres de l'alliance électorale rose-verte veulent faire de Rosa leur tête de liste pour les élections municipales, mais celle-ci, qui se sent désabusée et rêve de lever le pied, n'est pas très emballée par cette perspective. Sa toute neuve relation avec Henri devient rapidement une histoire d'amour.

Ses deux fils Minas et Sarkis sont profondément attachés à leurs racines arméniennes, et veulent soutenir l'Arménie en guerre contre l'Azerbaïdjan. Sarkis rêve également d'une famille nombreuse, qu'il voit comme une revanche sur le génocide arménien. Cela bouleverse Alice, qui n'ose pas lui avouer sa stérilité. Rosa ira expliquer avec diplomatie la situation à son fils.

Le collectif d'habitants de la rue d'Aubagne a décidé de rebaptiser la place toute proche Place du 5 Novembre pour garder la mémoire de cet événement. Une cérémonie est organisée au cours de laquelle Alice, Tonio et plusieurs membres de la petite bande prennent la parole.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Accueil modifier

Accueil critique modifier

Internet modifier

En France, le site Allociné propose une moyenne de 3,65, d'après l'interprétation de 20 critiques de presse[4].

Presse modifier

L'accueil critique dans la presse est globalement positif. Le magazine de cinéma Première titre sa critique « Et la fête continue ! : Un grand Guédiguian » où le critique de cinéma Thierry Chèze évoque « un nouveau film lumineux sur l’engagement qui se transmet de génération en génération »[5].

Dans la presse plus générale, L'Obs à l'occasion d'une interview avec le réalisateur Robert Guédiguian, note que : « le cinéaste marseillais d’origine arménienne signe un film très personnel sur sa ville, la solidarité et les valeurs humanistes »[6]. Pour Le Figaro Culture, « Robert Guédiguian signe une œuvre chorale attachante et mélancolique. »[7]. Le journal L'Humanité évoque « Un film de bande généreux, où l’amour se mêle à la politique. »[8]. Pour Télérama, « De retour à Marseille, la petite troupe séduit encore, avec de la politique, des colères et de l’amour. »[9].

Notes et références modifier

  1. « Rue d'Aubagne, Robert Guédiguian tourne Et la fête continue ! », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  2. Et la fête continue ! sur offi.fr.
  3. « Et la fête continue ! de Robert Guédiguian en salle demain » (Interview de Robert Guédiguian), Nouvelles d'Arménie, Paris,‎ (ISSN 1245-4125, lire en ligne) :

    « - Nouvelles d’Arménie Magazine : (...) ce film me semble être le plus arménien que vous ayez réalisé avec cette famille franco-arménienne (...).


    - Robert Guédiguian : Je ne l’exprimerais pas de cette manière-là (...). Le film a été tourné après septembre 2020, la Guerre des 44 jours donc, et là, je décide de mettre la question arménienne au cœur des problématiques des personnages pour en faire l’une des questions principale (...). »

  4. « Critiques presse pour le film Et la fête continue ! », sur Allociné (consulté le ).
  5. Thierry Chèze, « Et la fête continue ! : Un grand Guédiguian [critique] », Première,‎ (lire en ligne)
  6. Sophie Grassin, « Robert Guédiguian : « Si je perdais mon accent marseillais, j’aurais la sensation de trahir le milieu d’où je viens » » ([interview de Robert Guédiguian]), L'Obs,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne)
  7. Valérie Beck, « Notre critique de Et la fête continue ! : Marseille enchantée », Le Figaro Culture,‎ (lire en ligne)
  8. Sophie Joubert, « « Et la fête continue ! » de Robert Guédiguian, à l’aube du Printemps marseillais », L'Humanité,‎ (ISSN 0242-6870, lire en ligne)
  9. Louis Guichard, « “Et la fête continue !”de Robert Guédiguian : et ça nous a plu ! », Télérama,‎ (ISSN 0040-2699, lire en ligne)

Voir aussi modifier

Presse modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier