Esperanza Casteleiro
Esperanza Casteleiro Llamazares, née le à Madrid, est une fonctionnaire et agente des renseignements espagnols.
| Esperanza Casteleiro | |
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| Fonctions | |
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| Directrice du Centre national de renseignement espagnol | |
| En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 24 jours) |
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| Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
| Ministre | Margarita Robles |
| Prédécesseur | Paz Esteban (es) |
| Secrétaire d'État espagnole à la Défense | |
| – (1 an, 10 mois et 10 jours) |
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| Ministre | Margarita Robles |
| Prédécesseur | Ángel Olivares |
| Successeur | Amparo Valcarce (es) |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Esperanza Casteleiro Llamazares |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
| Nationalité | Espagnole |
| Parti politique | Indépendante |
| Diplômée de | Université complutense de Madrid |
| Profession | Agent des renseignements |
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| Secrétaires d'État espagnols à la Défense | |
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Elle est directrice du Centre national de renseignement (CNI) depuis le , après avoir été secrétaire d'État à la Défense à partir du .
Biographie modifier
Origines et vie privée modifier
Née à Madrid le , Esperanza Casteleiro est la fille du colonel de l'Armée de l'air Antonio Casteleiro[1]. Elle est mariée et mère de trois enfants[2].
Carrière dans les renseignements modifier
Esperanza Casteleiro suit des études de philosophie et de sciences de l'éducation à l'université complutense de Madrid. En 1983, elle intègre le Centre supérieur d'information de la Défense (CESID), service des renseignements espagnols, où elle occupe différents postes dans les services centraux. Elle devient ainsi cheffe de la division du contrespionnage en 1996, avant d'être placée en détachement à l'étranger entre 1997 et 2002. Lorsque le CESID devient le Centre national du renseignement (CNI) en 2002, Casteleiro est désignée cheffe du service des ressources humaines[3].
Elle est ensuite nommée secrétaire générale du CNI sur proposition du ministre de la Défense José Bono le [4] ; le centre étant alors dirigé par Alberto Saiz. Elle fait alors montre de discrétion et ne réalise pas de sortie médiatique[5]. Elle quitte ses fonctions le et est remplacée par Elena Sánchez Blanco. Casteleiro occupe alors de nouvelles fonctions à l'étranger, notamment à Cuba et au Portugal[1].
Experte en contreterrorisme, elle devient cheffe de l'unité des renseignements du CNI au sein du Centre de renseignements contre le terrorisme et le crime organisé (CITCO) à partir de sa création en 2014[6].
Au ministère de la Défense modifier
Après l'arrivée de Margarita Robles au ministère de la Défense en à la suite de la motion de censure ayant porté les socialistes de Pedro Sánchez au pouvoir, celle-ci choisit Casteleiro comme sa cheffe de cabinet[7],[6].
Avec la directrice intérimaire Paz Esteban, l'ancienne secrétaire d'État à la Sécurité Ana Botella et le général Miguel Ángel Ballesteros, son nom est évoqué en pour prendre la direction du CNI après la fin du mandat de Félix Sanz Roldán. C'est cependant Paz Esteban qui est finalement nommée[8],[9].
Le secrétaire d'État à la Défense Ángel Olivares qui avait aussi été nommé à ce poste en et maintenu en fonctions pendant deux ans d'un commun accord avec Margarita Robles remet sa démission en . La ministre de la Défense profite alors de cette situation pour renouveler les plus hauts responsables civils du ministère et nomme Casteleiro secrétaire d'État à la Défense ainsi qu'Amparo Valcarce au poste de sous-secrétaire du ministère[10],[11]. Ainsi, pour la première fois de l'histoire, les plus importants postes civils du ministère sont intégralement occupés par des femmes[12].
Directrice du CNI modifier
Notes et références modifier
- (es) « La madrileña-mugardesa Esperanza Casteleiro será designada el martes como nueva Secretaria de Defensa. », Galicia Ártabra, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Gobierno nombra 'número dos' del CNI a Elena Sánchez, funcionaria con 20 años de experiencia en Inteligencia. », Europa Press, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « La secretaria del CNI, Esperanza Casteleiro, sigue manteniendo un inusual nivel de presencia pública. », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
- (es) José Bono, « Real Decreto 1954/2004, de 27 de septiembre, por el que se nombra Secretaria General del Centro Nacional de Inteligencia a doña Esperanza Casteleiro Llamazares. », Bulletin officiel de l'État, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Lola Galán, « Una vida sin huellas. », El País, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Miguel González, « Margarita Robles confirma al jefe del servicio secreto y a la cúpula militar. », El País, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Margarita Robles, « Real Decreto 497/2018, de 18 de junio, por el que se nombra Directora del Gabinete de la Ministra de Defensa a doña Esperanza Casteleiro Llamazares. », Bulletin officiel de l'État, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Un general del Ejército y tres mujeres con carrera en el CNI: los candidatos de Robles a dirigir la Inteligencia. », 20 minutos, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Ana Botella, Esperanza Casteleiro y el general Ballesteros, terna favorita para el CNI. », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Margarita Robles, « Real Decreto 624/2020, de 30 de junio, por el que se nombra Secretaria de Estado de Defensa a doña Esperanza Casteleiro Llamazares. », Bulletin officiel de l'État, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Esperanza Casteleiro, cercana a Robles, nueva secretaria de Estado de Defensa. », La Información, (lire en ligne, consulté le )
- (es) José Ordóñez, « Esperanza Casteleiro, nueva "número dos" de Robles e interlocutora de Defensa para La Vega. », La Nueva España, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi modifier
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- Fiche sur le site de transparence du gouvernement espagnol : Esperanza Casteleiro.
