Escoire

commune française du département de la Dordogne

Escoire
Escoire
Le château d'Escoire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Joël Laguionie
2020-2026
Code postal 24420
Code commune 24162
Démographie
Gentilé Escoirais
Population
municipale
396 hab. (2021 en diminution de 6,6 % par rapport à 2015)
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 41″ nord, 0° 51′ 01″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 213 m
Superficie 3,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trélissac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.escoire.fr

Escoire est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Généralités modifier

En Périgord central, la commune d'Escoire est incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux. Elle est bordée au nord et à l'ouest par l'Isle qui conflue à l'extrême sud-ouest avec son affluent l'Auvézère.

Établi en rive gauche de l'Isle et traversé par la route départementale 6, le bourg d'Escoire est situé, en distance orthodromique, onze kilomètres à l'est-nord-est du centre-ville de Périgueux.

Le principal accès à la commune s'effectue par la route nationale 21, à partir de la commune voisine d'Antonne-et-Trigonant.

Communes limitrophes modifier

Escoire est limitrophe de trois autres communes.

Communes limitrophes d’Escoire
Sarliac-sur-l'Isle
Antonne-et-Trigonant  
Bassillac et Auberoche

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Escoire est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1]. Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet. La formation la plus récente, notée Eg, fait partie des formations superficielles de type grèzes ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique d'Escoire.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m et 213 m[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 3,94 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 3,89 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Escoire.

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle et l'Auvézère, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[14],[Carte 1].

L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[15],[16]. Elle borde la commune au nord et à l'ouest sur six kilomètres et demi, face à Antonne-et-Trigonant.

L'Auvézère, d'une longueur totale de 112,19 km, prend sa source en Corrèze dans la commune de Benayes et se jette dans l'Isle en rive droite, en limite de Bassillac et Auberoche et Escoire, face à Antonne-et-Trigonant[17],[18]. Les 300 derniers mètres de cette rivière marquent la limite communale au sud, en face de Bassillac-et-Auberoche.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 927 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 6 km à vol d'oiseau[23], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe à la fois dans sa « zone tampon » et dans sa « zone de transition »[28].

Réseau Natura 2000 modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[30].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[31].

Ces ZNIEFF de type 2[Note 4] sont :

  • une zone calcaire boisée, le « causse de Cubjac », qui concerne les coteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'à Saint-Raphaël au nord-est, et notamment tous les coteaux de la commune en rive gauche de l'Isle, s'étendant sur environ 2 km2[32]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espèce de plantes protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne, le Poirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)[33] ;
  • une zone de bocage et de prairies humides, la « vallée de l'Isle en amont de Périgueux », à l'ouest et au nord de la commune[34],[35].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Escoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[36],[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones urbanisées (12,3 %), prairies (11,4 %), terres arables (7,2 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune d'Escoire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et l'Auvézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[44],[42].

Escoire est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Escoire.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 70,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[50].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[42].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Escoyra en 1403[51],[52], Excoire en 1760[51] et Excroire en 1793[5].

En raison du caractère tardif de la première attestation qu'il mentionne, Albert Dauzat hésite entre deux interprétations possibles : soit par un hypothétique nom de personne gallo-romain *Scaurius, sous-entendu *Scauria (villa)[52], issu de l’anthroponyme gaulois Scaurus (attesté)[52], soit par un appellatif toponymique Scoria, qui représente le nom commun latin scoria « scorie, mâchefer »[52].

Remarque : le nom de personne Scaurus est porté par l’homme politique romain Marcus Æmilius Scaurus.

En occitan, la commune porte le nom d'Escoira[53].

Histoire modifier

La découverte de pierres taillées démontre une occupation du site depuis le néolithique.

En 1941, le château d'Escoire est au centre d'un fait divers retentissant, trois personnes y étant assassinées.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune d'Escoire (appelée dans un premier temps « Excroire ») a été rattachée, dès 1790, au canton d'Antonne qui dépendait du district de Perigueux. Les districts sont supprimés en 1795 et le canton d'Antonne en 1800. La commune est alors rattachée au canton de Savignac-les-Églises dépendant de l'arrondissement de Périgueux[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton de Trélissac.

Intercommunalité modifier

Le 27 décembre 2002, Escoire rejoint la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1838 Maly    
1838 1861 François Bussy    
1861 1870 François Bonhomme    
1870 1876 François Maly    
1876 1881 Antoine Girard    
1881 1888 Estourneau de Lafaye    
1888 1895 Jacques Barredy    
1895 1909 Antoine Leynie    
1909 1909 Conil[Note 8]    
1909 mai 1925 François Maly    
mai 1925 juin 1943[Note 9] Alphonse Palem    
juin 1943 octobre 1944 Roger Laborie   Ingénieur SNCF
Président de la délégation spéciale
octobre 1944 mai 1945 Émile Roubenne    
mai 1945 1951 Fernand Lavaud[Note 10]    
mai 1951 mars 1959 Fernand Tassaux    
mars 1959 mars 1971 Pierre Mougnaud    
mars 1971 février 1981 Léon Groux[Note 10]   Enseignant retraité
avril 1981 mars 1983 Jacques Palus    
mars 1983 mars 1989 Christian Montagut    
mars 1989 mai 2020 Bernard Geoffroy DVG[57] Retraité de l'Éducation nationale
mai 2020[58] En cours Joël Laguionie    

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

À la rentrée scolaire 2023, les communes d'Antonne-et-Trigonant et d'Escoire font partie d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[59]. Du cours élémentaire 1re année jusqu'au cours moyen 2e année, les élèves sont scolarisés à Antonne et les classes de maternelle et de cours préparatoire sont assurées à Escoire[59].

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Escoire relève[60] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants d'Escoire se nomment les Escoirais[61].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

En 2021, la commune comptait 396 habitants[Note 11], en diminution de 6,6 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
207220233199201204178186170
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
189181208173174203183187191
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
16113416012112512612997126
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
148168177234367429457465443
2018 2021 - - - - - - -
415396-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fête de la Cagouille le troisième week-end de mai avec un trail 10 et 15 km.

Économie modifier

Emploi modifier

En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 232 personnes, soit 54,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (onze) a diminué par rapport à 2010 (treize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 4,9 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte vingt-six établissements[66], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[67].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le Château d'Escoire, XVIIIe siècle, inscrit aux monuments historiques, lieu du triple homicide impliquant Georges Arnaud, auteur du roman Le Salaire de la peur.
  • La petite église Saint Joseph, XVIIe siècle, avec son clocheton-mur et sa litre funéraire extérieure. En 1534, Monseigneur Foucauld de Bonneval obtient du pape l'autorisation de bâtir la chapelle, le cimetière et les fonts baptismaux, en lieu et place des dépendances de la paroisse de Bassillac. Ce projet fut retardé par les guerres de religion et c'est seulement en décembre 1677 que la paroisse d'Escoire fut créée par Monseigneur François Louis de Ranconnet, Chevalier, Seigneur d'Escoire et Dame Marguerite d'Aydie, son épouse[68].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Henri Girard, qui deviendra plus tard le célèbre écrivain Georges Arnaud, fut accusé en octobre 1941 du triple crime d'Escoire, défendu par Maurice Garçon, puis acquitté en 1943. Il vendra le château au père de Michel Peyramaure.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Déclaré maire dans l'acte 10 des délibérations communales de 1909 mais l'acte 11 désigne, aussitôt après, François Maly.
  9. Conseil municipal dissous en juin 1943 par arrêté préfectoral.
  10. a et b Décédé en fonctions.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Escoire » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique d'Escoire » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Escoire », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Escoire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale d'Escoire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. « Confluence Isle-Dordogne face à la Pêcherie » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  16. Sandre, « l'Isle »
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  19. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
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