Emmanuel Régis

neurologue français
Emmanuel Régis
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BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
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Emmanuel Régis, né le à Auterive en Haute-Garonne et mort à Bordeaux le , est un psychiatre français.

Biographie modifier

Emmanuel Régis fait ses études de médecine à Paris et devient médecin adjoint à l'hôpital Saint-Anne. Il est chargé de cours en 1892 à la faculté de médecine de Bordeaux à la demande d'Albert Pitres et nommé titulaire de la chaire de pathologie mentale de 1913, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1918[1]. Il s'intéresse particulièrement à la psychologie criminelle et aux maladies mentales.

Il s'intéresse aux théories freudiennes sur lesquelles il portera en définitive un jugement négatif[1], mais il lit avec Angelo Hesnard et le frère de celui-ci, germaniste, les œuvres complètes de Freud en allemand, lecture qui aboutit à un article, « La doctrine de Freud et de son école », publié dans L'Encéphale en 1913 et un ouvrage, La Psychoanalyse des névroses et des psychoses, en 1914[1].

Il est créateur de la neuropsychiatrie militaire de la Marine dans les années 1910[2][source insuffisante].

Publications modifier

  • Les Troubles de la personnalité dans les états d'asthénie psychique, Paris, 1909
  • La dromomanie de Jean-Jacques Rousseau, Paris, (lire en ligne)
  • La Psychoanalyse des névroses et des psychoses, ses applications médicales et extra-médicales, éd. Alcan, Paris, 1914
  • Article avec Hesnard dans Jules de La Vaissière, Psychologie pédagogique : l'enfant, l'adolescent, le jeune homme (3e édition), 1916

Hommages et distinctions modifier

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1903[3].

Une unité de l'hôpital Charles-Perrens de Bordeaux porte son nom.[réf. nécessaire]

Références modifier

  1. a b et c Gérard Bazalgette, « Régis, Emmanuel Jean-Baptiste Joseph », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, Paris, Calmann-Lévy, , p. 1419
  2. « Médaillons bordelais, compositions inédites », sur bibliotheque.bordeaux.fr (consulté le )
  3. « Cote LH/2283/56 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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