Emiliano Chamorro Vargas

Emiliano Chamorro
Illustration.
Emilien Chamorro Vargas en 1921.
Fonctions
Président de la république du Nicaragua

(4 ans)
Prédécesseur Adolfo Díaz
Successeur Diego Manuel Chamorro

(9 mois et 13 jours)
Prédécesseur Carlos José Solórzano
Successeur Sebastián Uriza (intérim)
Adolfo Díaz
Biographie
Nom de naissance Emiliano Chamorro Vargas
Date de naissance
Lieu de naissance Managua
Date de décès (à 94 ans)
Lieu de décès Managua
Nationalité nicaraguayenne
Conjoint Lastenia Enríquez Bermúdez de Chamorro
Religion catholicisme

Emiliano Chamorro Vargas
Président de la république du Nicaragua

Emiliano Chamorro Vargas (né le à Acoyapa et mort le à Managua), est un homme d'État nicaraguayen, membre de la famille conservatrice Chamorro, a été président du Nicaragua du au , et de nouveau du au .

Biographie modifier

Il est le fils de Salvador Chamorro et de Gregoria Vargas, petit-neveu de Pedro Chamorro, 39e président du Nicaragua, et Fernando Chamorro Alfaro et également parent de Fruto Chamorro Pérez.

Membre du Parti conservateur, c'est un fervent opposant du régime de José Santos Zelaya. Quand celui-ci est renversé en 1909, Chamorro devient président de la nouvelle Assemblée constituante et chef du Parti.

Il est ensuite nommé ministre plénipotentiaire aux États-Unis et c'est dans l'exercice de ces fonctions qu'il est amené à signer en 1914, le traité Bryan-Chamorro, qui accorde aux États-Unis le droit de construire un canal interocéanique à travers le Nicaragua.

En 1917, il est élu président de la République, et occupe ce poste jusqu'en 1921. En 1923, il est de nouveau candidat mais est battu par Carlos José Solórzano. En 1926, il reprend le pouvoir après un coup d'Etat contre Solórzano, mais doit démissionner à cause de la pression des États-Unis[1].

À l'origine opposé à la dictature d'Anastasio Somoza García, il a finalement trouvé un compromis en 1950 et le Parti conservateur obtient un certain nombre de sièges au Congrès. Ceci, cependant, lui coûte le soutien de nombreux membres radicaux du Parti conservateur.

Notes et références modifier