Elana Maryles Sztokman

Elana Maryles Sztokman, née le à Flatbush (Brooklyn) est une écrivaine, sociologue et militante féministe américaine.

Elana Maryles Sztokman
Description de l'image Elana head shot low res cropped.jpg.
Nom de naissance Elana Maryles Sztokman
Naissance (54 ans)
Flatbush (Brooklyn)
Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Américaine
Profession
Autres activités
Formation
Distinctions
Prix de recherche du Hadassah-Brandeis (2009)
Prix national du livre juif (2012 et 2013)

Ses deux premiers ouvrages, qui explorent le thème de l'identité de genre dans la communauté juive orthodoxe, ont reçu le Prix national du livre juif[1],[2].

En 2020, elle se présente aux élections législatives israéliennes pour la Knesset en tant que membre fondatrice du Parti des femmes de Kol Hanashim mais fut tout de suite éliminée.

Biographie modifier

Elana Maryles Sztokman naît à Flatbush dans l'état de Brooklyn, aux États-Unis, le . Troisième d'une fratrie de quatre filles, elle est la fille de Matthew Maryles, ancien partenaire de gestion de la banque d'investissement CIBC Oppenheimer et Gladys Schmeltz Maryles, femme au foyer et bénévole. Elana Maryles Sztokman fréquente la Yeshiva des écoles élémentaires et secondaires de Flatbush, puis étudie les sciences politiques et l'éducation au Barnard College. Elle immigre en Israël en 1993 et reçoit une maîtrise en éducation juive et un doctorat en éducation, sociologie et anthropologie de l'Université hébraïque de Jérusalem.

Elle participe à la fondation de Mavoi Satum, une organisation dédiée à aider agounah, qu'elle a coprésidé (de 1997 à 2002), et devient ensuite la directrice exécutive de l'Alliance féministe juive orthodoxe, en 2012. Elle reçoit l'attention des médias en septembre 2014, après qu'un homme haredi ait refusé de s'asseoir à côté d'elle, durant un vol El Al, allant des États-Unis vers Israël[3],[4],[5].

En 2017, Elana Maryles Sztokman étudie pour devenir rabbin réformé au Hebrew Union College-Jewish Institute of Religion[6].

Avec son ouvrage When Rabbis Abuse : Power, Gender, and Status in the Dynamics of Sexual Abuse in Jewish Culture elle veut montrer les méthodes du clergé juif pour exploiter des victimes et les protections de celui-ci par dans les institutions juives[7].

Vie privée modifier

Elana Maryles Sztokman est mariée à Jacob Sztokman, le fondateur de Gabriel Project Mumbai, une initiative juive de lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme chez les enfants à Mumbai, en Inde. Ils ont quatre enfants et vivent à Modi'in, en Israël.

Bibliographie modifier

  • (en) Elana Maryles Sztokman, The Men's Section : Orthodox Jewish Men in an Egalitarian World, Waltham, Mass., University Press of New England, , 288 p. (ISBN 978-1611680782)
  • (en) Elana Maryles Sztokman et Chaya Rosenfeld Gorsetman, Educating in the Divine Image : Gender Issues in Orthodox Jewish Day Schools, Brandeis University Press, , 368 p. (ISBN 978-1611684582, lire en ligne)
  • (en) Elana Maryles Sztokman, The War on Women in Israel : How Religious Radicalism is Stifling the Voice of a Nation, Sourcebooks, , 400 p. (ISBN 978-1402293948)
  • (en) Elana Maryles Sztokman, Masala Mamas : Recipes and Stories from Indian Women Changing their Communities through Food and Love, Panoma Press, , 232 p. (ISBN 978-1784529000)

Notes et références modifier

  1. (en)Amanda Borschel-Dan, « Brother suffragettes », sur The Times of Israel,
  2. (en)Mishael Zion, « Single Malt Scotch for Feminists », sur The Forward,
  3. (en)Elana Maryles Sztokman, « Orthodox Man Refuses To Sit Next to Feminist Activist on Airplane », sur Tablet,
  4. (en)Ben Sales, « El Al faces uproar over haredim’s refusal to sit near women », sur Jewish Telegraphic Agency,
  5. (en)Elana Maryles Sztokman, « Deciding to Speak Out About Religious Misogyny », sur The Huffington Post,
  6. (en)Josefin Dolsten, « Formerly Orthodox, This Jewish Feminist Leader Found A New Home In Reform », sur The New York Jewish Week,
  7. Andrew Lapin, « Les institutions juives protègent-elles les rabbins accusés d’agressions sexuelles ? », sur The Times of Israel,

Liens externes modifier