Edmond Boichut

militaire français


Edmond Boichut, né le à Mélisey (Haute-Saône) et mort le à Vichy, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire, ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale et la campagne du Rif.

Edmond Boichut
Edmond Boichut
Le général Boichut décorant le général Pénet en 1929 à Nancy.

Nom de naissance Edmond Just Victor Boichut
Naissance
Mélisey (Haute-Saône) (Haute-Saône)
Décès (à 76 ans)
Vichy (Allier)
Origine Drapeau de la France France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 1884 – 1929
Commandement 61e régiment d'artillerie.
163e division d’infanterie
Commandant supérieur des troupes du Maroc (CSTM) (1925-1926)
Gouverneur militaire de Strasbourg (1926-1929)
Conflits Première Guerre mondiale
Rif marocain
Distinctions Médaille militaire (1928)
Grand-croix de la Légion d'Honneur (1926)
Croix de guerre 1914-1918
Ordre de Léopold
Croix de guerre (Belgique)
Autres fonctions Membre du Conseil supérieur de la guerre (1926-1929)

Biographie modifier

Engagé pour cinq ans, le , au 27e régiment d'infanterie, il entre comme élève à l'École polytechnique le . Il en sort en 1887, puis entre à l'École de l'artillerie.

Sous-lieutenant le , il rejoint le 4e régiment d'artillerie, puis, le , le 12e régiment d'artillerie. Lieutenant le , il est affecté au 19e régiment d'artillerie le .

Capitaine en second le , il est muté au 38e régiment d'artillerie le . Le , il est affecté au 6e régiment d'artillerie, puis au 22e régiment d'artillerie le . Il devient capitaine le . Promu chef d'escadron le , il rejoint le 12e régiment d'artillerie, puis revient au 22e régiment d'artillerie le . Le , il prend le commandement du 61e régiment d'artillerie.

Général de brigade le , il commande l'artillerie du 32e corps d'armée. Le , il est commandant de l'artillerie de la place fortifiée de Verdun, puis, le , commandant de l'artillerie de la 2e armée et le , commandant de l'artillerie du 34e corps d'armée.

Le , il prend le commandement de la 163e division d’infanterie, et est promu général de division le . Il commande la dernière attaque française dans la Meuse. Avec le 415e régiment d'infanterie il mène la traversée de la Meuse le . Ce régiment sonne le coup de clairon de l'armistice de 1918[1].

Il est commandant supérieur des troupes du Maroc (CSTM) de décembre 1925 à novembre 1926. Il obtient dans le Rif marocain la soumission d'Abdelkrim al-Khattabi.

Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le [2] puis decoré de la médaille militaire le avec la citation suivante : « Officier général de haute valeur, qui s'est brillamment conduit pendant le guerre. A rendu ensuite des services particulièrement éminents comme commandant supérieur des troupes du Maroc pendant la campagne du Rif »[3].

Du au il est membre du Conseil supérieur de la guerre.

De 1926 à 1929, il est gouverneur militaire de Strasbourg.

Une place porte son nom à Gray (Haute-Saône).

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251,‎ , p. 18-34 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Fiche Légion d'honneur, sur la base Léonore.
  3. Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, 2009, p. 75.

Bibliographie modifier

  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, « Boichut, Edmond » in Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande Guerre (1914-1918) : Tome 1, A-K, Paris, Archives et Culture, , 704 p. (ISBN 978-2350770703).
  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Boichut, Edmond » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).

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